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Changements majeurs dans les services au premier cycle à la UBC

Chaque nouvel étudiant sera confié à un spécialiste de l’inscription et élaborera son propre plan d’apprentissage.

par ROSANNA TAMBURRI | 11 AVRIL 12

Les étudiants de première année admis dans un programme d’études offert sur le campus de Vancouver de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) l’automne prochain peuvent s’attendre à recevoir un encadrement plus personnalisé grâce aux changements apportés aux procédures d’inscription. Cette nouveauté s’inscrit dans une série de changements que l’Université apporte à ses services d’admission et de soutien aux étudiants au premier cycle.

Tous les nouveaux étudiants au premier cycle seront confiés à un professionnel du service des inscriptions apte à répondre à leurs questions et à les aider à résoudre les problèmes relatifs à la planification financière, à l’admissibilité aux bourses générales et d’excellence, à l’accès aux fonds d’urgence, à l’inscription et à de nombreux autres services.

« Il s’agit d’un changement radical pour notre organisation », explique Lisa Collins, registraire adjointe et directrice de projet pour le nouveau modèle du service des inscriptions. Le programme, baptisé Names Not Numbers (Des noms, pas des numéros), a pour but de renforcer les liens entre l’Université et ses étudiants, et « d’offrir l’expérience personnalisée d’un petit campus sur un grand campus comme le nôtre », ajoute-t-elle. Il permettra également d’alerter les responsables si un étudiant se trouve en situation difficile.

La UBC est en train d’embaucher 23 professionnels du service des inscriptions qui encadreront les étudiants qui s’inscriront en juin en vue du semestre d’automne. Chacun supervisera environ 300 étudiants pendant toute la durée de leurs études au premier cycle. L’Université espère en embaucher environ 65 d’ici juin 2013, car le programme sera offert à tous les étudiants au premier cycle du campus de Vancouver de l’Université.

Le service des inscriptions estime à quelque 200 000 le nombre d’interactions avec les étudiants actuels et potentiels chaque année, et beaucoup se produisent en ligne. Bon nombre d’étudiants conserveront cette façon de faire et ne rencontreront leur professionnel attitré qu’une ou deux fois pendant toute la durée de leurs études au premier cycle, explique Mme Collins. « D’autres souhaiteront toutefois entretenir une relation continue avec leur professionnel attitré, et nous voulons leur offrir cette possibilité. »

Le projet s’inscrit dans une initiative globale visant à améliorer la participation des étudiants. Les changements incluent l’élargissement des critères d’admission annoncé plus tôt cette année et l’ajout d’un « plan d’apprentissage » pour les étudiants de première année.

Vers la mise en œuvre d’un plan d’apprentissage

Les facultés des arts et des sciences et l’école de kinésiologie ont déjà mis à l’essai plusieurs versions d’un plan d’apprentissage auprès de certains étudiants. Selon la stratégie de l’Université qui s’applique à l’ensemble du campus, le programme englobera tous les étudiants de première année d’ici un an.

Un plan d’apprentissage est un outil que les étudiants peuvent utiliser pour établir leurs objectifs d’apprentissage. Dans sa forme actuelle, celui de la UBC est divisé en trois sections : l’apprentissage actif et la participation universitaire; la planification du cheminement universitaire et professionnel; la vie sur le campus et la participation communautaire. Les étudiants sont invités à sélectionner des ateliers, des séminaires et des activités que l’Université offre tout au long de l’année et à les intégrer à leur plan d’apprentissage afin de les aider à atteindre leurs objectifs.

« Nous leur présentons une façon de réfléchir aux trois volets de leur vie d’étudiant au premier cycle et leur demandons de se fixer des objectifs et de prendre les moyens de les atteindre », explique Paul Harrison, vice-doyen aux affaires étudiantes de la faculté des sciences.

Dès cet automne, tous les étudiants de première année en sciences recevront un modèle de plan d’apprentissage dans leur trousse d’orientation. On leur assignera un mentor, c’est-à-dire un étudiant de dernière année qui leur expliquera le fonctionnement du plan d’apprentissage. Les étudiants pourront se référer au plan toute l’année lors des rencontres avec leur mentor, les conseillers pédagogiques, les professeurs et les autres membres du personnel. Toutes ces ressources peuvent les aider à élaborer leur plan, à cerner les lacunes et à faire ressortir des occasions qu’ils n’ont pas nécessairement envisagées. Les étudiants seront invités à mettre leur plan à jour régulièrement. M. Harrison aimerait que le plan d’apprentissage devienne un outil en ligne que les étudiants pourront utiliser tout au long de leurs études. Les étudiants de la faculté des arts peuvent d’ailleurs déjà accéder à leur plan sur le Web.

Selon les critères d’admission élargis adoptés cette année par le campus de Vancouver de la UBC, les futurs étudiants doivent soumettre un profil personnel en plus de leurs relevés de notes du secondaire. Pour constituer son profil, l’étudiant doit répondre à plusieurs questions qui donnent un aperçu de sa personnalité et de ses forces dans des domaines autres que les études. Selon Mme Collins, la transition vers le nouveau processus de demande d’admission s’est déroulée rondement. « Nous en apprenons beaucoup plus sur nos étudiants » se réjouit celle qui fait partie du comité de lecture des profils personnels.

L’Université a enregistré une baisse de 12 pour cent des demandes d’admission cette année par rapport à l’an passé, sans doute parce que le nouveau processus est plus exigeant et prend plus de temps. D’autres établissements qui ont adopté des critères d’admission élargis ont enregistré des baisses similaires, souligne Mme Collins. La UBC reçoit quelque 300 000 demandes d’admission à ses programmes d’études au premier cycle chaque année. L’an passé, elle a admis 5 900 nouveaux étudiants en première année.

« Nous procéderons à l’analyse des données du cycle d’admission afin de savoir si le type de demandeurs a également changé, explique Mme Collins, ajoutant qu’elle ne doute pas que « le bassin de candidats demeure de grande qualité et que le processus d’admission est toujours très compétitif à la UBC ».

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