Les parents et les personnes qui s’occupent d’enfants atteints d’un trouble du spectre de l’autisme pourraient bientôt avoir accès à un nouveau programme de formation. Au cours de l’année, le collège de formation continue de l’Université du Nouveau Brunswick (UNB) prévoit ouvrir au public son programme primé de formation en soutien à l’autisme.
Le collège a conçu le programme en 2004 à la demande du gouvernement du Nouveau-Brunswick, qui souhaitait former les enseignants ressources et les travailleurs de soutien qui œuvrent dans les garderies et aux niveaux primaire et secondaire. Plus de 900 personnes ont suivi le programme avec succès. Pour diverses raisons, le gouvernement a depuis accru sa formation à l’interne, explique Lloyd Henderson, directeur général du collège de formation continue.
« Comme nous possédions déjà le contenu et toute l’expertise requise, nous avons décidé d’ouvrir le cours à tous. »
Ce programme, qui serait le seul du genre au Canada offert à l’ensemble de la population, s’adresse aux parents, aux gardiens, aux médecins de famille et aux personnes qui aimeraient suivre une formation pour devenir travailleur de soutien auprès d’une clientèle autiste. Il s’agit d’un programme de certificat ne menant pas à l’obtention de crédits divisé en deux parties : 40 heures de cours magistraux préenregistrés en ligne sur une période de 12 semaines, et 12 jours de formation pratique sur le campus de l’UNB. Pendant la partie pratique, qui s’étend sur plusieurs mois, les participants sont appelés à travailler en étroite collaboration avec des professionnels et des instructeurs du domaine de l’autisme. L’analyse appliquée du comportement ainsi que diverses techniques et pratiques éprouvées de traitement des troubles du spectre de l’autisme sont au programme.
Un des objectifs du programme est d’amener les personnes qui vivent et travaillent avec des enfants autistes à appliquer les mêmes pratiques et techniques d’intervention fondées sur des données probantes à l’école et à la maison, de façon à offrir une expérience cohérente à l’enfant.
« Comme les enfants autistes résistent souvent au changement, il peut être très dérangeant pour eux que les choses ne se déroulent pas de la même façon à la maison qu’à la garderie ou à l’école », soutient M. Henderson. On estime qu’un enfant canadien sur 165 souffre d’un trouble du spectre de l’autisme.
Le collège a reçu une cinquantaine de demandes de renseignements sur le programme et devrait admettre une douzaine de candidats pour la première cohorte, estime M. Henderson. La partie théorique offerte en ligne est prévue commencer en novembre, et la partie pratique, en février. Le cours, d’une durée de huit mois, a été conçu pour répondre aux besoins des apprenants adultes sur le marché du travail.
Le coût pour suivre le programme s’élève à 4 600 $, et des bourses sont offertes. Contrairement à la plupart des programmes d’études offerts par le collège, celui-ci ne génère pas de profits. Son objectif est plutôt « d’offrir un soutien communautaire et de parvenir à améliorer la vie des enfants autistes et de leur famille, précise M. Henderson. Nous souhaitons rendre accessible à un public aussi large que possible une formation en intervention fondée sur des données probantes qui s’appuient sur de la recherche. »
Mesdames, Messieurs,
L’association des parents d’enfants autistes en R.D.Congo vit des moments d’intenses angoisses et d’incertitude causés par l’autisme.
Certes, beaucoup des gens dans notre cas ont vécu ou vivent encore de tels moments.
Mais la différence est que nous n’avons de lueur d’espoir par manque des connaissances approfondies en autisme.
Comment comprendre ce handicap aussi complexe et dont les contours de sa diversité et de sa spécificité sont autant complexes à définir ?
Quant chaque cas d’une personne autiste est presque un cas particulier, unique, et qui demande une autre expérience, presque nouvelle, de la prise en charge ?
Comment pouvons faire face contre l’exclusion et le regard méprisant de la société envers nous même et les personnes autistes traitées parfois des sorciers et de source de beaucoup de maux, par ignorance et faute des réponses convaincantes de notre part ?
Surtout quelle réponse à notre propre questionnement sur ce qu’ils vont devenir après nous.
Nous pensons qu’une formation sérieuse des parents et des personnes impliquées dans la vie quotidienne des autistes est nécessaire et urgente.
Les non parents impliqués dans cette cause le font presque par amour pour ces malheureux, presque par vocation.
Mais dans le pays, il n’y a pas des institutions et des organismes spécialisés en autisme et dans la formation des parents, ni des formateurs.
Le peu que nous apprenons dans la vie quotidienne, par le contact direct avec les autistes ne suffit pas.
Nous sollicitons un élan de solidarité et de générosité pour un soutient à la formation en autisme.
Où pouvons nous suivre une telle formation pouvant nous amener à :
1. Sensibiliser l’opinion publique et les instances officielles, bien vulgariser la notion de l’autisme et bien défendre leurs droits afin de leur accorder la dignité humaine à laquelle ils ont droits, comme tous les citoyens du pays.
2. Faciliter le développement social, développer l’attention aux autres et l’attention conjointe, apprendre l’usage du regard, apprendre à développer les relations avec les autres, enseigner les règles sociales de conduite, apprendre à réduire les comportements de bizarrerie.
3. Faciliter le développement émotionnel et affectif, compréhension des émotions et autres.
4. Développer la communication et le langage.
5. Développer la pensée, l’attention sélective.
6. Contrôler les comportements.
7. Comprendre avant d’éduquer pour une éducation approfondie et adaptée à toute leur différence en toute dignité.
Voilà le grand souci qui nous habite et pour lequel nous sollicitons l’assistance et la générosité, étant donné que notre association et nous parents sommes pauvres pour supporter le poids d’un tel projet de formation sans assistance extérieure.
Nous ne demandons pas de l’argent; l’aide doit se passer entre les donateurs et les formateurs dans n’importe quel pays où de telles formations sont organisées.
L’assistance peut intervenir pour le logement, la restauration, les frais de formation ou des éventuelles assurances.
Nous sollicitons aussi des conseils et le parrainage avec les organismes pouvant nous aider même en partie.
Nous vous remercions d’avance pour toute générosité et conseils pour atteindre cet objectif qui va certainement nous soulager, car nous pensons que la connaissance de l’autisme et la formation des gens pouvant s’occuper de nos enfants après nous est un début de solution à nos problèmes.
Au grand plaisir de votre réponse qui, nous l’espérons, contribuera à cette solution; Nous vous prions d’agréer l’expression de nos salutations les meilleures.
Willem Guillaume KABEMBA LUTUM
Bonjour,
Nous vous avons soumis une demande de formation pour nous parents d’enfants autistes de la R.D.Congo.
Que devons nous faire pour obtenir des bourses pour suivre la formation en autisme offerte par le collège de l’UNB.
Merci.