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L’Université de Montréal présente ses trésors cachés

L’exposition Mont et merveilles offre au public l’occasion de découvrir l’ampleur des collections de cette université et leur lien avec l’enseignement et la recherche.

par JEAN-FRANÇOIS VENNE | 24 JUILLET 13

Il est rare de retrouver, dans une même exposition, un tableau d’Ozias Leduc, un porte-bébé atikamekw et… une ancienne chaise de dentiste! Il ne s’agit pourtant que d’une infime partie des 300 objets, œuvres, spécimens, artefacts et documents que les visiteurs découvrent à l’exposition Mont et merveilles présentée à l’Université de Montréal jusqu’au 8 décembre.

Tirés de sept collections conservées par l’Université de Montréal, HEC Montréal et Polytechnique Montréal, les éléments exposés constituent un véritable trésor patrimonial, riche en information sur le passé et le présent, d’ici et d’ailleurs. On y retrouve des tableaux, un herbier, des artefacts ethnographiques, des instruments de musique de différentes civilisations, des archives, des instruments de médecine dentaire et bien d’autres surprises. « C’est tout un univers que l’on découvre, lance Louise Grenier, directrice du Centre d’exposition de l’Université de Montréal. L’exposition offre, en quelque sorte, un regard encyclopédique sur le monde. »

Au cœur de l’enseignement

Depuis 1998, le Centre d’exposition de l’Université de Montréal a pour mandat de mettre en valeur les différentes collections de l’établissement, et de diffuser les connaissances qui se créent dans les universités. Ce mandat se reflète absolument dans l’exposition. Le propos, très accessible à la fois pour le grand public et pour la clientèle universitaire, invite à découvrir l’importance de chacune de ces collections dans l’avancement des sciences.

C’est d’autant plus pertinent que plusieurs des éléments présentés sont encore aujourd’hui utilisés dans la recherche. C’est le cas, par exemple, du fameux Herbier de Marie-Victorin, composé de plus de 60 000 spécimens récoltés et classés au début du XXe siècle, dont plusieurs servent aujourd’hui à étudier l’ADN végétal. « Ces collections sont toujours au cœur de l’enseignement et de la recherche, notamment dans le cadre des travaux de recherche d’étudiants aux cycles supérieurs », rappelle Mme Grenier.

Pour susciter l’enthousiasme des visiteurs pour cette exposition hétéroclite, le Centre d’exposition a invité le designer montréalais Michel Dallaire à découvrir les collections, et à sélectionner un coup de cœur dans chacune. Les visiteurs peuvent suivre sa démarche dans une projection vidéo.

Par ailleurs, ne demandez pas à Mme Grenier de vous révéler ses propres coups de cœur dans l’exposition. Elle est bien trop attachée à chacun des éléments pour faire un choix! « Tous les objets choisis par les conservateurs ou les responsables de collection m’apparaissent dignes d’intérêt, dit-elle. Je serais incapable de choisir! »

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