Au cours de ses recherches, un analyste principal à l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC) a découvert qu’un peu plus du quart des chefs des établissements membres de l’AUCC sont nés à l’étranger. L’Association compte parmi ses membres 95 universités et collèges universitaires publics et privés à but non lucratif du Canada, dont 25 (soit 26,3 pour cent) sont actuellement dirigés par une personne née à l’extérieur du Canada.
Cette conclusion étant tirée de recherches très sommaires, je ne suis pas en mesure de savoir combien de ces chefs d’établissement détiennent la citoyenneté canadienne, ni depuis combien de temps ils résident au Canada.
Sept des recteurs actuels sont nés au Royaume-Uni, six aux États-Unis, deux aux Pays-Bas, deux en Égypte et un dans chacun des pays suivants : l’Afrique du Sud, le Mexique, le Sri Lanka, l’Autriche, le Japon, le Bangladesh et la Turquie. Finalement, un des recteurs est né en Europe, sans que le pays soit précisé.
Je ne veux pas tirer de conclusions hâtives, mais je crois que cela témoigne de l’ouverture sur le monde des universités canadiennes, qui ont de toute évidence réussi à attirer l’élite étrangère dans leurs rangs. Bien entendu, certains de ces universitaires étrangers de premier rang ont su exceller au Canada, puisqu’ils se sont élevés aux plus hauts échelons de la direction de leurs établissements. Ces deux constats constituent des signes très favorables, à mon avis.
Je ne pensais pas que les recteurs d’origine étrangère étaient si nombreux… Est-ce une stratégie souhaitée par le Ministère en charge de l’éducation au Canada ?