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Conseils carrière

Comment tirer un maximum de l’été pour rédiger?

par SARA MATHIEU-C | 08 AOÛT 16

Cet article a été publié à l’origine sur le site Web Thèsez-vous.

Ce billet aurait très bien pu s’intituler Avez-vous vu passer l’été?. Ce fut ma première pensée ce matin, alors que je constatais que le mois d’aout était bel et bien entamé. Nettement plus rapidement que mon dernier paragraphe, par ailleurs. À défaut de n’avoir pas su profiter de juin et juillet comme il se doit, voici quelques éléments clés pour tirer un maximum de ce dernier mois d’été et rédiger, enfin!

Ce n’est pas une formule magique, mais un petit mode d’emploi pour l’organisation d’un #ThèsezVousMaison, chez soi, au chalet, chez vos parents, dans la cabane du petit cousin réquisitionnée pour la cause: votre mémoire, votre thèse, un article qui tarde, une demande de bourse qui presse, la huitième version (finale!) de ce rapport d’activité.

1) Planifiez un horaire rigide, que vous respecterez à la minute près
C’est une façon concrète de s’engager dans la rédaction, en découpant la journée en cases horaires déterminées à l’avance, chacune associée à des objectifs de rédaction précis. L’idée est de diviser votre journée en périodes réalistes plutôt que d’inscrire à votre agenda RÉDACTION pour la journée entière, comme si ça allait se dérouler pendant 12 heures sans arrêt, comme si les majuscules y changeaient quelque chose…

Bonus Pourquoi ne pas s’inspirer de l’horaire des retraites Thèsez-vous? qui, tranquillement, semble faire ses preuves! Remplacez simplement les ateliers par des discusions thématiques entre étudiant.e.s et les activités en plein air par votre loisir préféré.

2) Prévoyez vos pauses et ce qu’elles impliquent en matière de ravitaillement réel et spirituel 
La veille de votre journée de rédaction, planifiez à l’avance vos repas et collations. L’idée est de ne pas perdre de précieux temps de rédaction et, surtout, ne pas utiliser la nourriture comme excuse à la procrastination. De même, allouez-vous des pauses réelles qui n’impliquent pas d’écran (dans le doute, précisons que le cellulaire EST un écran). Bouger reste l’idéal. Sortez dehors, faites votre lavage avec énergie, trouvez-vous une marelle! L’important est de s’y remettre ensuite, ce pourquoi il est préférable de se fixer un temps de pause et, plus essentiellement, le respecter.

Bonus L’heure qui suit le diner semble être LE moment pour se dégourdir, retrouver de l’énergie et ne pas sombrer dans la démotivation de l’après-midi, caractérisée par des images persistantes d’apéro en terrasse. Offrez-vous une heure complète de pause, sans culpabilité.

3) Organisez votre cadre de rédaction en conséquence
Votre cadre de rédaction doit favoriser la concentration. Pensez au son (des bouchons? des écouteurs?), à la lumière (suffisante et naturelle de préférence), à l’ergonomie (pourquoi ne pas vous installer pour rédiger une partie de la journée debout?), à la disponibilité des outils (livres, articles, bloc notes sous la main pour inscrire les idées à ne pas oublier, mais qui n’ont rien à voir avec votre rédaction). Si vous rédigez dans un espace où il est possible de vous déranger (au travail, auprès de votre famille, dans un espace public), assurez-vous pour que votre isolement symbolique est clair, annoncé et respecté (ceux, celles qui vous aiment comprendront).

Bonus Au moment où vous vous dites « J’ai besoin d’Internet pour aller chercher des articles », doutez de vous-même. Il sera toujours préférable de se déconnecter, que ce soit via votre ordinateur ou votre cellulaire (à noter: le mode vibration n’est pas synonyme de déconnexion). C’est ardu, certes, mais très payant au final. Offrez-vous la quiétude d’un « blitz » sans interruption.

4) Trouvez-vous des âmes sœurs (réelles ou virtuelles)
L’une des leçons tirées de l’expérience des retraites Thèsez-vous? est l’effet positif du groupe sur la motivation. N’hésitez pas à vous allier d’étudiantes qui vivent des défis similaires pour rédiger en chœur. Il apparait essentiel de déconstruire cette représentation de la rédaction qui se veut inévitablement souffrante et solitaire. Au contraire, la solidarité silencieuse qui s’installe lorsqu’on rédige à plusieurs supporte et pousse à persévérer lorsque la motivation s’effrite.

Bonus Vous avez déjà participé à Thèsez-vous? Contactez d’ancien.ne.s participant.e.s pour des périodes hebdomadaires et collectives de rédaction non négociables. L’idée est de profiter du fait qu’il est souvent plus facile de respecter un engagement envers ses pairs qu’envers soi-même.

Enfin, s’il est douloureux de rédiger en été, ce serait malhonnête de ne pas en reconnaitre ses réels avantages: On a très rarement froid aux extrémités, on peut rédiger dehors, on débute généralement après que le soleil se lève et termine avant qu’il ne se couche et personne ne semble répondre à ses courriels, invalidant la façon par excellence de procrastiner. On élimine le « je débute dès que j’ai répondu à mes courriels ».

En espérant que vous saurez profiter de ces quelques astuces, bonne rédaction et n’hésitez pas à nous envoyer vos photos #ThèsezVousMaison. On est curieux, curieuse, et ça motive les troupes!

On souligne au passage que le calendrier des retraites Thèsez-vous? est maintenant accessible pour l’automne 2016! Soyez des nôtres dès la prochaine édition (2-4 septembre). La période d’inscription en ligne débute lundi, 8 aout (9h). Seulement 40 places, ne tardez pas trop!

Sara Mathieu-C. est doctorante en psychopédagogie, Université de Montréal et cofondatrice de @ThesezVous.

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