Liberté universitaire
Protéger la liberté académique, soit. Mais quelle liberté, et à quel prix?
Le débat sur la pertinence d’adopter une loi sur la liberté académique au Québec ne date pas d’hier, il remonte au moins à la Révolution tranquille.
Si certains se réjouissent de l’approche privilégiée, d’autres la jugent inadaptée.
La liberté d’expression et la liberté académique sont-elles immuables ou tombées du ciel?
Les qualités ne manquent pas au rapport Cloutier, si ce n’est que d’avoir manqué une occasion en or d’offrir des compromis ne serait-ce que conceptuels.
Comment baliser la liberté académique qui devrait être sans entrave, illimitée et inaliénable?
Le rapport du comité sur la liberté académique de l’Université d’Ottawa n’est que le dernier d’une longue liste de rapports qui ratent l’occasion d’élever le débat à un cran plus élevé.
La liberté académique permet de réfléchir sur tous les sujets, mais un universitaire peut-il alimenter une théorie raciste?
Pas de consensus sur l’issue que devraient avoir les travaux du comité se penchant sur la reconnaissance de la liberté académique au Québec.
La liberté de l’enseignement universitaire n’appartient pas à un seul groupe au sein de la communauté.
Qu’advient-il de la liberté universitaire des étudiants?
Ce n’est pas parce que les professeurs peuvent utiliser le « mot en n » qu’ils doivent le faire.
Un cours en ligne est maintenant offert par l’Université TÉLUQ sur les normes, les fondements et les enjeux de la liberté d’expression.
Nous tendons à nous concentrer sur les droits qui sont associés à la liberté universitaire plutôt que sur la raison pour laquelle elle existe en premier lieu.
La question des limites de la liberté d’expression sur les campus continue de diviser les Canadiens.
Cette notion clé est soumise à certaines conditions, en théorie comme en pratique.