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Le budget du Québec inspire des réactions positives

Les investissements en santé mentale et à plus long terme annoncés dans le budget québécois sont accueillis favorablement par la communauté universitaire.

par ÉMILE BÉRUBÉ-LUPIEN | 01 AVRIL 21

Le Bureau de coopération universitaire (BCI) et l’Union étudiante du Québec (UEQ) ont tous deux salué le budget 2021-2022 déposé le 25 mars par le ministre des Finances du Québec, Éric Girard. C’est la diversité des mesures destinées aux cycles supérieurs et la prise en compte de leurs demandes formulées par le passé qui a fait pencher la balance.  Au total, 668,6 millions de dollars seront investis d’ici 2026 pour encourager la persévérance et améliorer le taux de diplomation des étudiants, alléger leur fardeau financier ainsi que veiller à leur santé mentale.

« Le ministère de l’Enseignement supérieur voit une augmentation de son budget de fonctionnement, ce qui permet la mise en place de divers projets qui étaient attendus par les étudiants, mais aussi par les universités […]. En général, c’est la diversité des mesures qui fait la force du budget », soulève la présidente de l’UEQ, Jade Marcil. Celle-ci se dit également satisfaite de constater que les investissements du gouvernement couvrent une vaste période et sont ancrés dans le long terme.

De son côté, le président du conseil d’administration du BCI et recteur de l’Université de Sherbrooke, Pierre Cossette, souligne également l’augmentation de l’ordre de 5,5 pour cent du budget du ministère et l’attention portée à l’enseignement supérieur. « On a un premier ministre et un ministre des Finances qui voient l’enseignement supérieur comme un levier important et qui choisissent, dans une période difficile, de rehausser l’enveloppe [du ministère de l’Enseignement supérieur], ça mérite d’être signalé. À l’échelle canadienne, c’est vraiment bon et on est très contents de ça », insiste-t-il.

M. Cossette se réjouit aussi que certaines demandes du BCI aient été considérées par le gouvernement. Il a notamment fait référence à des investissements en matière de santé, de bien-être et de réussite des étudiants, d’initiatives numériques et de technologies de l’information.

« Je pense que ce budget reflète une concertation qui est positive, constructive, entre le BCI et le ministère. On voit qu’il y a une concordance, on voit qu’on peut travailler avec eux ».

Des secteurs oubliés malgré tout

Si elle voit d’un bon œil qu’on réponde à certains besoins spécifiques de la communauté étudiante, Mme Marcil déplore toutefois l’absence de financement de la recherche dans le budget. « La réussite aux cycles supérieurs passe beaucoup par le financement qui est octroyé. Un étudiant aux cycles supérieurs doit généralement avoir un emploi régulier en plus d’être aux études et d’avancer son projet de recherche. Il y a beaucoup de personnes qui abandonnent, soutient la présidente de l’UEQ. C’est sûr que si on diminue un peu la pression financière sur ces étudiants, ça risque d’augmenter la réussite. » L’UEQ aurait également souhaité qu’il y ait davantage de financement pour les logements étudiants, qui favorisent selon elle l’accès aux études.

« Est-ce qu’on est complètement satisfaits du financement des universités au Québec? On pense qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire, mais le fait que le gouvernement québécois décide de prioriser ça cette année dans la multitude des éléments qui sont là, pour nous c’est rassurant », avance quant à lui M. Cossette. Il salue également le fait que, malgré la pandémie, le gouvernement n’ait pas consacré ce budget à des mesures à court terme. « De voir qu’il y a une vision de développement à long terme avec une économie du savoir et une société du savoir avec un investissement dans l’enseignement supérieur nous apparaît porteur pour le futur. »

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  1. Sylvain Marois / 1 avril 2021 à 13:54

    Bonjour,

    drôle d’article. Comment arrivez-vous à la conclusion que le dernier budget «inspire des réactions positives » alors que vous ne citez que deux sources? L’UEQ et le BCI sont «satisfaits» car le budget répond partiellement à leurs demandes, mais qu’en est-il des autres groupes présents dans la vie universitaire? La consultation d’autres groupes n’est pas qu’un exercice de rigueur, elle offrirait un portrait beaucoup moins rose.

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