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Se démarquer dans le monde des publications savantes

Les plus petites presses universitaires canadiennes doivent faire preuve d’ingéniosité.

par NATALIE SAMSON | 09 MAR 16

Carte de membre expirée en main, James Daschuk s’est faufilé dans un Costco pour le voir de ses propres yeux : une grande pile d’exemplaires de son livre, La destruction des Indiens des Plaines : Maladies, famines organisées, disparition du mode de vie autochtone, aux côtés du plus récent roman à suspense signé David Baldacci. Le spectacle était d’autant plus agréable que ce livre, le fruit de son travail sur sa thèse de doctorat, a failli ne jamais voir le jour. M. Daschuk, historien et professeur agrégé à l’Université de Regina, a consacré près d’une décennie à convertir sa recherche en manuscrit pour les presses du Canadian Plains Research Center (CPRC) de l’Université. Ses travaux tiraient à leur fin, en 2012, lorsque la nouvelle est tombée : l’Université fermait le CPRC et peut-être même ses presses. « J’ai cru que mon projet était condamné », se rappelle M. Daschuk.

Or l’Université a fait tout le contraire : en 2013, elle a nommé Bruce Walsh, ancien directeur du marketing pour la maison d’édition littéraire McClelland & Stewart, à la direction des presses. Elle lui a fixé les objectifs suivants : faire passer le nombre annuel de publications de 10 à 20 (depuis passé à 30) et donner une nouvelle image au centre en le renommant les presses de l’Université de Regina. La destruction des Indiens des Plaines allait devenir l’ouvrage-vedette de cette relance, au printemps 2013. « Bruce, en tant que personne de l’extérieur, a porté un regard neuf sur cet ouvrage, souligne M. Daschuk. “Il est assez lisible pour être publié sous forme de revue spécialisée”, m’a-t-il dit. Je n’ai pas immédiatement compris ce que ça voulait dire. »

Son livre a depuis fait l’objet de nombreux tirages – plus de 18 500 exemplaires papier en anglais. Les critiques du Globe and Mail, du Toronto Star et de la CBC l’ont encensé. Il a mérité le Prix d’histoire du Gouverneur général pour la recherche savante en 2014. Il a fait l’objet d’une table ronde au Congrès des sciences humaines et sociales de 2015. Et lorsque les Presses de l’Université Laval en ont publié la traduction française, en décembre 2015, 300 exemplaires ont trouvé preneur dans la première semaine de ventes.

Selon M. Walsh, le succès de La destruction des Indiens des Plaines confirme qu’il est prêt à atteindre son premier objectif pour les presses de l’Université de Regina : transformer ces presses universitaires régionales en un éditeur d’ouvrages non romanesques respecté à l’échelle mondiale. « Le problème de l’édition savante était que l’Université ne communiquait qu’avec les non spécialistes, explique M. Walsh. Le nombre d’acheteurs potentiels avait donc chuté. Notre nouvelle image vise à transformer tout le milieu de l’édition savante. »

Selon John Maxwell, directeur du programme de maîtrise en édition de l’Université Simon Fraser, la tradition que M. Walsh veut remettre en question remonte à la fin du XXe siècle. « Les presses universitaires sont un phénomène plutôt typique des États-Unis, qui est apparu dans l’après-guerre alors que la recherche prenait de l’importance, explique-t-il. Les universités et les centres de recherche étaient bien financés. Tout était en croissance. » Au Canada, cet essor a duré de la fin des années 1950 jusqu’aux années 1970. Huit des 16 presses universitaires canadiennes actuelles ont été créées à cette époque.

« Des presses universitaires étaient généralement mises sur pied pour des raisons historiques un service universitaire hybride générant pourtant des recettes puisqu’elles étaient axées sur le marché, rappelle M. Maxwell. Ce modèle a fonctionné jusqu’aux années 1980. Depuis, un grand nombre de changements structurels en ont réduit l’efficacité. »

De toute évidence, l’époque où les presses universitaires atteignaient le seuil de la rentabilité ou, mieux encore, généraient des revenus, est révolue. La réduction des budgets d’acquisition des bibliothèques de recherche, les difficultés des circuits de distribution, le rendement non réalisés sur les investissements en nouvelles technologies et le processus d’établissement de nouvelles priorités dans le cadre duquel les universités réaffectent des fonds à d’autres formes de diffusion des résultats de recherche se sont traduits par des pertes pour les presses universitaires. Qui plus est, selon M. Maxwell, les frais de production d’un ouvrage savant peuvent aller d’un montant « à quatre chiffres […] jusqu’à des montants de 50 000 à
70 000 $ », et ils ne diminueront pas avec l’impression sur demande et les livres électroniques. « Pourtant, on ne peut pas vraiment laisser tomber les presses universitaires, tempère M. Maxwell. Tout le milieu universitaire et savant compte sur elles. » Les presses universitaires canadiennes sont peut-être déjà de bien petites entreprises comparativement aux presses généralistes et aux presses universitaires américaines, mais il est évident que ce sont les plus petites presses canadiennes qui sont le plus menacées. Et elles se battent bec et ongles pour s’en sortir.

Les presses de l’Université de Regina

Lorsque M. Walsh a quitté Toronto pour Regina, il a mis sa vaste expérience en matière de marketing, tant dans le milieu commercial que dans le milieu universitaire (avant de travailler à McClelland & Stewart, M. Walsh avait travaillé aux presses de l’Université Oxford, à Routledge, aux presses universitaires McGill-Queen, au Literary Press Group et à LongPen, un outil de marketing numérique conçu par Margaret Atwood) au service de la transformation des presses du CPRC de l’Université de Regina. Il avait mené des campagnes de publicité pour plus d’un succès de librairie et n’avait aucune raison de croire que ces stratégies ne fonctionneraient pas pour les ouvrages savants. Première étape : réserver environ un cinquième du budget pour le marketing. Pour La destruction des Indiens des Plaines, par exemple, M. Walsh affirme avoir dépensé environ 20 000 $ en promotion du livre, et avoir généré 10 fois ce montant en ventes.

Grâce à sa démarche axée sur le marketing et le commerce, M. Walsh tire parti des relations qu’il a tissées au cours de sa carrière, et qui ont permis au livre de M. Daschuk d’arriver sur les étagères de grands détaillants comme Costco et Indigo. Mais cela voulait dire aussi que M. Walsh traitait les chercheurs et les auteurs de la même façon.

« [L’éditeur] Jack McClelland avait l’habitude de dire qu’il ne publiait pas des livres, mais des auteurs. Nous adoptons la même attitude, confirme M. Walsh. À tout auteur qui signe avec nous, je dis très clairement que nous voulons être avec lui pendant toute sa carrière et que nous voulons la bâtir avec lui. »

Daschuk reconnaît qu’un statut d’auteur à succès n’est pas très utile pour certains aspects d’une carrière universitaire (comme la permanence), mais il concède que cette expérience avec les presses de l’Université de Regina a élargi sa conception de ce que signifie la réussite dans une carrière de chercheur. « Charlie Angus [député de la circonscription de Timmins-Baie James, en Ontario] s’est inspiré de La destruction des Indiens des Plaines pour écrire une chanson. Bruce a convaincu Charlie d’en tirer un vidéoclip qui a été vu 16 500 fois. C’est un parfait exemple d’application des connaissances, soutient M. Daschuk. Il s’agit de faire passer un message. » (M. Walsh en est même arrivé à une entente avec M. Angus pour la publication de son ouvrage Children of the Broken Treaty : Canada’s Lost Promise and One Girl’s Dream, l’an dernier.)

Les presses de l’Université Wilfrid Laurier

En 2014, le groupe de travail chargé du processus de planification intégré et de gestion des ressources de l’Université Wilfrid Laurier, qui visait à étudier et à réaffecter les fonds de chaque programme de l’établissement, a recommandé de réduire la subvention de fonctionnement que recevaient les presses de l’Université Wilfrid Laurier depuis 1974. « Pour nous comme pour une grande partie du milieu universitaire, c’était une surprise, se rappelle Brian Henderson, qui a pris sa retraite comme directeur de ces presses en décembre dernier, après 16 ans de service. La recherche fait partie de la mission universitaire, [mais] la diffusion de ses résultats n’en fait visiblement pas partie. »

Toutefois, les presses de l’Université Wilfrid Laurier ont trouvé du soutien auprès de la bibliothécaire universitaire Gohar Ashoughian et de la vice-rectrice à l’enseignement Deborah MacLatchy. Elles sont arrivées à faire adopter une solution de rechange : réduire progressivement la subvention d’environ 400 000 $ sur une période de trois ans et intégrer les presses à l’administration de la bibliothèque. Ainsi, les presses de l’Université Wilfrid Laurier conservent leur indépendance éditoriale et gèrent leur propre budget d’exploitation. Seule une autre université canadienne, l’Université de Calgary, a confié la gestion de ses presses universitaires à sa bibliothèque. (Mais l’Université Concordia prévoit inaugurer des presses au sein de sa propre bibliothèque ce printemps.)

« À la fin de la transition, même si ça ne finit jamais vraiment, nous repasserons nos listes en revue pour nous concentrer sur les aspects que nous maîtrisons le mieux, explique M. Henderson. Nous ne pouvons pas publier autant d’ouvrages qu’avant. Ce sera l’occasion de revoir notre stratégie. »

Depuis 10 ans, les presses de l’Université Wilfrid Laurier publient environ 35 ouvrages par année, dans des domaines comme l’étude des religions, la littérature canadienne, les études de l’enfant et de la famille ainsi que les études cinématographiques et médiatiques. Avec la nouvelle structure des presses, non seulement elles ne publieront plus que 25 ouvrages environ par année, mais elles devront s’adapter aux modèles de publication émergents comme le libre accès.

« Le libre accès est l’essence même de la bibliothèque; elle veut diffuser [l’information] le plus largement possible, souligne M. Henderson, et nous aussi, mais comment financer le travail réalisé en coulisses pour trouver des projets, puis concevoir ces ouvrages, les réviser et en faire la mise en page et la promotion? La publication d’un ouvrage ne se limite pas à son téléchargement sur Internet. Comment financer tout le reste? »

Les presses de l’Université Athabasca

Les presses de l’Université Athabasca dirigent un programme de publication en libre accès depuis 2007. Les presses ont jusqu’ici publié plus de 100 ouvrages (de 12 à 15 par année), tous en libre accès, c’est-à-dire que les lecteurs peuvent les télécharger gratuitement sur le site Web des presses. Les presses de l’Université Athabasca détiennent une licence Creative Commons stricte, qui interdit aux lecteurs de redistribuer une œuvre à des fins commerciales, d’utiliser le contenu d’un livre pour créer une œuvre dérivée ou d’utiliser le contenu sans en mentionner la source.

Puisque l’Université Athabasca est un chef de file en enseignement à distance et en ligne, il allait de soi que ses presses universitaires souhaitent être reconnues comme les meilleures au pays en matière de numérique et de libre accès, selon Kathy Killoh, directrice par intérim des presses de 2013 à 2015. « C’était logique que les presses de l’Université soutiennent la mission [de l’Université] : accroître l’accessibilité et éliminer les obstacles à l’éducation et à la connaissance », précise-t-elle.

De nombreuses idées fausses sur la publication en libre accès circulent, mais ce qui préoccupe le plus Mme Killoh, c’est qu’on présume que les presses en libre accès ne publient que des versions numériques de leurs ouvrages, sans générer de revenus. « Nous vendons des exemplaires papier de nos ouvrages. Nous avons établi certaines comparaisons, et nos ventes d’exemplaires papier sont à peu près du même ordre que celles des autres presses universitaires, soutient Mme Killoh. Nous vendons aussi des exemplaires numériques. Nous faisons tout ce que font les autres presses universitaires, mais nous offrons aussi des exemplaires [en PDF] gratuits en téléchargement sur notre site Web. »

Selon Mme Killoh, les presses de l’Université Athabasca font appel à des vendeurs et à des distributeurs pour vendre les exemplaires numériques en format ePub, par exemple, afin que leurs ouvrages entrent en bibliothèque et en librairie. « Nous avons appris que la distribution est un système à but lucratif qui n’est pas vraiment établi pour fournir le libre accès, mentionne Mme Killoh. Le seul fait d’offrir un ouvrage sur notre site Web ne suffira pas à les mettre entre les mains de ceux qui en ont besoin ou qui veulent le lire. »

L’idée que les monographies en libre accès soient de moindre qualité que les autres publications savantes l’irrite. « Nous respectons le même processus rigoureux d’évaluation par les pairs, le même processus éditorial que les autres presses universitaires canadiennes », assure-t-elle. La seule lacune des presses de l’Université Athabasca par rapport aux autres presses universitaires, selon Mme Killoh, est la collecte de données sur le lectorat de ses ouvrages en libre accès. « Lorsqu’un professeur décide d’utiliser un de nos livres dans son cours et l’affiche sur sa page Web, ses 200 étudiants vont le lire, et nous ne le saurons jamais. Nos données ne sont pas exhaustives. »

Les chercheurs en sciences, en technologies, en génie et en mathématiques sont, de façon générale, plus réceptifs au libre accès. Mais les presses de l’Université Athabasca ont prouvé que les chercheurs en sciences humaines s’y rallient aussi. En 2015, les presses ont atteint le demi-million de téléchargements d’ouvrages en accès libre, un résultat honorable pour des presses spécialisées dans les créneaux des études de l’Ouest canadien et de l’enseignement à distance.

Les presses de l’Université d’Ottawa

En plus de compter parmi les plus anciens éditeurs de publications savantes du Canada, les Presses de l’Université d’Ottawa, fondées en 1936, se distinguent par leur programme de publication bilingue. Ce sont les seules presses universitaires du Canada qui s’efforcent de publier autant d’ouvrages en français qu’en anglais. Ce modèle a ses avantages : il confère aux Presses un accès peu commun aux milieux intellectuels et artistiques dans les deux langues. Il présente aussi des inconvénients. Lara Mainville, directrice des Presses, affirme que la principale difficulté vient du fait qu’elle reçoive plus de manuscrits en anglais qu’en français. Chaque année, la plupart des nouveaux ouvrages publiés (de 20 à 25) le sont donc en anglais. Pour vendre les ouvrages dans deux marchés culturels distincts, les Presses doivent aussi négocier avec deux réseaux de distribution différents et deux équipes de ventes différentes. « Lorsque je présente mes ouvrages à Ampersand [un distributeur de livres anglophones de Richmond, en Colombie-Britannique], je les présente d’une certaine façon, explique Mme Mainville. Pour le distributeur francophone du Canada, Prologue, j’ajuste ensuite ma présentation. »

Obtenir un appui financier dans un environnement bilingue peut aussi s’avérer un grand défi. Comme la plupart des presses universitaires, les Presses de l’Université d’Ottawa obtiennent une grande partie de leurs fonds grâce à des subventions de leur Université, du ministère du Patrimoine canadien, du Conseil des arts du Canada, du Conseil de recherches en sciences humaines, de l’organisation à but non lucratif Livres Canada Books ainsi que des conseils des arts provincial et municipal, en plus des recettes des ventes. « On doit essentiellement créer quelque chose de toutes pièces », déplore Mme Mainville, en ajoutant que les Presses doivent rédiger des demandes de subventions en anglais et en français, selon le cas : « Ce serait tellement plus simple si tout était écrit dans la même langue. »

Mais ces efforts supplémentaires commencent à porter fruit. Deux ouvrages des Presses ont reçu des prix en 2015 : The Collected Poems of Miriam Waddington a mérité le PROSE Award for Literature de l’Association of American Publishers, tandis que Du coq à l’âme : L’art populaire du Québec, de Jean-François Blanchette, a été récompensé du Prix Champlain du Regroupement des éditeurs canadiens-français. « Nous avons gagné un prix prestigieux en anglais, et un prix prestigieux en français, ce qui indique que nous publions des ouvrages qui en valent la peine, se félicite Mme Mainville. Tant en anglais qu’en français, nos livres sont d’une grande qualité. »

Ces prix suggèrent aussi que le mandat du retour aux sources que Mme Mainville met en œuvre depuis son entrée en poste, il y a quatre ans, donne enfin des résultats. « Nous avons beaucoup travaillé pour choisir les collections à conserver et celles qui ne nous sont plus vraiment utiles, explique-t-elle. Notre comité éditorial insiste pour que nos ouvrages fassent partie d’une collection et s’inscrivent dans un de nos trois axes : francophonie et études canadiennes; politique, politiques publiques et mondialisation; et société contemporaine. » Selon Mme Mainville, ce mandat a aussi permis d’améliorer le service, tant pour les clients que pour les auteurs. Résultat : le personnel des ventes et le comité éditorial des Presses de l’Université d’Ottawa sont de plus en plus actifs sur les campus, et la porte de leurs bureaux, une vieille maison de brique située à l’extrémité est du campus, est toujours ouverte. « C’est un changement culturel qui me semble tout à fait naturel; il faut prendre bien soin de nos auteurs. »

Les publications savantes font partie intégrante de la vie universitaire (elles sont en effet essentielles à la permanence). Pourtant, les presses universitaires craignent que leur valeur diminue aux yeux; de leurs propres établissements. « Ceux-ci veulent que leurs chercheurs publient. Ils en ont besoin. […] Mais on oublie que, pour qu’il y ait des publications, il faut de l’intérêt et du soutien, regrette Mme Killoh, des presses de l’Université Athabasca. On pense qu’on fait ce travail parce qu’il doit être fait, mais on a tendance à oublier cette composante parmi toutes celles qui forment la recherche. »

Au-delà de leur rôle dans la communication savante, les presses universitaires jouent un autre rôle important : l’extension de l’image de marque. C’est un rôle que M. Daschuk a découvert lorsque La destruction des Indiens des Plaines a attiré l’attention des chroniqueurs, des pages éditoriales de journaux et des radios. « Les presses de l’Université de Regina ont propulsé la renommée de l’établissement, soutient-il. C’est pour ainsi dire une vitrine pour l’Université. En se faisant connaître à l’échelle internationale, les presses ont accru la présence de l’Université à l’échelle nationale et internationale. »


Vous souhaitez publier aux presses universitaires? Voici les 12 autres membres de l’Association des presses universitaires canadiennes.

Les presses de l’Université de Toronto (fondées en 1901, 175 titres par année)
Plus important éditeur universitaire au pays, sa division de publications savantes se spécialise dans les domaines de l’histoire, des sciences politiques, de la sociologie, des études culturelles et autochtones, des études médiévales et de la Renaissance, incluant 25 titres par année qui s’adressent principalement aux étudiants en histoire et en sciences sociales. Les presses possèdent aussi un service de distribution et cinq magasins de détail sur les campus de l’Université de Toronto.

Les presses de l’Université de l’Alberta (fondées en 1969, 18 à 20 titres par année)
Cet éditeur publie des biographies, des ouvrages sur l’histoire, les langues, la littérature et l’histoire naturelle, des ouvrages d’intérêt régional, des récits de voyage et des ouvrages de référence.

Les presses de l’Université de la Colombie-Britannique (fondées en 1971, 70 titres par année)
Publie principalement des ouvrages sur les études autochtones et asiatiques, l’histoire canadienne, la santé et l’alimentation, le droit et les sciences politiques. La division On Point Press récemment lancé offre des titres en libre accès et des compléments de cours.

Les presses de l’Université de Calgary (fondées en 1981, moins de 35 titres par année)
Offre depuis 2010 la majorité de ses titres gratuitement. Les presses se spécialisent dans les livres sur le Nord-Ouest canadien, l’Ouest américain, les études arctiques et nordiques, l’énergie, l’écologie, la durabilité et les études militaires.

Les Presses de l’Université Laval (fondées en 1950, 120 titres par année)
Éditeur de langue française qui publie des ouvrages savants et d’intérêt général, des manuels scolaires et de beaux livres grand format dans quelque 90 disciplines, dont les sciences infirmières, les études québécoises, les études Nord-Sud et le cinéma.

Les presses de l’Université du Manitoba (fondées en 1967, 12 à 15 titres par année)
Cet éditeur est reconnu pour ses ouvrages sur l’histoire autochtone et canadienne, l’immigration et les Prairies.

Les presses universitaires McGill-Queen (fondées en 1969, 100 à 120 titres par année)
Fruit d’une collaboration entre les Universités McGill et Queen’s, cet éditeur publie entre autres des ouvrages d’intérêt général dans les domaines des sciences humaines, des études arctiques et nordiques, de l’anthropologie, des études autochtones, de la philosophie, de la religion, de l’architecture, de la littérature, de la poésie, de la sociologie, de l’enseignement et des études féminines. Il publie à l’occasion des titres en français.

Les presses de l’Université mennonite canadienne (fondées en 1974, 3 à 4 titres par année)
Éditeur de Winnipeg qui publie des ouvrages savants, de référence et d’intérêt général sur les études mennonites et anabaptistes et, à l’occasion, des livres à caractère religieux comme des biographies, des fictions, des critiques littéraires et des livres pour enfants.

Les Presses de l’Université du Québec (fondées en 1969, 70 à 90 titres par année)
Éditeur spécialisé dans les ouvrages en français portant sur l’administration des affaires, les sciences politiques, l’enseignement, les sciences sociales, la psychologie, la communication, l’éthique, les arts, la géographie et le tourisme.

Les Presses de l’Université de Montréal (fondées en 1962, 40 titres par année)
Éditeur de langue française spécialisé dans les ouvrages d’architecture, d’urbanisme, d’histoire, de sciences humaines, de littérature, de santé, de médecine, de sciences infirmières, de travail social, de sciences de l’information et de mathématiques.

ISER Books (fondé en 1966, 2 à 4 titres par année)
L’éditeur de l’Institute of Social and Economic Research de l’Université Memorial publie divers titres sur la société, l’économie et la culture de la région de l’Atlantique Nord.

PIMS (fondé en 1939, 10 titres par année)
Petit éditeur associé à l’Université de Toronto, le Pontifical Institute of Mediaeval Studies (PIMS) publie des études, des textes, des traductions, des références et des collections sur l’histoire et la culture médiévale.

Rédigé par
Natalie Samson
Natalie Samson est la rédactrice en chef adjointe pour Affaires Universitaires.
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