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L’identité des premiers titulaires d’une chaire de recherche Canada 150 dévoilée

Provenant du Royaume-Uni, de la Nouvelle-Zélande et des États-Unis, ils s’installeront au Canada.

par LOUISA SIMMONS | 20 DÉC 17

Pour Kirsty Duncan, ministre des Sciences, les célébrations du 150e anniversaire de la Confédération sont l’occasion de souligner l’inclusion et l’ouverture du Canada. C’est pourquoi, dit-elle, le gouvernement fédéral a mis en place un financement ponctuel de 117,6 millions de dollars pour attirer des chercheurs étrangers dans les universités du pays.

Le 13 décembre, Mme Duncan dévoilait le nom des quatre premiers chercheurs à obtenir une des 25 chaires de recherche Canada 150. Annoncé dans le budget de 2017, le programme vise à attirer le talent étranger pour rehausser la réputation du Canada comme centre d’excellence mondiale en science et en recherche. Les chaires sont attribuées pour une période de sept ans et assorties d’un financement annuel de 350 000 dollars ou d’un million de dollars, selon les besoins du projet en matière de financement.

Les quatre premiers chercheurs sélectionnés sont :

  • Donna Rose Addis, Chaire de recherche en neurosciences cognitives de la mémoire et du vieillissement à l’Université de Toronto (350 000 dollars);
  • Caroline Colijn, Chaire de recherche en modélisation mathématique de l’évolution des agents pathogènes et santé publique à l’Université Simon Fraser (350 000 dollars);
  • Miguel Ramalho-Santos, Chaire de recherche en épigénétique du développement à l’Université de Toronto (350 000 dollars);
  • Margo Seltzer, Chaire de recherche sur les systèmes informatiques à l’Université de la Colombie-Britannique (un million de dollars).

Selon Mme Duncan, l’expertise et le savoir de chercheurs étrangers enrichiront les activités de recherche déjà menées au Canada. « Ce que je vois dans le cadre de mon travail m’émerveille et m’inspire tous les jours. […] La qualité exceptionnelle de la recherche réalisée au pays m’impressionne au plus haut point. Ce programme ponctuel est particulier en ce sens qu’il est à l’image du Canada : ouvert sur le monde et aux idées. »

(G-D): Miguel Ramalho-Santos, Margo Seltzer, Kirsty Duncan, Donna Rose Addis et Caroline Colijn. Photo de Kirsty Duncan/Twitter.

Mme Addis, qui quitte l’Université d’Auckland pour se joindre à l’Université de Toronto, étudiera les effets des pertes de mémoire liées à l’âge et à la dépression sur la capacité à utiliser la mémoire pour imaginer et planifier des activités futures. Elle a obtenu son doctorat en tant que boursière du Commonwealth à l’Université de Toronto, avec laquelle elle est demeurée en contact.

Elle considère Toronto comme un haut lieu des sciences cognitives. Sur place, elle aura accès à davantage de ressources qu’en Nouvelle-Zélande. Mme Addis ajoute toutefois qu’en science, les partenariats internationaux sont essentiels à l’innovation. « Je considère la science comme une entreprise mondiale. Nous devons mettre en contact les plus grandes sommités du monde, quelle que soit leur origine. »

Mme Colijn abonde dans le même sens. Cette Canadienne a travaillé à l’Imperial College London, en Angleterre, avant de faire le saut à l’Université Simon Fraser. Elle affirme que la collaboration internationale est cruciale pour ses travaux qui portent sur l’analyse de données sur la tuberculose provenant de nombreux pays pour comprendre comment la propagation et l’évolution de la maladie changent selon le contexte.

Bien que Londres soit un formidable lieu de recherche, les sept années de financement et la perspective de travaux à long terme ont convaincu Mme Colijn de rentrer au Canada. « Je voulais revenir au pays un jour. Cette chaire de recherche m’offre l’occasion parfaite de le faire. »

Les deux autres titulaires de chaire, M. Ramalho-Santos et Mme Seltzer, étaient jusqu’ici affiliés à l’Université de la Californie à San Francisco et à l’Université Harvard respectivement.

La Fondation canadienne pour l’innovation versera la somme additionnelle de 780 000 dollars aux nouveaux titulaires de chaire de recherche. La ministre Duncan précise qu’on ne prévoit pas renouveler le financement du programme au terme des mandats des titulaires.

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