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La CRÉPUQ devient le Bureau de coopération interuniversitaire

L’organisme ne sera plus le porte-parole des universités québécoises auprès du public, des médias et des gouvernements.

par MARIE LAMBERT-CHAN | 29 JAN 14

La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ) modifie officiellement son nom pour celui de Bureau de coopération interuniversitaire (BCI). Si l’organisme maintient son offre de services aux universités, comme les achats communs pour les bibliothèques, de même que plusieurs tables de concertation, il se départit de son rôle de porte-parole des directions universitaires auprès du public, des médias et des gouvernements.

Attendu depuis plusieurs mois, ce changement survient dans la foulée de la crise étudiante de 2012 et du Sommet sur l’enseignement supérieur qui s’en est suivi en 2013. Des dissensions sont apparues lorsque le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, a annoncé son retrait de la CRÉPUQ en avril 2013. Le recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton, a déclaré peu après son intention de quitter l’organisation – chose qu’il n’a finalement pas faite selon le BCI. En juin 2013, les 19 chefs des établissements universitaires québécois ont annoncé que la CRÉPUQ cesserait sa fonction de lobby politique pour se concentrer sur ses activités de concertation et de gestion de services communs.

« La CRÉPUQ avait le mandat de représenter les universités depuis 2007, rappelle Luce Samoisette, présidente du conseil d’administration du BCI et rectrice de l’Université de Sherbrooke. Avec le temps, nous nous sommes rendus compte que ce rôle ne répondait pas aux aspirations de toutes les universités.

« Elles voulaient avoir leur voix pour parler de leur propre réalité. Elles ne vivent pas les mêmes choses : certaines sont monodisciplinaires, d’autres possèdent des facultés de médecine, d’autres encore sont situées en région… Ces différences pouvaient se diluer dans nos positions communes et cela nous est apparu assez clairement au moment de la crise étudiante alors que nous avions à nous réunir souvent. »

À l’heure actuelle, toutes les universités québécoises paient une cotisation au BCI – qui sera revue à la baisse prochainement. Tous les recteurs et présidents sont membres du conseil d’administration, à l’exception de M. Brière qui, pour le moment, assiste aux réunions à titre d’invité.

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