La qualité de l’édition savante en sciences humaines reconnue par les Prix du Canada
Survol des lauréats et des finalistes des Prix du Canada 2019 présentés par la Fédération des sciences humaines.
Le duo formé de Denys Delâge et Jean-Philippe Warren a remporté les honneurs en français du Prix du Canada en sciences humaines et sociales pour le livre Le Piège de la liberté. Les peuples autochtones dans l’engrenage des régimes coloniaux. Le lauréat pour le livre en anglais est Allan Downey qui signe le livre The Creator’s Game : Lacrosse, Identity, and Indigenous Nationhood. Remis annuellement, les Prix du Canada récompensent deux livres savants, l’un en français, l’autre en anglais, qui apportent une contribution exceptionnelle à la recherche, qui sont rédigés de façon intéressante et qui enrichissent la vie sociale, culturelle et intellectuelle du Canada. Les 10 finalistes sont sélectionnés parmi les projets qui ont préalablement reçu du financement du Prix d’auteurs de l’édition savante (PAES), un programme géré par la Fédération. Les deux lauréats seront honorés lors d’une cérémonie qui aura lieu dans le cadre du Congrès 2019 des sciences humaines qui se tiendra du 1er au 7 juin à Vancouver.
Voici de courts résumés des œuvres finalistes dans le volet francophone. Pour en savoir plus sur les finalistes du volet anglophone, cliquez ici.
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- Aménagement - Professeure adjointe / agrégée ou professeur adjoint / agrégé (design d’intérieur)Université de Montréal
- Sciences de la terre et de l'environnement - Professeure adjointe ou professeur adjoint (hydrogéologie ou hydrologie)Université d'Ottawa
- Génie - Professeures ou professeurs (génie électrique, systèmes embarqués)École de technologie supérieure
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1 Commentaires
Prix du PAES ou du « Canada »?
Si ma mémoire est bonne, le PAES parrainait en français le Prix Jean-Charles Falardeau. Il semble — pour des raisons obscures — avoir transformé cela en « prix du Canada ». Si je ne me trompe pas, les seuls ouvrages subventionnés par le PAES, c’est-à-dire un petit sous-ensemble des livres en sciences humaines, sont admissibles à ce « concours ». Il est donc abusif d’écrire que « La qualité de l’édition savante en sciences humaines reconnue par les Prix du Canada ». Ce prix ne reconnait de façon tautologique que la qualité des livres subventionnés par le PAES qui sont sûrement de qualité car évalués par le comité PAES… Rien ne prouve qu’ils sont supérieurs aux autres livres en sciences humaines et sociales qui ne font pas appel au programme.
Pour reconnaître vraiment « la qualité de l’édition savante en sciences humaines » le concours devrait être ouvert à TOUS les livres publiés en sciences humaines au Canada qu’ils soient ou non subventionnés par le PAES. D’autant qu’il est possible de penser que les livres qui ne demandent pas de subvention du PAES et qui sont publiés, le sont par des maisons d’édition qui croient que leur qualité justifient leur publication sans faire appel au PAES…
Donc ou bien cesser de parler de « prix du Canada » ou ouvrir ce prix à tous les livres en sciences humaines et sociales.