La semaine dernière, l’Université de Lethbridge a tenu une réunion de son personnel sous forme d’assemblée publique afin de discuter de la carence budgétaire de 11 millions de dollars prévue pour les exercices de 2010 à 2012. Ce manque à gagner se répercutera sur le personnel : lorsqu’un employé prendra sa retraite ou quittera son poste, il ne sera remplacé que si le poste est jugé essentiel.
La semaine précédente, l’Université de Brandon annonçait que cinq pour cent des postes de professeurs seraient laissés vacants pour l’année universitaire 2009-2010 afin d’économiser la somme de 1,2 million de dollars nécessaire pour équilibrer son budget.
De nombreuses autres universités canadiennes se retrouvent en situation déficitaire en raison du ralentissement économique. Elles réagissent entre autres en éliminant des postes ou en procédant au gel d’embauche, ou encore en compressant les salaires des dirigeants ou en augmentant les frais. (Les universités québécoises ont appris à composer avec les déficits budgétaires il y a déjà plusieurs années.)
Comme il est difficile de suivre la situation, l’AUCC a compilé une liste des déclarations publiques des universités et des médias locaux faisant état des difficultés financières des établissements, classées par province. La liste fait l’objet d’une mise à jour régulière.
Les universités ne sont pas toutes aux prises avec de telles difficultés, mais la liste brosse tout de même un tableau plutôt sombre de la situation.