Cowboy musicien dans un groupe québécois très populaire qui connaît aussi beaucoup de succès en Europe, Jérôme Dupras se dit « plutôt anonyme » dans ses classes à l’Université.
Bassiste du groupe de musique néotraditionnelle les Cowboys Fringants, M. Dupras est étudiant au doctorat au département de géographie de l’Université de Montréal, malgré le fait qu’il donne souvent jusqu’à trois concerts par semaine avec les autres membres du groupe, Karl Tremblay, Jean-François « J-F » Pauzé et Marie-Annick Lépine.
Même en tournée, « je fais mes lectures et j’envoie mes textes », a-t-il affirmé en entrevue au journal Forum.
Fidèle aux causes environnementales adoptées par le groupe, M. Dupras a choisi comme sujet de thèse l’évaluation économique de la protection de l’environnement. « Ma recherche vise à donner une valeur aux améliorations environnementales apportées en milieu agricole, ce qui pourra servir à soutenir des politiques de subvention pour l’investissement écologique. »
L’environnement est un thème récurrent dans la musique des Cowboys Fringants. Les membres du groupe ont d’ailleurs mis sur pied la Fondation Cowboys Fringants qui, en finançant la plantation d’arbres et la conservation des marécages, vise à compenser les émissions de carbone causées par les tournées de concerts.
En partenariat avec l’Université du Québec à Chicoutimi, la Fondation a aussi récemment créé une bourse pour les études en environnement d’une valeur de 35 000 $.
Le groupe se produira un peu partout au Québec cet été avant de se rendre de nouveau à Paris en novembre.