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En Marge

Tenons-nous en aux faits

À l’occasion de la rentée, l’AUCC publie quelques faits saillants sur les universités.

par LÉO CHARBONNEAU | 21 SEP 12

L’été dernier, en prévision de la vague d’articles sur la rentrée scolaire qui allait déferler dans les médias, l’Association des universités et collèges du Canada a préparé une liste pratique de « faits saillants » pouvant être utilisés par les universités dans leurs messages aux médias.

Ce genre d’exercice me fascine car, bien sûr, les faits sont soigneusement sélectionnés pour créer une « bonne histoire ». Je le dis sans aucun cynisme, parce que, effectivement, l’histoire que racontent ces faits est très convaincante. Si vous souhaitez nous faire part de faits qui pourraient ajouter une nuance à ceux-ci, n’hésitez pas à le faire.

Le président-directeur général de l’AUCC, Paul Davidson, s’est servi de certains de ces faits à bon escient pour écrire une lettre ouverte dans le Globe and Mail le jour de la Fête du travail. Sa lettre s’intitule « University is still the surest path to prosperity » (Les études universitaires sont le moyen le plus sûr d’accéder à la prospérité).

Parmi les faits saillants distribués par l’AUCC, celui qui semble avoir eu le plus d’effet énonce que quatre étudiants sur 10 terminent leurs études sans dette. Une donnée qui n’est certainement pas très répandue dans le grand public. Le Globe and Mail a publié à ce sujet un article intitulé « The good news? Almost half of all students graduate debt-free » (La bonne nouvelle? Près de la moitié des étudiants terminent leurs études sans s’endetter).

L’AUCC ajoute : Près du tiers des étudiants qui terminent leurs études avec une dette doivent moins de 12 000 $, et la dette moyenne des autres se situe à 26 700 $, avec une médiane de 23 500 $.

Voici la liste des faits saillants de l’AUCC :

Plus de un million de Canadiens font des études universitaires au premier cycle – un nombre record.

En 2011, les effectifs au premier cycle (à temps plein et à temps partiel) dépassaient le million (1 015 000) pour la toute première fois. Depuis 2000, le nombre d’étudiants au premier cycle au Canada a augmenté de près de 44 pour cent.

Les effectifs aux cycles supérieurs ont augmenté de plus de 80 pour cent depuis 2000.

Les effectifs à temps plein aux cycles supérieurs au Canada sont passés de 81 000 en 2000 à près de 148 000 en 2011.

En 2011, le nombre d’étudiants étrangers inscrits dans les universités canadiennes a augmenté pour la 16e année consécutive.

Les effectifs étrangers à temps plein ont augmenté de plus de 11 pour cent depuis 2010. On comptait 25 000 étudiants étrangers au Canada en 1995 comparativement à plus de 100 000 en 2011. Ces étudiants proviennent de plus de 200 pays.

L’impact culturel et économique des étudiants étrangers au Canada est immense.

Les étudiants venus du monde entier contribuent en salle de classe à enrichir l’expérience d’apprentissage des étudiants canadiens par leurs perspectives mondiales, leurs cultures et leurs langues. Selon un rapport publié par le gouvernement fédéral en juillet 2012, les étudiants étrangers au Canada génèrent 81 000 emplois, injectent près de huit milliards de dollars dans l’économie et plus de 445 millions de dollars en revenus pour le gouvernement.

La demande pour une formation universitaire est grande et continue de croître.

Le gouvernement fédéral estime que 70 pour cent des emplois qui seront créés au cours de la prochaine décennie exigeront une formation postsecondaire. L’AUCC estime qu’en 2020, il y aura près de 2,1 millions d’emplois de plus pour les diplômés universitaires qu’en 2010.

Les diplômés universitaires ont, dans l’ensemble, un revenu et une stabilité d’emploi supérieurs à ceux des personnes qui ne possèdent pas de formation universitaire.

Au cours de leur vie active, les diplômés universitaires gagneront généralement 1,3 million de dollars de plus que les personnes ayant seulement terminé leurs études secondaires. Le revenu à vie des bacheliers est supérieur de un million de dollars à celui des gens de métier ou des diplômés des collèges qui travaillent à plein temps.

Il y a davantage d’emplois pour les diplômés universitaires — même en période économique difficile.

Quatre étudiants sur 10 terminent leurs études sans dette. Près du tiers des étudiants qui terminent leurs études avec une dette doivent moins de 12 000 $, et la dette moyenne des autres se situe à 26 700 $, avec une médiane de 23 500 $.

L’AUCC affichera les faits saillants sur son site Web, avec références. Lorsque ce sera fait, j’ajouterai un lien dans une mise à jour ci-dessous.

À PROPOS LÉO CHARBONNEAU
Léo Charbonneau
Léo Charbonneau is the editor of University Affairs.
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