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Lise Bissonnette fait enfin « son » doctorat

Après avoir reçu huit doctorats honorifiques, une pléthore de prix dont la Légion d’honneur, l’Ordre national du Québec et, plus récemment, le prix Georges-Émile-Lapalme, Lise Bissonnette retourne sur les bancs de l’école.

par MATHIEU-ROBERT SAUVÉ | 12 JAN 11

« Même si j’ai été très flattée de recevoir des doctorats honoris causa durant ma carrière, j’ai toujours regretté de ne pas avoir rédigé de thèse. Je suis donc heureuse de me reprendre aujourd’hui », dit la femme de lettres.

En juillet 2009, elle a proposé à Michel Pierssens, professeur au Département des littératures de langue française à l’Université de Montréal, d’entreprendre une recherche sur l’un des fils de George Sand, Maurice, qui a été romancier et peintre. M. Pierssens a accepté de diriger sa recherche, au grand plaisir de l’ancienne directrice du quotidien Le Devoir.

L’Université de Montréal a bien changé depuis qu’elle y a étudié dans les années 60.

« Le jour et la nuit, observe-t-elle. Je me souviens qu’à l’époque j’écrivais dans le journal Le Quartier latin. Je ne faisais que passer dans mes cours pour m’informer des travaux. Comme je lisais et écrivais beaucoup, je n’avais aucun mal à réussir les examens. À présent, on en demande beaucoup plus aux étudiants. Ils doivent être assidus, travailler très fort pour réussir. »

Lise Bissonnette a toujours valorisé l’université. Après ses études au secondaire, elle s’inscrit à l’Université de Montréal, où elle obtient une licence en sciences de l’éducation. Elle entamera des études de doctorat dans les années 70 à Strasbourg, puis à Paris. Elle les suspend pour se joindre à l’équipe de recherche institutionnelle de l’UQAM, naissante.

Après être entrée au quotidien Le Devoir comme journaliste, elle y assumera, de 1990 à 1998, les fonctions de directrice et d’éditrice. Elle se consacrera ensuite à la mise sur pied de la Grande Bibliothèque.

À l’occasion de la remise du prix Georges-Émile-Lapalme en novembre, Mme Bissonnette affirmait ressentir « une sorte de griserie à circuler dans un grand lieu du savoir. Chaque fois que je prononce des conférences dans des universités, ici et ailleurs, j’éprouve une joie palpable : m’approprier une institution qu’on atteignait chez nous, il y a 50 ans, après un véritable parcours du combattant.

– Article tiré du journal Forum.

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