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Un court métrage 3D étudiant présenté à plusieurs festivals du film cet automne

par JEAN-FRANÇOIS VENNE | 07 OCT 15
Une image du court métrage Atmosphère
Une image du court métrage Atmosphère

Le court métrage Atmosphère a été sélectionné dans trois prestigieux festivals au Canada et en Grande-Bretagne. Et ce n’est qu’un début pour cette réalisation de l’École des arts numériques, de l’animation et du design de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

« Je suis particulièrement fier car ce sont des festivals à part entière, et non réservés aux étudiants, lance Robin Tremblay, enseignant à l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) et initiateur du projet. De plus, notre sélection à l’Aesthetica Short Film Festival, en Grande-Bretagne, nous rend éligible pour le BAFTA, qui représente un peu les Oscars britanniques. »

Pourtant, le pari était osé. Jamais l’École n’avait entrepris un aussi vaste projet, exigeant une participation aussi intense d’autant d’étudiants. Au total, 13 d’entre eux s’y sont engagés, y consacrant de 30 et 60 heures par semaine pendant près de quatre mois.

Le professeur avait un objectif bien précis en tête, non seulement sur le plan artistique, mais aussi du côté des apprentissages. « Je voulais reproduire les conditions de production qu’ils rencontreront dans les milieux de travail, explique-t-il. En cinéma, les décisions ne se prennent pas par consensus. Il faut répondre aux exigences du réalisateur ou du directeur photo, par exemple. Et il faut respecter les délais, quitte à faire de très longues journées. »

Un rêve éveillé

Lancé à l’automne 2014, Atmosphère est un court métrage d’animation 3D se présentant comme un voyage onirique entre plusieurs mondes – « un peu comme un rêve éveillé », précise M. Tremblay. La forme sphérique est le fil conducteur du film, dont la narration forme elle-même une boucle.

Nicolas Noël Jodoin, étudiant, a agi comme directeur artistique. Ce rôle exigeait qu’il début le travail trois semaines plus tôt que les autres, afin de lancer la pré-production. En collaboration avec le directeur photo Olivier Lambert Rouillard, il devait établir chaque scène en y disposant les éléments, décider du look de chaque élément à produire, etc. « S’il y a une table dans une scène, il faut décider de sa position, son éclairage, sa texture, dit-il. Il faut tout documenter pour que la personne qui la produira sache exactement quoi faire. »

Admettant qu’il s’agissait du plus gros projet auquel il n’avait jamais pris part, il soutient que le plus complexe a été d’assurer la coordination des travaux et de bien travailler en équipe. Il se réjouit de la sélection du film dans les festivals « À la fin de la production, on a tellement travaillé sur le film qu’on a de la difficulté à juger de sa qualité, lance-t-il. De voir que des gens d’ailleurs, qui ne nous connaissent pas, aiment le film, c’est très valorisant. »

Avec de nouvelles sélections dans des festivals qui devraient être annoncées prochainement, les artisans d’Atmosphère poursuivent, eux aussi, leur rêve éveillé.

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