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Actualités

COVID-19 : mises à jour archivées – mai 2021

par AFFAIRES UNIVERSITAIRES | 31 MAI 21

lundi 31 mai

Retour du congrès de la Fédération des sciences humaines

Après avoir été annulé l’an dernier en raison de la pandémie, le congrès annuel de la Fédération des sciences humaines est de retour cette année et bat actuellement son plein. Organisé en collaboration avec l’Université de l’Alberta, le congrès accueille près de 6 000 participants, propose 1 600 événements et se terminera le 4 juin prochain.

Le point sur la rentrée universitaire de l’automne au Québec

La ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann tiendra aujourd’hui (31 mai) en après-midi une conférence de presse au sujet de la rentrée universitaire et collégiale de cet automne. Elle sera accompagnée du directeur national de santé publique, Horacio Arruda.

Vaccination obligatoire à London

Les étudiants souhaitant séjourner dans les résidences universitaires de l’Université Western de London devront avoir reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, rapporte Radio-Canada.

Les étudiants n’ayant pas eu l’occasion de se faire vacciner avant d’emménager auront toutefois droit à un délai de deux semaines pour le faire.

« La santé publique de Middlesex-London appuie tous les efforts pour accroître le taux de vaccination, particulièrement dans les lieux d’hébergement collectif, comme les résidences d’établissements postsecondaires », a déclaré le médecin hygiéniste de la région, Chris Mackie.

L’Université de Western devrait proposer un modèle d’enseignement en présentiel à l’automne, tout en continuant de suivre certaines mesures, comme le port du masque et la distanciation physique.

Le monde du travail : à repenser après la pandémie

Une étude menée par la professeure de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal Tania Saba et rassemblant 6 000 participants révèle que deux personnes sur trois aimeraient poursuivre le télétravail après la pandémie.

« Ce fut une grande révélation pour la plupart des travailleurs, incluant les gestionnaires, a souligné Mme Saba. Plus les gens ont expérimenté le télétravail au fil des mois, plus ils ont aimé ce mode d’organisation du travail qui est passé d’une situation d’urgence à une certaine normalité. »

S’ils sont intéressés à utiliser un mode de travail hybride, les participants à l’étude ont toutefois avoué qu’ils préféraient un cadre de travail organisé leur permettant de choisir les moments où ils travailleraient à distance ou à partir du bureau.

Parmi les points positifs du télétravail, on a noté « l’acquisition d’une plus grande autonomie, une aussi bonne productivité et la réappropriation du temps ». La diminution du temps de transport a également changé la donne pour plusieurs. Certains participants ont toutefois déploré le prolongement des journées de travail ou un milieu de télétravail peu adéquat. De manière générale, les participants à l’études estiment que le télétravail est une ressource importante et que de 65 à 70 pour cent de leurs tâches de travail pourraient être effectuées en télétravail en temps normal.

À la vue des résultats de son étude, Mme Saba croit que les employeurs auront à repenser certaines dimensions de leurs milieux de travail. Au lieu de forcer leurs employés à revenir sur leurs lieux de travail, la professeure juge qu’il serait plus judicieux de miser sur les avantages du télétravail afin de mettre sur pied un nouveau modèle de travail. « Compte tenu de l’engouement pour le travail à domicile, le télétravail va aussi devenir un enjeu compétitif pour l’attraction et la rétention du personnel », souligne-t-elle.

Jeudi 27 mai

Vers un retour à la normale en automne à Sherbrooke

La vice-rectrice de l’Université de Sherbrooke, Christine Hudon, a indiqué à La Tribune que la rentrée d’automne de l’Université risquait d’être beaucoup plus « éclatée » que celle de l’hiver dernier.

« Ce que l’on veut, c’est vraiment offrir une expérience entière aux étudiants qui va au-delà des cours. Nous allons suivre scrupuleusement les consignes de la Santé publique, mais nous sommes confiants qu’un nombre important d’activités vont reprendre sur nos campus », a déclaré Mme Hudon.

Ainsi, beaucoup d’activités seront proposées sur le campus, qui misera sur son abondance d’espaces verts. Les classes extérieures et certains lieux éphémères comme la chapelle des Petites Sœurs de la Sainte-Famille ou les anciens locaux de La Tribune pourraient par exemple être de retour.

L’Université s’attend également à un retour des étudiants internationaux, qui avaient été présents en moins grand nombre en 2020.

Le point sur la rentrée automnale à l’Université de Montréal

Dans une entrevue accordée à Michel C. Auger sur les ondes de Radio-Canada, le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, a confirmé que tous les étudiants pourraient être de retour en personne cet automne.

M. Jutras attend toutefois la confirmation de certains détails de la part de la Santé publique, notamment en ce qui concerne le port du masque et la distanciation entre les étudiants. Il a cependant souligné qu’il comptait être aussi permissif que possible, tout en respectant les directives gouvernementales.

Le recteur a indiqué que l’établissement ne se dirigerait pas vers un modèle hybride à distance. « L’Université de Montréal est une université où les choses se passent sur le campus », a-t-il insisté.

Certains éléments de l’enseignement à distance pourraient par contre être conservés s’ils sont jugés plus efficaces. « Les professeurs ont beaucoup appris, donc on ne veut pas éliminer cette innovation-là », a souligné M. Jutras.

Malgré la pandémie, le recteur a indiqué qu’il n’y avait pas eu d’augmentation du taux d’échec ou d’abandon des étudiants.

L’établissement n’exigera pas de preuve vaccinale pour ses étudiants ou ses membres, mais encourage fortement sa communauté à se faire vacciner.

Plus de jeunes femmes à l’université pendant la pandémie

On apprend dans un article de TVA Nouvelles que selon une étude réalisée par Statistique Canada le taux des jeunes femmes de 15 à 29 ans fréquentant un établissement postsecondaire a augmenté pour atteindre 32 pour cent au cours de la pandémie. En 2019-2020, il atteignait 29 pour cent.

En comparaison, les hommes ont surtout opté pour des programmes d’aide financière. Cette situation pourrait en partie s’expliquer par le plus grand nombre de jeunes femmes ayant perdu leur emploi en raison de la pandémie.

Jeudi 20 mai

Retour en classe potentiel des étudiants cet automne au Québec

Dans la foulée de l’annonce du premier ministre du Québec, François Legault, plusieurs secteurs d’activités entameront leur déconfinement et les universités de la province ne seront pas en reste.

Si tout se passe bien, un retour en présentiel de « tous les étudiants des cégeps et universités » devrait être possible à l’automne. « Pour la fin du mois d’août, si on atteint notre objectif de 75 pour cent de la population de 12 ans et plus complètement vaccinée, dans plusieurs lieux publics, on ne devra plus porter de masque et les cégeps et les universités ouvriront en présentiel », a déclaré M. Legault.

Bien que de nombreux étudiants soient satisfaits de cette annonce, certains craignent toutefois que les cours en ligne soient là pour rester, rapporte Le Journal de Montréal. Le président de l’Union étudiante du Québec, Samuel Poitras, indique ainsi que des étudiants appréhendent que certaines universités ne suivent pas les directives gouvernementales et conservent une offre de cours majoritairement en ligne.

« On a des craintes que certaines universités décident de faire à leur tête. C’est pour ça qu’on demande que [la ministre de l’Enseignement supérieur] Danielle McCann donne des consignes claires aux universités », souligne-t-il.

À l’Université Concordia, par exemple, il a été annoncé que les cours suivis par beaucoup d’étudiants risquaient d’être en ligne. L’Université Laval présentera quant à elle un modèle de cours hybride. Les deux universités ont déclaré qu’il était trop tôt pour déterminer en quoi l’annonce de mardi du premier ministre risquait de modifier leurs plans, mais qu’elles restaient à l’affût des directives gouvernementales.

L’Université du Québec à Trois-Rivières vise un mélange entre l’enseignement à distance et l’enseignement en présentiel pour l’automne, indique Radio-Canada. L’établissement prévoit aménager ses salles de classe en fonction d’une distance d’un mètre à respecter entre les étudiants.

L’Université du Québec à Montréal (UQAM) a de son côté dévoilé ses modalités d’enseignement avant l’annonce du premier ministre et offre donc pour l’instant des cours à majorité en ligne, rapporte La Presse. Le président du Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM, Michel Lacroix, a déclaré qu’il y avait eu un choix à faire pour « déterminer lesquels, parmi les quelque 3 500 cours de la session d’automne, pourraient se donner en pleine présence » et que l’annonce du gouvernement « remettait en question » ces démarches.

Une majorité de classes en personne à l’automne pour la Saskatchewan

On apprend dans un article de Radio-Canada que la Saskatchewan prévoit ouvrir ses salles de classe à une majorité d’étudiants à l’automne. Le port du masque et les gestes barrières seraient toutefois toujours obligatoires.

« Nous prévoyons que la plupart des cours seront donnés en personne et que la plupart des étudiants auront des activités en personne, mais ce ne sera pas le cas pour 100 pour cent des effectifs », a déclaré le vice-président associé de l’Université de la Saskatchewan et président de l’équipe d’intervention et de rétablissement en cas de pandémie, Darcy Marciniuk.

Les cours virtuels seront donc toujours au programme à l’automne. Si les impacts de la pandémie venaient à diminuer, une atténuation des mesures en place serait envisageable.

Pas de consensus pour la rentrée chez les universités ontariennes

Même si l’augmentation du rythme de la vaccination partout au pays est porteuse d’espoir, le cadre de la rentrée universitaire à l’automne n’est pas encore fixé en Ontario. Radio-Canada s’est entretenu avec plusieurs établissements de la province afin de connaître leurs intentions.

À l’Université de l’Ontario français, qui accueillera sa première cohorte d’étudiants à l’automne, on mise sur un enseignement à distance stimulant. Au lieu de simplement offrir des cours magistraux virtuels, l’établissement souhaite faire travailler ses étudiants en petits groupes et faire des rencontres de suivi en plus grands groupes. L’Université voudrait toutefois accueillir des étudiants en personne dès qu’il sera possible de le faire.

L’Université de Windsor, quant à elle, accueillera environ 10 pour cent de ses étudiants, soit entre 1 500 et 2 000 étudiants. L’établissement offrira un enseignement en personne, en ligne et hybride. Le nombre de places en résidence sera limité, tandis que la cohabitation sera interdite.

De son côté, l’Université de Toronto souhaite accueillir un certain nombre d’étudiants sur son campus pour la prochaine rentrée. « À partir de septembre, nous espérons que de nombreux cours, services aux étudiants et activités parascolaires pourront se dérouler en personne, à l’exception peut-être des rassemblements à grandes échelles », a déclaré l’un de ses porte-paroles par courriel.

Pour ce qui est de l’Université de Hearst, aucune décision n’a encore été prise.

Lundi 17 mai

Les finances des universités québécoises malmenées par la pandémie

Le Devoir rapporte que les universités québécoises ont connu des pertes de 100,7 millions de dollars l’an dernier en raison de la COVID-19. La diminution d’étudiants étrangers et les frais provoqués par la pandémie sont à l’origine de cette situation.

Sur les 18 universités québécoises, neuf présenteront des bilans dans le négatif, quatre un bilan équilibré et cinq seront dans le positif. L’Université du Québec à Montréal (UQAM) en particulier a été fortement affectée par la COVID-19, alors que l’université montréalaise affichera un déficit de 15,7 millions de dollars pour l’exercice 2021-2022. La « faible augmentation de l’effectif étudiant […] et la hausse des frais d’exploitation » expliqueraient en partie ce déficit, selon la vice-rectrice à l’administration et aux finances de l’UQAM, Sylvia Thompson.

De manière générale, le président du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI) et recteur de l’Université de Sherbrooke, Pierre Cossette, est toutefois optimiste quant à l’année 2021-2022. « La vaccination, pour nous, c’est vraiment très prometteur. Si tout le monde a reçu une ou deux doses à l’automne, on espère qu’il n’y aura plus de distanciation sur les campus », souligne-t-il, ajoutant que les inscriptions d’étudiants étrangers « s’annoncent en forte hausse pour l’automne prochain ».

2 000 infirmiers de plus en Ontario

Un investissement de 35 millions de dollars du gouvernement de l’Ontario permettra d’ouvrir de nouvelles places dans les programmes de formation en sciences infirmières au sein des établissements comptant sur une aide publique, et ce, en automne 2021 et en hiver 2022. À terme, ce montant devrait permettre à 1 130 infirmiers auxiliaires et 870 infirmiers autorisés de prêter main-forte au système de santé ontarien.

« Notre gouvernement s’est engagé à faire en sorte que les résidents des foyers de soins de longue durée reçoivent, en moyenne, quatre heures de soins directs par jour. Pour que cela devienne une réalité, des dizaines de milliers de nouveaux employés doivent être embauchés pour fournir ces soins – notamment des infirmières et infirmiers autorisés et des infirmières et infirmiers auxiliaires, a déclaré la ministre des Soins de longue durée, Merrilee Fullerton.

« Les Ontariens comptent sur la qualité exceptionnelle des soins que les professionnels de la santé fournissent dans les hôpitaux et les foyers de soins de longue durée. Les collèges et les universités sont des partenaires cruciaux dans notre objectif de fournir des soins de grande qualité aux résidents des foyers de soins de longue durée et à toute la population ontarienne », a quant à lui déclaré le ministre des Collèges et Universités, Ross Romano.

La Fondation de l’UQAM se réinvente durant la pandémie

Malgré la pandémie, les activités de la Fondation de l’UQAM sont plus florissantes que jamais. Dans un texte publié dans Le Devoir, on apprend que le montant des bourses distribuées par l’établissement a augmenté de 164 000 dollars cette année comparativement à l’année dernières, pour atteindre une somme de 2,3 millions de dollars. D’ici au mois de juin, ce seront d’ailleurs 519 bourses qui seront distribuées.

La directrice générale de la Fondation, Michelle Niceforo, s’est d’ailleurs dise surprise du caractère humain qu’a revêtu la dernière cérémonie de remises de bourses. « Un déclic s’est opéré. En discutant avec les lauréats, les donateurs ont pu constater toute l’ampleur de leur contribution. Par exemple, une donatrice qui s’implique depuis 15 ans a pu faire connaissance avec les personnes qui bénéficient de son soutien pour la première fois », a-t-elle observé.

La Fondation de l’UQAM a également mis sur pied, grâce au soutien de 830 donateurs, un fonds d’urgence de 300 000 dollars afin d’aider les étudiants en situation précaire.

Jeudi 13 mai

2,3 M$ investis à l’occasion de la Journée internationale des infirmières

En marge de la Journée internationale des infirmières et de la Semaine nationale des soins infirmiers, la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées du Canada, Carla Qualtrough, a annoncé le 12 mai des investissements de 2,3 millions de dollars pour soutenir les infirmiers formés à l’étranger.

Ainsi, cette somme qui sera versée au Progress Career Planning Institute, au Touchstone Institute et à l’Université McMaster servira notamment à aider les nouveaux arrivants à « décrocher des emplois de qualité plus vite, à faire progresser leur carrière, à subvenir aux besoins de leur famille et à redonner à la collectivité ».

« Notre financement aujourd’hui aidera les infirmiers formés à l’étranger à faire reconnaître leurs titres de compétences et à décrocher un emploi, et palliera la pénurie de personnel infirmier que nous vivons pendant la pandémie. Leur expérience et leur expertise gardera les Canadiens sains et saufs », a déclaré Mme Qualtrough.

La Semaine nationale des soins infirmiers se tient du 10 au 16 mai, alors que la Journée internationale des infirmières est le 12 mai, en l’honneur de l’anniversaire de Florence Nightingale.




Cas de COVID-19 à l’Université de Sherbrooke

Trois éclosions de COVID-19 sont en cours à l’Université de Sherbrooke, indique Radio-Canada. Au total, 16 cas ont été confirmés, la plupart dans les résidences et la Faculté de génie de l’Université.

« Les personnes qui se trouvent en isolement et les cas positifs sont regroupés dans un seul bloc des résidences, dans lequel personne ne peut entrer, sauf le personnel autorisé selon les consignes et les protocoles spécifiques en vigueur », a déclaré l’administration de l’Université, appelant du même coup les étudiants à faire preuve de vigilance.

La mémoire affectée par le confinement

Isabelle Rouleau, professeure du Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal, affirme que la mémoire a été mise à mal par le confinement. Le manque de stimulation et la routine auraient des impacts négatifs sur le cerveau et nuiraient à la mémorisation, selon la neuropsychologue.

La professeure avance que l’absence de plusieurs éléments de la vie quotidienne, qui ne peuvent être recréés en temps de pandémie, empêche l’entretien des capacités mémorielles. Elle donne en exemple les conversations autour de la machine à café pour les travailleurs et les échanges entre étudiants pendant les pauses de cours.

« Même si elles sont à priori insignifiantes, ces conversations non planifiées sont importantes pour la mémoire, souligne Mme Rouleau. Cela diversifie les sources d’informations qui se rendent jusqu’à nous. Il y a un partage. »

Celle qui est également chercheuse associée à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal doute aussi des bienfaits de l’enseignement à distance sur la mémoire des étudiants. Elle avance que puisque ceux-ci peuvent réécouter les cours en différé, ils semblent prendre moins de notes qu’en présentiel, ce qui a des répercussions. Mme Rouleau ajoute que la prise de note permet la synthétisation de l’information et a l’avantage de garder le cerveau actif.

« De manière générale, j’ai l’impression qu’il y a plus d’action dans les cours en présentiel que dans les cours en ligne. Il semble manquer dans la formation à distance tout l’enrobage de la vie en classe normale nécessaire à une bonne mémorisation et, dans ce contexte, ce ne sont pas des conditions optimales », déplore-t-elle.

Lundi 10 mai

Les 18-34 ans, les prochains à se faire vacciner au Québec

Les jeunes âgés de 18 à 34 ans, soit environ 1,4 millions de personnes au Québec, pourront prendre rendez-vous pour aller se faire vacciner dès cette semaine, rapporte Le Devoir.

 Pour l’instant, ce sont 42 pour cent des Québécois adultes qui ont reçu une première dose de vaccin. Le gouvernement a assuré que 70 pour cent de la population adulte devrait être vaccinée d’ici le 24 juin prochain.

Roxane Borgès Da Silva, docteure et professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, souligne d’ailleurs que, selon les modélisations de l’Agence publique du Canada, « si 75 pour cent des gens ont reçu leur première dose et que 20 pour cent ont reçu leur deuxième dose, à ce moment-là, on va pouvoir déconfiner de manière graduelle sans impact sur le système de santé ».

Prolongation de la suspension des programmes de mobilité étudiante à l’U de M

L’Université de Montréal (U de M) a annoncé qu’elle prolongeait la suspension des programmes de mobilité étudiante hors du Canada pour le trimestre d’automne 2021. L’établissement souscrit ainsi aux directives du gouvernement fédéral, qui déconseille tout voyage non essentiel à l’extérieur du pays.

Toutefois, des dérogations pourraient être accordées, si les séjours à l’extérieur du pays sont nécessaires au cheminement des étudiants ou à leur diplomation. Les programmes d’échange, les stages et les séjours de recherche sont affectés par cette mesure.

L’UQAM ouvre deux laboratoires aux visites virtuelles

Deux laboratoires de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), qui travaillent présentement sur des traitements contre la COVID-19, seront ouverts aux élèves du secondaire et au grand public dans le cadre de visites virtuelles le 13 mai prochain.

Les visiteurs pourront ainsi voir les équipes du professeur et virologue Benoît Barbeau, qui cherche un traitement contre la COVID-19, et du professeur et biochimiste Steve Bourgault, qui travaille de son côté à l’élaboration d’un nouveau type de vaccin contre la COVID-19.

La visite virtuelle aura lieu via YouTube et Zoom dans le cadre de l’Odyssée des sciences, le festival annuel des sciences et de la technologie, organisé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), qui se déroule cette année du 1er au 16 mai.

Jeudi 6 mai

Premier congrès virtuel de l’Acfas en cours

Annulé en 2020 en raison de la pandémie, le 88e congrès scientifique de l’Acfas a actuellement lieu virtuellement pour la première fois. C’est sous la thématique Du jamais su que les universités hôtesses, soit l’Université de Sherbrooke et l’Université Bishop’s, ont convié les plus de 4 000 congressistes inscrits pour l’événement qui se déroule du 3 au 7 mai. Rassemblés en quelque 200 colloques, près de 4 000 communications scientifiques et plus de 600 communications auront été présentées au terme du congrès.

Une recherche d’emploi d’été difficile se profile pour les étudiants

Le Soleil rapporte que pour une deuxième année consécutive, la COVID-19 risque de jouer les trouble-fête dans la recherche d’emploi d’été des étudiants.

Comparativement à la mi-avril l’an dernier, le nombre d’emplois d’été disponibles est à la baisse. On explique que certains employeurs, tels que ceux dans les secteurs du tourisme et du commerce de détail ou les camps de vacances, risquent de retarder l’affichage des emplois jusqu’à ce que les directives sanitaires se précisent.

Pour Jodi Kasten du site Indeed, les étudiants auraient avantage à commencer leurs recherches d’emploi tôt et à réseauter avec leur famille et leurs amis pour avoir une idée des secteurs qui embauchent.

« Il ne sera pas inhabituel que les gens ne trouvent pas d’emplois à temps plein comme ils auraient pu le faire dans le passé », prévient David Macdonald, économiste principal au Centre canadien de politiques alternatives. Ce dernier souligne que le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans pourrait atteindre environ 40 pour cent si les restrictions perdurent et que les efforts de vaccination tardent à se traduire en réduction du nombre de cas d’infection.

Retour sur le campus de l’Université Sainte-Anne à l’automne

Tout en annonçant avoir amorcé les préparatifs pour accueillir un plus grand nombre d’étudiants sur son campus à l’automne, l’Université Sainte-Anne souligne que « l’offre de cours sera planifiée selon un modèle hybride et ces derniers pourront être suivis en présentiel ou à distance ». De plus, l’établissement confirme par la même occasion que les résidences du campus de Pointe-de-l’Église seront ouvertes.

« Compte tenu des progrès qui se font dans la distribution du vaccin et vu que nous allons continuer à collaborer étroitement avec les responsables de santé publique, nous avons confiance que nous pouvons effectuer la transition vers un retour en présentiel sur nos campus », explique le recteur et vice-chancelier de l’Université Sainte-Anne, Allister Surette.

Trimestre d’été dans la continuité à l’Université de Montréal

Dans un message envoyé à la communauté étudiante le 3 mai, l’Université de Montréal souligne que le trimestre d’été 2021 s’inscrira dans la continuité de celui d’hiver. Bien qu’on affirme que les cours seront offerts selon quatre modes d’enseignement : cours à distance, cours hybride, cours en présentiel et cours multimodal, l’établissement précise que « jusqu’à nouvel ordre, les cours multimodaux se donneront entièrement à distance. Il pourrait en être de même pour d’autres activités académiques initialement prévues en présentiel ».

D’ailleurs, le barème de notation succès/échec ne sera pas offert pour les cours comportant une notation littérale, tout comme c’était le cas pour le trimestre d’été 2020.

Réouverture du campus universitaire à Fredericton

Selon Radio-Canada, après avoir dû limiter leurs services en raison d’une éclosion de COVID-19 à la résidence étudiante Magee, l’Université du Nouveau-Brunswick et l’Université St. Thomas ont repris leurs activités lundi. Ainsi, les étudiants, les professeurs et les membres du personnel ont pu retourner sur le campus même si les étudiants de la résidence Magee et leur famille sont toujours en isolement, et ce, jusqu’au 8 mai. Jusqu’à maintenant, on a identifié 12 cas de COVID-19 reliés à cette résidence.

 Pas d’exigence vaccinale à l’Université de Regina

À l’instar de l’Université de la Saskatchewan (voir mise à jour du 3 mai 2021), l’Université de Regina a pris la décision de ne pas rendre la vaccination contre la COVID-19 obligatoire pour le personnel et les étudiants qui retourneront sur le campus à l’automne, apprend-on dans un texte de Radio-Canada.

Si elle n’en fait pas une exigence, reste que l’Université recommande la vaccination. « Nous encourageons vivement tous les membres de la communauté universitaire à se faire vacciner contre la COVID-19 dès qu’ils y sont admissibles », précise dans un communiqué la porte-parole de l’Université de Regina, Mindy Ellis.

L’Université estime que le trimestre d’automne en sera un de transition et souhaite que la session d’hiver 2022 soit celle du retour à la normale.

Lundi 3 mai

Prolongation du gel des droits de scolarité en Ontario

Le gouvernement de l’Ontario a annoncé le 30 avril dernier que pour alléger le fardeau financier des familles et des étudiants durant la COVID-19, il maintient le gel des droits de scolarité pour les études universitaires et collégiales pour une année supplémentaire. L’Ontario avait instauré un gel l’an dernier (2020-2021), et ce, après avoir réduit les droits de scolarité de 10 pour cent pour 2019-2020.

« L’incertitude financière qu’apporte la COVID-19 rend encore plus criant le besoin de garder les programmes collégiaux et universitaires abordables », explique le ministre des Collèges et Universités de l’Ontario, Ross Romano.

Ce gel ne s’appliquera qu’aux droits de scolarités des étudiants de l’Ontario puisque le gouvernement a également précisé que les étudiants provenant d’autres provinces ou territoires du Canada pourraient voir leurs droits de scolarités augmenter de 3 pour cent pour 2021-2022.

Vaccination non obligatoire à l’Université de la Saskatchewan

Radio-Canada rapporte que l’Université de la Saskatchewan n’exigera pas la vaccination pour retourner sur le campus à l’automne. Cette décision intervient alors que l’Association des professeurs de l’Université avait adopté la semaine dernière une motion demandant que les étudiants soient vaccinés avant d’accéder au campus.

L’Université mise plutôt sur la responsabilité individuelle et croit que la plupart des gens qui seront sur le campus auront reçu leur vaccin au préalable. Il est prévu que l’Université dévoilera en mai davantage d’information au sujet de la session d’automne.

Inquiétude entourant l’enseignement comodal

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénonce, dans un texte du journal Le Devoir, la transition numérique forcée de la profession enseignante. Le syndicat craint que le gouvernement se serve de la situation actuelle comme d’un laboratoire dans le but de pérenniser l’enseignement en mode non présentiel, que la présidente du FNEEQ-CSN, Caroline Quesnel, distingue de la formation à distance qui elle s’appuie sur une pédagogie et un équipement adaptés.

 Pour la FNEEQ-CSN, l’enseignement en mode non présentiel « doit rester exceptionnel ». Celle-ci soutient qu’« on essaie de nous imposer une transformation majeure de la profession enseignante de manière détournée ». Pour la présidente, il n’y a aucun doute : « les solutions ne sont pas exclusivement technologiques, mais doivent être humaines avant tout. »

Cérémonie de collation des grades virtuelle

Selon un texte de Radio-Canada, 830 personnes ont reçu leur diplôme de baccalauréat, 315 celui de maîtrise et 30 celui de doctorat lors de la cérémonie virtuelle de collation des grades de l’Université du Québec à Chicoutimi. Cet événement a eu lieu samedi dernier.

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