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L’école à distance n’a pas de frontières

Sept étudiants étrangers racontent comment ils gèrent l’apprentissage en ligne.
par EMILY BARON CADLOFF & ANDRÉANNE APABLAZA
06 JAN 21

L’école à distance n’a pas de frontières

Sept étudiants étrangers racontent comment ils gèrent l’apprentissage en ligne.

par EMILY BARON CADLOFF & ANDRÉANNE APABLAZA | 06 JAN 21

Les étudiants étrangers ont toujours eu à surmonter des obstacles liés à leur séjour dans une université canadienne, par exemple sur les plans des coûts ou de la langue. Mais l’automne dernier, les étudiants ont vécu un semestre comme nul autre. Ces trois récits d’étudiants de différentes régions du monde illustrent les bons et les moins bons côtés de l’apprentissage en ligne, y compris les difficultés vécues par les étudiants étrangers qui suivent des cours à distance depuis leur pays d’origine ou ici même au Canada, et les avantages surprenants de l’apprentissage en ligne. Voici le message qu’ils souhaitent transmettre aux administrateurs universitaires et au personnel enseignant sur l’expérience actuelle des étudiants étrangers.

Lilia Desmeules

Étudiante de première année à la maîtrise, développement du tourisme
Université du Québec à Montréal
De Marsa, en Tunisie
Actuellement à Montréal, au Québec

Revenir à Montréal cet automne a été un réel casse-tête très stressant. Le processus de renouvellement du permis d’étude a été prolongé de plusieurs mois. Même si je savais que l’École des sciences de la gestion (ESG) allait offrir les cours à distance, plusieurs facteurs m’ont poussée à rentrer au Canada. D’abord, je n’avais pas d’espace de travail chez mes parents en France. Ensuite, le décalage horaire rendait la tâche complètement impossible. Je ne pouvais pas commencer ma maîtrise dans ces conditions. C’était donc une nécessité de revenir.

Depuis le début de la session, mon plus grand défi a été de faire face à l’isolement social. Quand on commence un programme, on s’attend à rencontrer des gens. C’est le soutien social qui nous aide à nous intégrer. Dans mon cas, je sais que je ne vais pas rencontrer ma cohorte de l’année. Il y a aussi beaucoup de déceptions face à ce qu’on nous a promis et ce qu’on va réellement vivre comme expérience. J’ai choisi ce programme parce qu’il y a des cours sur le terrain, mais tout ça sera à distance.

« Depuis le début de la session, mon plus grand défi a été de faire face à l’isolement social. »

D’un autre côté, un des avantages à l’apprentissage à distance est que je perds beaucoup moins de temps dans les transports ce qui diminue le stress. J’ai aussi plus de temps pour étudier. Et on peut le dire, c’est cool de pouvoir suivre son cours de son canapé en pyjama! C’est une certaine motivation à assister aux cours. J’ai aussi remarqué, à ma grande surprise, que nous sommes plus proches de nos professeurs. Il y a une certaine empathie qui se développe dans le contexte de la pandémie, tout le monde prend des nouvelles des autres.

Je suis également vice-présidente aux affaires académiques aux cycles supérieurs dans l’Association étudiante de l’ESG. Du côté de l’Association, on sent qu’il y a de la frustration de la part des étudiants ainsi que des professeurs. Nous recevons énormément de plaintes d’étudiants pour dénoncer le manque d’accommodement académique de la part des professeurs. Par contre, l’École travaille fort pour nous démontrer qu’elle est là pour nous et qu’elle est flexible. De mon côté, mes professeurs sont très présents. L’un d’eux nous a même demandé comment il pouvait améliorer son cours et il a déjà mis en œuvre certains de nos commentaires.

Hesham El Hamshary

Étudiant de troisième année au premier cycle, informatique
Université de l’Île-du-Prince-Édouard
Du Caire, en Égypte
Actuellement à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-Édouard

Quel semestre étrange! J’ai eu un cours offert en personne, mais tous les autres se déroulent en ligne, ce qui n’est pas ma méthode préférée. Dans le cadre des cours magistraux, nous rencontrons habituellement les professeurs en direct en ligne, et ceux-ci publient souvent des vidéos en plus des cours. Les étudiants qui ont des questions peuvent communiquer avec les professeurs, mais je préfère assister à des cours en personne et poser mes questions pendant la présentation. Ma connexion Internet est aussi une source d’inquiétude. Je sais que si elle s’interrompt pendant une évaluation en ligne ou une activité sur Moodle, je suis fichu. Mais la plupart des professeurs font preuve de compréhension en cas de problème technique.

En fait, les professeurs semblent redoubler d’efforts pour améliorer l’expérience d’apprentissage en ligne. Je crois qu’ils y consacrent beaucoup d’énergie, ce qui est une bonne chose, car c’est une ressource dont beaucoup d’étudiants ont besoin.

Ce ne sont cependant pas mes cours qui me causent le plus grand stress en ce moment : je cherche surtout à garder le contact avec ma famille en Égypte. Je les appelle généralement tous les deux jours sur l’application Messenger de Facebook. Je ne sais pas quand je pourrai rentrer leur rendre visite, car je devrai m’isoler, et la pandémie de COVID-19 frappe plutôt durement en Égypte.

J’ai également eu des difficultés financières pendant le semestre. Je sais qu’il existe un nombre restreint de bourses d’études et, pendant l’été, l’association étudiante a réussi à convaincre l’Université d’éliminer au moins un des frais imposés aux étudiants étrangers. Il n’en reste pas moins que l’argent est une source importante de préoccupation pour les étudiants étrangers.

Ce sont principalement les membres de ma famille en Égypte qui m’aident à joindre les deux bouts, mais la COVID-19 commence à avoir des répercussions sur leurs emplois. Comme mon permis d’études est valide jusqu’à la fin de l’année, je peux me chercher un emploi. Honnêtement, je crois qu’aucun de mes amis n’arriverait à payer les droits de scolarité sans travailler pendant ses études.

Elnaz A.*

Étudiante de première année au doctorat, génie
Université de Windsor
D’Iran*
Actuellement en Iran*

Ce semestre a des airs de départ lent; je ne trouve pas de meilleure description. Après avoir discuté avec mes superviseurs en août, j’ai décidé de reporter mes études de doctorat à l’hiver 2021. J’ai cependant commencé les lectures pour mon projet de recherche. Puisque je ne peux mener mes travaux à distance, c’est tout ce que je peux faire pour le moment.

Le plus difficile est de composer avec les problèmes de connexion Internet. En Iran, il existe des blocages d’Internet et des sanctions qui influent sur la vitesse de notre connexion et les sites Web auxquels nous avons accès. Certains logiciels ou programmes, comme Zoom, font l’objet de censures de la part du gouvernement ou sont filtrés en raison des sanctions. Il est ainsi très difficile d’assister à des cours et à des réunions en ligne. Je dois parfois utiliser des applications qui modifient mon emplacement et mon adresse IP, et j’ai malgré tout du mal à obtenir une image claire. Imaginez ce que c’est que de suivre un cours dans votre langue seconde, avec une connexion Internet instable!

« Imaginez ce que c’est que de suivre un cours dans votre langue seconde, avec une connexion Internet instable! »

De plus, Internet complique parfois les recherches. Puisque je ne peux me rendre à la bibliothèque de l’Université en personne, il arrive que les bibliothécaires numérisent des livres ou des documents et me les envoient, mais cette solution pose également sa part de problèmes. Je ressens de la frustration à l’idée de devoir passer des examens en utilisant ma connexion Internet en Iran.

Bon nombre d’étudiants iraniens sont incapables de faire approuver leur visa et ont ainsi de la difficulté à obtenir les documents fiscaux dont ils ont besoin ainsi que des bourses et du financement, ce qui crée beaucoup d’incertitude. Beaucoup d’écoles ont obtenu l’accréditation d’établissements d’enseignement désignés (EED) du gouvernement canadien, ce qui signifie que les étudiants devraient pouvoir se rendre au Canada pour suivre leurs cours. Cependant, a liste des EED évolue constamment, et il est difficile de faire des plans dans l’incertitude. Cette situation génère son lot de tensions chez bon nombre d’étudiants iraniens.

Au moins, l’enseignement à distance contribue à ralentir la propagation de la COVID-19. Au milieu de cette pandémie, nous devons prendre soin de nous-mêmes et des citoyens du monde entier. Cela dit, je crois que la fermeture des frontières aux étudiants n’est pas la meilleure solution à ce problème de santé mondial.

* Note de la rédaction : Pour assurer la sécurité d’Elnaz, son nom de famille et son lieu de résidence n’ont pas été divulgués.

Le gouvernement fédéral lève l’interdiction de voyager en raison de la pandémie pour les étudiants étrangers

Au début de l’année universitaire 2020-2021, peu d’étudiants étrangers ont pu entrer au Canada pour poursuivre leurs études universitaires en raison de restrictions liées à la COVID-19 qui empêchaient les voyages non essentiels au pays. Le gouvernement fédéral a levé ces restrictions pour les étudiants étrangers à la fin d’octobre seulement, au moment où Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a publié une liste d’établissements d’enseignement désignés (EED) autorisés à accueillir des étudiants étrangers. Pour figurer sur la liste des EED, une université doit avoir mis en place un plan d’intervention en réponse à la COVID-19 approuvé par le gouvernement de sa province ou de son territoire. La plupart des universités prévoient une arrivée massive d’étudiants étrangers au Canada au début du semestre d’hiver, en janvier. La liste des EED est régulièrement mise à jour et affichée sur le site Web d’IRCC.

Valentine Dupont

Étudiante de deuxième année à la maîtrise, gestion
HEC Montréal
De Lille, en France
Actuellement à Montréal, au Québec

Je suis revenue à Montréal, après avoir passé quatre mois chez moi en France cet été. Plusieurs raisons m’ont poussée à revenir étudier au Canada. Mes cours étaient au départ offerts en mode comodal, mon copain était toujours à Montréal et je m’étais engagée dans l’Association étudiante de l’université, travail pour lequel je devais être sur place.

Quand le premier confinement a été annoncé cet hiver, je pense que personne n’était prêt, ni les professeurs ni les étudiants. Nous étions dans la réaction au jour le jour. La session d’automne a été mieux préparée. Nous avons eu beaucoup d’information sur le déroulement de chaque étape. Dès les premiers jours de la rentrée, les professeurs ont été très ouverts en nous demandant nos préférences sur la plateforme et le déroulement du cours. C’était très différent, mais j’ai senti qu’il y avait eu de la préparation et que c’était plus encadré au niveau de l’école, et moi ça m’a rassurée.

Mon plus grand défi a été la concentration et le fait de travailler de chez moi. J’attache beaucoup d’importance à mon cadre scolaire. Quand c’était encore possible, je continuais à me rendre sur le campus pour être mieux encadrée. Aujourd’hui, mon environnement personnel est devenu mon environnement de travail et c’est difficile de ne pas se laisser distraire.

Par contre, l’apprentissage à distance m’a permis d’organiser mon emploi du temps. Le fait d’être tout le temps chez moi, ça me permet de décider selon quel type d’horaire j’ai envie de travailler. Je gagne du temps en n’ayant pas à me déplacer en transport en commun chaque jour. Aussi, j’ai trouvé que les professeurs étaient plus disponibles en dehors des heures de cours cet automne. Ils ont davantage communiqué leurs disponibilités et j’étais aussi plus portée à aller poser des questions.

« L’apprentissage à distance m’a permis d’organiser mon emploi du temps. »

La communication a nettement augmenté de la part de mon établissement. Chaque fois que de nouvelles mesures sont prises, nous recevons un courriel dans les jours suivants pour nous expliquer comment ça nous concerne, ce que j’apprécie vraiment. Ils nous transmettent aussi les liens vers les services offerts. L’Université nous a informés que la majorité des cours de la session d’hiver seront offerts à distance. Le reste est encore incertain et c’est assez stressant.

Woojin Kang

Étudiant de première année à la maîtrise, neurosciences
Université McGill
De Séoul, en Corée du Sud
Actuellement à Séoul, en Corée du Sud

S’il y a une chose à laquelle je ne m’attendais pas ce trimestre, c’était de récupérer beaucoup de mon temps libre. Évidemment, comme tous mes cours sont en ligne, je n’ai jamais à me rendre sur le campus. Je n’ai donc pas à consacrer d’énergie à me préparer, à me rendre à pied sur le campus, à attendre mon prochain cours, ni à faire toutes ces petites choses qui finissent par s’accumuler. En temps normal, je suis plutôt épuisé lorsque je rentre à la maison après une journée à l’université. Ce n’est absolument pas le cas maintenant que je suis tous mes cours de la maison, et c’est très pratique.

Il n’en reste pas moins que j’en ai assez d’étudier dans ma chambre. La distance physique se fait constamment sentir. La plateforme Zoom permet de faire tout ce qu’on fait en classe de manière efficace, mais elle ne remplace pas les contacts directs avec les professeurs, les amis et les collègues.

Je me sens loin, et je commence à m’ennuyer d’étudier ou de travailler à la bibliothèque et de voir des gens. Certains clubs et associations d’étudiants proposent des rencontres et des activités virtuelles, mais ce n’est pas pareil. Récemment, j’ai beaucoup parlé de ces compromis avec mes amis, et nous sommes tous du même avis.

« Je me sens loin, et je commence à m’ennuyer d’étudier ou de travailler à la bibliothèque et de voir des gens. »

L’apprentissage virtuel peut compliquer les interactions entre les étudiants, car la situation actuelle a bouleversé nos manières d’interagir. Mes professeurs font vraiment du mieux qu’ils peuvent, et ils sont très compréhensifs et conciliants, surtout en ce qui concerne les retards. Il existe un décalage horaire de 13 heures entre Montréal et la Corée du Sud, ce qui signifie que mes cours commencent après minuit. Je m’en sors plutôt bien jusqu’à maintenant, mais on m’a dit que ce n’est pas le cas de tout le monde, et je m’estime chanceux.

Emmanuel Njoku

Étudiant de première année à la maîtrise, sciences de la santé
Université d’Ottawa
De l’État d’Enugu, au Nigéria
Actuellement dans l’État d’Enugu, au Nigéria

Nous voilà en octobre. Jusqu’à maintenant, le trimestre d’automne me permet de vivre une expérience intéressante, voire franchement fabuleuse. Le personnel universitaire et les professeurs m’ont été d’un secours incroyable. Si j’ai des difficultés, mes professeurs me viennent toujours en aide. Ils répondent assez rapidement aux messages et s’efforcent de régler les problèmes efficacement. Leur empressement à aider tous les étudiants, peu importe le moment, m’impressionne. C’est incroyable.

Les études en mode virtuel présentent aussi un avantage de taille : je suis plus détendu dans le confort de mon foyer. Les cours en ligne me font gagner du temps. Je n’ai plus à faire de long trajet pour me rendre sur le campus ni à me préparer pour y passer la journée. Je n’ai qu’à m’installer confortablement et je suis prêt à commencer sur-le-champ. Il est certainement plus difficile d’interagir avec les autres étudiants, ce qui signifie que j’ai moins d’occasions d’apprendre à les connaître et d’échanger avec eux, mais j’essaie de trouver des façons de travailler en équipe.

« Les cours en ligne me font gagner du temps. »

Heureusement, la structure de base semble bien fonctionner pour moi. Je dois composer avec un petit décalage horaire, ce qui fait que mes cours du matin ont lieu l’après-midi, et cela me convient. Ma connexion Internet a connu quelques soubresauts, mais rien de grave. J’arrive à accéder aux sites de l’Université et à tout ce dont j’ai besoin dans le cadre de mes cours.

J’ai hâte de venir étudier en personne au Canada, car j’aimerais commencer mes travaux de laboratoire. Ceux-ci m’aideront à progresser dans la rédaction de mon mémoire qui est retardée pour le moment. Par-dessus tout, j’aimerais rencontrer mes camarades de classe et discuter avec eux, m’intégrer davantage à la société canadienne et profiter d’une expérience universitaire normale.

Maria Tan

Étudiante de première année au certificat, neurosciences
Manitoba Institute of Trades and Technology
De Quezon City, aux Philippines
Actuellement à Winnipeg, au Manitoba

Lorsque j’ai décidé de venir étudier au Canada, j’ai choisi de m’installer à Winnipeg, car ma sœur et sa famille y vivaient déjà. De fait, j’habite maintenant avec eux, et cela m’a beaucoup aidée cette année. Je suis loin de mes parents, mais j’ai la chance de ne pas être seule et de passer du temps avec ma sœur, son mari, mes nièces et mon neveu.

J’ai parfois du mal à concilier les cours, le travail et les nombreuses priorités. Aux Philippines, je n’avais qu’une occupation à la fois. En période universitaire, je me consacrais exclusivement à mes études. Maintenant, je mène de front mes études et deux emplois à temps partiel. Mais c’est agréable d’être ici et d’évoluer dans ce nouvel environnement. Je travaille dans une école primaire et une pharmacie, et je suis tous mes cours en ligne.

Je détiens déjà un baccalauréat en cinéma, mais je voulais aussi acquérir une formation en affaires et en marketing. Je me suis donc inscrite à ce cours d’un an. J’irai peut-être à l’Université de Winnipeg l’année prochaine. Je crois qu’il y a toujours des choses à apprendre dans la vie et qu’on ne doit jamais arrêter de le faire. Certains aspects des cours en ligne sont toutefois difficiles. Les rencontres en ligne durent habituellement une heure environ, puis nous pouvons occuper le reste de notre temps à discuter entre nous ou à étudier chacun de son côté. Le fait de ne pas pouvoir étudier avec ses camarades de classe ou de socialiser avec ses amis peut créer un fort sentiment d’isolement. Par contre, je n’ai plus de long trajet à faire, ce qui est positif. Je peux me lever quelques minutes avant mon cours et me connecter à la plateforme, sans perdre une heure à m’y rendre en autobus.

En général, mon établissement a su répondre aux besoins de ses étudiants, mais j’ai eu un peu de mal à obtenir une lettre pour confirmer à la compagnie aérienne que j’avais une raison de venir ici. J’ai dû envoyer un courriel à l’Université et lui fournir des copies des lettres que des établissements de l’Ontario et de la Colombie-Britannique remettaient à leurs étudiants. Malgré tout, la réponse tardait. J’ai reçu ma lettre la veille de mon vol, ce qui m’a causé un certain stress. Il s’agit bien sûr de mon expérience personnelle, mais j’ai l’impression que l’établissement aurait pu m’offrir un meilleur soutien.

Malgré tout, j’ai de la chance. Après avoir proposé ma candidature dans plusieurs magasins, j’ai trouvé un emploi. J’ai beaucoup de choses à gérer simultanément, mais les difficultés que j’ai éprouvées aux Philippines me rappellent que le jeu en vaut vraiment la chandelle. Lorsqu’on a un rêve, il faut travailler fort pour qu’il se concrétise.

Rédigé par
Emily Baron Cadloff & Andréanne Apablaza
Emily Baron Cadloff est une rédactrice établie à Halifax. Andréanne Apablaza était rédactrice/réviseure francophone pour Affaires universitaires en 2019-2020.
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