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Canada et États-Unis : une rivalité sportive de longue date

Les programmes U Sports évoluent pour mieux répondre aux besoins des étudiant.e.s-athlètes universitaires canadien.ne.s.
par JUDY OWEN
06 MAR 24

Canada et États-Unis : une rivalité sportive de longue date

Les programmes U Sports évoluent pour mieux répondre aux besoins des étudiant.e.s-athlètes universitaires canadien.ne.s.

par JUDY OWEN | 06 MAR 24

Ayant grandi à Gatineau, au Québec, en jouant au basketball, Océane Kounkou a longtemps espéré que son talent la mènerait à une formation universitaire, puis à une carrière de joueuse professionnelle. Son objectif était d’être acceptée dans l’un des meilleurs établissements membres de l’Association nationale du sport universitaire (NCAA), aux États-Unis, mais elle était également ouverte à faire ses études dans une université canadienne membre de U Sports.

Elle a fini par vivre l’expérience universitaire des deux côtés de la frontière.

Mme Kounkou a passé deux saisons à évoluer devant les grandes foules énergiques de l’Université de Buffalo, mais l’approche commerciale du programme de Division I n’a pas répondu à ses attentes en matière de développement.

Elle est donc passée à l’Université Carleton, qui lui a beaucoup mieux convenu. « À U Sports, j’ai pu profiter d’une meilleure courbe d’apprentissage et tisser des liens avec mes entraîneurs et
entraîneuses », explique l’arrière (shooting guard) de 25 ans, qui en est à sa troisième saison et à sa dernière année d’admissibilité à l’Université Carleton.

Mme Kounkou est l’une des milliers d’étudiant.e.s-athlètes canadien.ne.s à avoir choisi les États-Unis après avoir excellé sur le plan sportif au secondaire. Selon les plus récentes statistiques de la NCAA, en 2021-2022, 3 160 Canadien.ne.s ont évolué dans un programme de Division I, où la compétition est la plus relevée et les établissements offrent le plus de bourses sportives. En outre, 1 248 étudiant.e.s de chez nous ont évolué en Division II, où les établissements offrent généralement des bourses sportives partielles. Au fil des ans, ces chiffres et leurs répercussions sur les programmes sportifs universitaires canadiens ont soulevé bien des questions.

Assiste-t-on à un exode des talents qui nuit à la compétitivité des universités membres de U Sports? Les établissements de la NCAA offrent-ils de meilleures expériences et possibilités? Que fait-on pour garder davantage d’athlètes canadien.ne.s au pays?

Les réponses sont complexes et tiennent à des différences à la fois fondamentales et financières. La NCAA regroupe plus de 1 100 établissements membres dans trois divisions et compte plus de
500 000 athlètes qui évoluent dans 24 sports. À elle seule, la Division I compte plus de 350 établissements et 190 000 athlètes.

« Bien évidemment, nous faisons en sorte que nos règlements et nos horaires sportifs favorisent la réussite scolaire de nos étudiant.e.s-athlètes. C’est très important. »

De son côté, U Sports réunit 15 500 étudiant.e.s-athlètes qui évoluent dans 57 universités réparties dans quatre conférences. Selon Charlie Baker, président de la NCAA, les budgets des sports dans la Division I oscillent entre 5 millions de dollars américains et 250 millions de dollars américains; 32 établissements dépensent plus de 50 millions de dollars américains annuellement et 59 autres dépassent les 100 millions de dollars américains. Des chiffres qui sont complètement impensables pour les universités de U Sports.

« Nos dépenses constituent une toute petite fraction de ces chiffres; c’est sans commune mesure, affirme William Moylan, directeur, sport d’excellence à l’Université de Montréal (U de M). Notre budget total est bien en deçà de la barre des 5 millions de dollars. »

Équilibrer les changements

Le Canada a la réputation de privilégier les études aux sports, mais Pierre Arsenault, chef de la direction de U Sports, affirme que les universités tentent de garder un équilibre entre les deux. « Bien évidemment, nous faisons en sorte que nos règlements et nos horaires sportifs favorisent la réussite scolaire de nos étudiant.e.s-athlètes. C’est très important. »

« Nous accordons la priorité à l’éducation, mais nous proposons aussi une expérience sportive très enrichissante et transformatrice. Nous voulons que les deux volets soient d’une qualité exceptionnelle », poursuit-il.

M. Moylan souligne que l’U de M veut offrir à ses 550 étudiant.e.s-athlètes une « expérience globale », axée sur la réussite scolaire, le développement sportif et l’acquisition de compétences en leadership. « Ce sont des athlètes d’un établissement de renom, qui participeront à des formations sur le leadership et seront entouré.e.s de leaders. À leur sortie de l’université, elles et ils seront des humain.e.s d’exception. »

Au fil du temps, U Sports a mis à l’essai et adopté des changements pour tenter de garder les étudiant.e.s-athlètes canadien.ne.s au pays. Elle a notamment modifié son règlement sur le rapatriement en 2014 afin d’éviter de pénaliser les athlètes canadien.ne.s qui s’inscrivent dans un établissement de U Sports après un passage dans la NCAA. L’automne prochain, des exigences scolaires potentiellement restrictives seront éliminées en première année. Un projet d’augmentation des bourses pour les joueuses de hockey a également été mis à l’essai. Malgré tout, il est parfois difficile de convaincre une jeune personne influencée par les images de fanfares, de foules en délire et d’étudiant.e.s qui signent des contrats professionnels que projettent la NCAA.

Des choix personnels

Mme Kounkou est l’une de ces athlètes qui ont profité du changement au règlement sur le rapatriement après que son expérience dans la NCAA n’a pas comblé ses attentes. Avant ce changement, les étudiant.e.s-athlètes canadien.ne.s qui jouaient dans la NCAA devaient attendre un an avant de pouvoir compétitionner dans un établissement canadien.

Née en France, Mme Kounkou a obtenu un diplôme du Collège Dawson, à Montréal. Puisqu’une seule université de U Sports a manifesté de l’intérêt pour l’accueillir, elle a participé à un camp d’été à l’Université de Buffalo. Quand on lui a offert une bourse sportive complète, couvrant les droits de scolarité, les frais connexes, l’achat de livres et les frais de résidence et de repas, elle a choisi l’option qui, selon elle, lui permettrait de réaliser son rêve d’être basketteuse professionnelle à l’étranger.

Au moment de prendre sa décision en 2018, les Bulls de Buffalo venaient de conclure leur saison avec une place en huitièmes de finale du championnat national (le « March Madness »). En 2018-2019, l’équipe a accédé à la ronde des 32, mais Mme Kounkou, alors une recrue, n’a pas joué. « Quand on est aux États-Unis, on saisit bien le volet divertissement et l’aspect financier du sport, remarque-t-elle. La NCAA est vraiment gérée comme une entreprise; l’approche du sport y est complètement différente. »

« Je n’avais aucune dette en entrant à l’université et je n’en avais pas plus quand j’en suis ressorti. »

C’est une approche qui a des inconvénients. On recrute les athlètes pour évoluer à des positions précises et on s’attend à de l’excellence, un peu comme chez les professionnel.le.s, dit-elle. Les entraîneurs et entraîneuses veulent également des résultats. « Elles et ils ont besoin de gagner des matchs pour pouvoir signer leur prochain contrat. On ne voit pas vraiment cela au Canada. »

Après être revenue au Québec pendant la pandémie de COVID-19, elle a décidé de passer à une université de U Sports. L’Université Carleton lui a offert une bourse d’études sportives complète, l’équivalent canadien d’une bourse sportive aux États-Unis.

Une telle bourse peut couvrir les droits de scolarité et obligatoires pour l’année scolaire, mais cela dépend de la conférence. Sports universitaires de l’Ontario, par exemple, limitait sa bourse à 4 500 dollars, une somme qui est passée à 5 000 dollars en 2023-2024.

Mme Kounkou, qui fait une majeure en communications, a réussi à payer le reste de ses droits de scolarité et de ses dépenses grâce à une bourse et à un prêt. Elle a aidé les Ravens à remporter leur 17e titre U Sports en basketball féminin. « Avec notre compétitivité, notre talent et notre maîtrise technique, nous pourrions vaincre certaines équipes américaines », conclut-elle.

Nic Demski (à gauche), receveur de passes des Blue Bombers de Winnipeg, et Brady Oliveira, porteur de ballon, ont pris des chemins différents pour arriver à la même fin, soit d’être recrutés au sein d’équipes professionnelles de football. Photo courtoisie de Cameron Bartlett/Winnipeg Blue Bombers.

Le parcours vers les pros

Le porteur de ballon Brady Oliveira et le receveur de passes Nic Demski avaient le même objectif, soit de jouer au football professionnel, mais les deux athlètes de Winnipeg ont pris deux chemins différents pour y arriver.

Ni l’un ni l’autre ne regrette son choix.

M. Oliveira voulait passer par une équipe de Division I de la NCAA, car selon lui, le niveau de jeu qu’on y trouve lui permettrait davantage de se faire remarquer par des dépisteurs et dépisteuses de la Ligue nationale de football (NFL). Il voulait également obtenir une bourse sportive complète afin d’éliminer tout fardeau financier pour sa famille.

L’Université du Dakota du Nord (UND) a été la seule équipe de Division I à lui offrir une telle bourse en 2015. On parle d’une somme de plus de 30 000 dollars américains par année (les droits de scolarité peuvent être deux fois plus chers pour les étudiant.e.s de l’étranger). « Je n’avais aucune dette en entrant à l’université et je n’en avais pas plus quand j’en suis ressorti », se réjouit-il.

Il a terminé son parcours universitaire au septième rang de l’histoire de son université pour les verges au sol, mais aucune équipe de la NFL ne l’a repêché. Les Blue Bombers de Winnipeg l’ont toutefois sélectionné au 14e rang du repêchage 2019 de la Ligue canadienne de football (LCF). M. Oliveira a atteint de nouveaux sommets en 2023 : il a mené la LCF pour les verges au sol (1 534) et a été nommé joueur canadien par excellence. Il a également été finaliste pour le titre du joueur par excellence de la ligue, qui compte neuf équipes.

Jouer dans une équipe de Division I ou II est une « occasion spéciale » pour les athlètes canadien.ne.s, affirme-t-il. « Ces établissements consacrent énormément d’argent et de ressources à leurs programmes sportifs. »

M. Demski, pour sa part, a choisi une université membre de U Sports. Son père l’a emmené à des camps de football d’établissements de la NCAA, comme l’Université du Nebraska, l’Université du Minnesota et UND. Seule UND était prête à lui faire une offre, mais le personnel entraîneur voulait le transformer en secondeur. Pendant sa carrière à l’école secondaire Oak Park, à Winnipeg, il était quart-arrière, porteur de ballon et, à l’occasion, receveur de passes. « Je n’avais jamais de ma vie occupé un rôle défensif et je leur ai dit qu’un tel changement ne m’intéressait pas. On ne m’a alors plus parlé de bourses. »

Il a ensuite accepté une bourse d’études sportives complète des Bisons de l’Université du Manitoba. « C’était à l’époque où les regards de la NFL commençaient à se tourner de plus en plus vers les joueurs de U Sports. J’ai donc tenté ma chance et décidé de jouer ici. »

Après que le personnel entraîneur des Bisons a décidé de développer son talent de receveur, M. Demski a été repêché au 6e rang par les Roughriders de la Saskatchewan de la LCF en 2015. Il a porté les couleurs des Roughriders pendant deux saisons avant de signer un contrat avec les Blue Bombers en 2018. Il a cumulé 1006 verges par réception en 2023, un sommet en carrière. M. Oliveira et lui ont également écrit une page d’histoire de la LCF en devenant le premier duo de joueurs canadiens à obtenir plus de 1000 verges au sol et par réception pour la même équipe dans la même saison.

« La NCAA est vraiment gérée comme une entreprise; l’approche du sport y est complètement différente. »

« Je suis très reconnaissant envers toutes les personnes qui m’ont entraîné, souligne M. Demski. À l’Université du Manitoba, on a fait bon usage de mes forces, ce qui m’a aidé à changer de position pour faire briller mon talent. »

Selon lui, le niveau de jeu de U Sports ne souffre pas énormément du fait que de nombreux excellents footballeurs canadiens traversent la frontière pour jouer dans la NCAA. « Il y a encore beaucoup de talents ignorés, car en jouant dans les écoles secondaires canadiennes, ces athlètes n’ont pas les mêmes occasions de se faire remarquer. »

Lorsqu’on lui demande ce que U Sports pourrait faire pour garder plus d’athlètes de haut niveau au Canada, M. Demski mentionne le financement. « Les bourses sportives complètes sont un facteur d’attrait majeur de la NCAA. Mais je sais que c’est beaucoup demander. Bien souvent, quand on n’a pas beaucoup d’argent ou qu’on ne veut pas s’endetter, on est obligé de fréquenter l’université de sa région pour ne pas avoir à payer pour le logement et des choses du genre. »

Il ajoute que l’augmentation des sommes pourrait être flexible. « Peut-être que ce n’est pas chaque athlète qui recevrait une bourse complète, mais au moins quelques-un.e.s, afin d’assurer une meilleure répartition des talents partout au Canada. »

Un système « éthique »

Au Canada, les bourses d’études sportives ont toujours été controversées. Il y a un plafond des dépenses. Chaque équipe peut octroyer des bourses à un maximum de 75 % de son effectif qui participe à un championnat. Une équipe de football compte 48 joueurs alors que les équipes de basketball masculin et féminin comptent 12 joueurs ou joueuses chacune. Le plafond est divisé en unités de bourse. Chaque unité correspond aux droits de scolarité et aux frais afférents d’un.e étudiant.e à temps complet. La moyenne des droits de scolarité au Canada s’élève à 6 834 dollars. Chaque établissement peut fractionner ses unités à sa discrétion. Si les droits et les frais d’un.e athlète sont de 7 000 dollars, elle ou il pourrait recevoir une unité de bourse. Une autre unité pourrait être divisée en deux, de sorte qu’un.e athlète reçoive 4 000 dollars et un.e autre, 3 000 dollars.

Cela dit, les universités canadiennes ont rarement les montants nécessaires provenant du financement, de dons et de collectes de fonds pour permettre à leurs programmes sportifs de distribuer les sommes maximales permises.

« Nous ne pourrions pas fonctionner dans un système où tous nos établissements et tous nos sports dépenseraient jusqu’à leur plafond », observe M. Arsenault, qui est devenu chef de la direction de U Sports en juin 2022, après 13 ans en tant que directeur des sports et des loisirs de l’Université Mount Allison, au Nouveau-Brunswick.

M. Moylan indique que c’est le cas au Québec, puisque la moyenne des droits de scolarité est d’environ 3 800 dollars. Il ne voudrait toutefois pas que l’on adopte le modèle de bourses de la NCAA. « La façon de faire canadienne me semble plus éthique. Je ne dis pas que je suis contre le modèle américain, mais je crois que le nôtre fonctionne bien. Il clarifie les règles d’engagement et assure que nous concourons à chances égales. Aucune université ne dispose d’un avantage car elle a plus de diplômé.e.s, plus d’argent ou plus de collectes de fonds. »

Le directeur, sport excellence à l’Université de Montréal, Willian Moylan, estime que l’attribution des bourses sportives au Canada est plus éthique que celle des États-Unis. Photo courtoisie de James Hajjar.

Projet pilote pour le hockey

En 2014, U Sports a lancé un projet pilote de cinq ans pour le hockey féminin. L’objectif : déterminer si une bonification des bourses d’études sportives infléchirait le nombre de joueuses d’élite optant pour la NCAA. À l’époque, environ 400 Canadiennes portaient les couleurs d’une équipe universitaire américaine. Dans le cadre de ce projet à participation volontaire, les universités pouvaient augmenter le montant d’une bourse pour qu’elle couvre, en plus des droits de scolarité et des frais afférents, l’hébergement et les repas. Le nombre d’unités était tout de même limité.

Le projet a été prolongé de deux ans afin de recueillir plus de données, mais comme l’adhésion n’était pas au rendez-vous, il a été abandonné en septembre 2022. « Ça n’a pas changé la donne au point où on pouvait affirmer hors de tout doute qu’il y avait un fort lien de cause à effet », explique M. Arsenault en précisant qu’à la conclusion du projet, le nombre de joueuses canadiennes évoluant dans la NCAA était d’environ 375. Selon les statistiques de la NCAA, en 2021-2022, 305 hockeyeuses canadiennes ont joué en Division I et 13 autres en Division II. Les données pour la Division III, dont les équipes n’offrent pas de bourses sportives, n’ont pas été incluses.

« Nous accordons la priorité à l’éducation, mais nous proposons aussi une expérience sportive très enrichissante et transformatrice. »

Howie Draper, entraîneur de longue date, aurait préféré que le projet devienne permanent. M. Draper a entraîné l’équipe de hockey féminin de l’Université de l’Alberta pendant 26 ans avant de prendre congé l’automne dernier pour diriger l’équipe de New York de la nouvelle Ligue professionnelle de hockey féminin. Il estime que grâce au projet pilote, il a pu recruter quatre ou cinq joueuses de grand talent en leur offrant des bourses bonifiées.

« La plupart d’entre elles auraient croulé sous les offres d’universités américaines, alors je suis certain que c’était un aspect très important pour elles, analyse celui qui a mené les Pandas à huit titres nationaux. En leur offrant plus d’argent, nous leur avons fourni une autre option. Auparavant, nous n’aurions même pas fait partie du portrait pour bon nombre de joueuses et leurs familles. »

Son programme n’a pas reçu de fonds supplémentaires, mais a plutôt réparti les sommes à sa disposition pour bonifier les bourses. M. Draper a également constaté des différences sur la glace. « Notre ligue, la conférence Canada Ouest, est devenue plus forte. Nous avions un peu plus de profondeur en matière de talent. »

Le règlement sur le rapatriement a contribué à ramener des athlètes canadien.ne.s au pays, mais M. Draper est d’avis qu’il faut d’abord empêcher que ces athlètes s’exilent et demeurent ensuite aux États-Unis pour de bon. « À l’Université de l’Alberta, nous voulons développer autant l’athlète que la personne. Nous aidons ces jeunes gens à devenir des leaders et à contribuer de manière positive à la société. »

D’autres changements à venir

U Sports instaurera d’autres changements afin de faciliter la vie des athlètes qui veulent fréquenter une université canadienne. À partir de 2024-2025, les étudiant.e.s qui s’inscrivent à une université membre pour la première fois pourront jouer et recevoir une bourse d’études sportives, à condition de s’inscrire dans un programme menant à un diplôme. On remplace ainsi la politique qui exigeait que les étudiant.e.s aient une moyenne de 80 % à leur dernière année du secondaire ou du cégep pour le Québec et maintiennent une moyenne de 60 % lors de leur première année d’études pour pouvoir recevoir une bourse.

« Nous reconnaissons ainsi que tout le monde ne vient pas du même milieu et n’a pas un réseau de soutien qui favorise le respect de certaines exigences scolaires », explique M. Arsenault. Les règlements sur la répartition des bourses d’études sportives changeront également en 2024-2025. Les universités devront distribuer au moins 45 % des unités de bourses aux athlètes masculins et au moins 45 % aux athlètes féminines. Elles pourront distribuer le 10 % restant à leur discrétion.

« Nous rivalisons avec les autres systèmes pour ce qui est des investissements dans la professionnalisation du personnel entraîneur, les services de soutien aux étudiant.e.s-athlètes, les installations et les aires d’entraînement, conclut M. Arsenault. Nous avons maintenant l’occasion de rendre U Sports aussi attrayante que possible pour les athlètes de notre pays. »

Rédigé par
Judy Owen
Établie à Winnipeg, Judy Owen est une journaliste sportive indépendante.
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