Il semble y avoir eu une importante rotation à la tête des universités au cours des dernières années. Selon l’information que je reçois de l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC), éditeur d’Affaires universitaires, 53 chefs d’établissement (recteurs et principaux) remplissent un premier mandat dans leur actuel établissement et 28 d’entre eux ont été nommés depuis le début de 2008.
Si je vous dis que 96 changements à la direction ont eu lieu au cours des cinq dernières années dans les universités canadiennes, et que 29 établissements n’ont connu aucun changement, les changements sont donc tous survenus dans 65 établissements, puisque l’AUCC compte 94 établissements membres.
Vous me suivez? Quatre-vingt-seize changements à la direction de 65 établissements membres de l’AUCC (universités et collèges universitaires) sont survenus au cours des cinq dernières années.
Pour tout dire, je ne sais pas si une telle succession de recteurs est habituelle ou non; si elle reflète simplement le changement de génération qui s’effectue à la tête des universités canadiennes, ou plutôt la difficulté du rôle que les recteurs sont appelés à jouer aujourd’hui. Un sujet qui a été abordé en 2007 dans l’article « Temps durs pour les recteurs ».
L’AUCC organise, presque annuellement, des ateliers afin de guider les recteurs dans leurs nouvelles fonctions. En janvier 2010, en collaboration avec le Centre for Higher Education Research and Development de la University of Manitoba, elle offrira une version remaniée de ces ateliers, intitulée Programme professionnel pour les recteurs des universités canadiennes.