Améliorer la gestion de son temps
En faisant une chose à la fois, en fixant des priorités et en faisant de son mieux, on finit toujours par y arriver.
Les études supérieures m’ont réservé bien des moments difficiles. J’ai parfois songé à tout abandonner. Si je pouvais parler à l’étudiante que j’étais alors, je la rassurerais en lui disant de ne pas se laisser envahir par les pensées négatives. Mais comme je n’ai pas le pouvoir de remonter dans le temps, c’est ici que je parlerai des leçons sur la persévérance que j’ai apprises à cette époque, plus exactement, de l’amélioration de la gestion du temps.
1. Demander de l’aide
Quand vous demandez de l’aide, faites preuve de persévérance. Soyez ingénieux et familiarisez-vous avec les services de l’université. Pour ma part, le centre de communication écrite et les spécialistes en apprentissage m’ont aidée à travailler plus efficacement en m’enseignant des stratégies de lecture et de révision. J’ai cru au départ que je devais absolument tout lire, aussi bien les textes recommandés que ceux que je trouvais moi-même. Apprendre à lire juste assez, sans paniquer à l’idée de passer à côté de quelque chose, m’a permis de gagner beaucoup de temps. Par exemple, avec l’aide du personnel des bibliothèques, j’ai appris à évaluer les articles avant de les lire intégralement en utilisant les méthodes PICO et CASP. J’ai aussi appris à mieux trier les documents à lire en fonction du nombre de citations sur les sites d’indexation, ce qui m’a aidée à étudier plus intelligemment, sans être engloutie par les lectures.
2. Organiser son espace de travail
Ceux qui arrivent à travailler n’importe où de façon prolongée ont toute mon admiration. Mon attention étant facilement détournée, j’ai besoin de créer un espace qui favorise la concentration et la réussite en limitant les distractions. Trouver un endroit inspirant et confortable s’est avéré salutaire dans mon cas. J’ai redécoré mon bureau en y ajoutant des plantes, des lampes, des livres de motivation et des citations inspirantes, ce qui m’aide à rester calme et concentrée. La réorganisation de l’espace m’a par ailleurs permis d’étiqueter, de classer et de ranger les choses de façon à les retrouver facilement. Je ne perds donc plus de temps à chercher l’aiguille dans la botte de foin.
3. Trouver ce qui rend productif
En expérimentant, j’ai appris que malgré ma préférence pour le silence total, j’arrivais aussi à travailler dans un café, pour peu qu’il ne soit pas trop bruyant. Le fait de déterminer les moments où je suis la plus productive (par exemple après mon café du matin) ou ce qui favorise ma productivité (par exemple regarder une conférence TED) a été d’une grande importance. Demandez-vous ce qui vous met dans de bonnes dispositions. Est-ce faire de l’exercice? Écouter de la musique motivante? Cajoler votre animal de compagnie? Méditer?
Comprendre ce qui nous stimule est un autre excellent outil de gestion du temps. Nous savons que la procrastination est une forme d’anxiété, mais plus nous évitons quelque chose, plus cette anxiété grandit. Il nous faut parfois un petit coup de pouce pour nous mettre en marche, car les tâches importantes ne sont pas forcément celles que nous avons envie de faire. À vous de trouver ce qui vous motive.
4. Savoir s’entourer
Ne restez pas seul. Lorsque vous avez atteint les limites de votre tolérance à la déception, cherchez du soutien auprès d’une personne de confiance. La création d’un réseau fondé sur l’entraide nous protège en nous empêchant de nous tourmenter à outrance en cas d’échec. Lorsque la spirale mentale de l’insuccès nous aspire, nous perdons confiance en nous, ce qui peut nous rendre moins productifs et nuire à notre bien-être. Et lorsque la honte de l’échec nous submerge, les récepteurs associés à l’apprentissage ne font plus leur travail. Il est probable qu’à certains moments, vous ayez le sentiment de ne pas pouvoir y arriver. C’est pourquoi vous devriez vous entourer de gens capables de vous soutenir, de renforcer votre confiance personnelle et de vous aider à persévérer. Après tout, on est souvent plus indulgent envers les autres qu’envers soi-même. Quand notre critique intérieur se manifeste, il faut donc se tourner vers quelqu’un de bienveillant. Ainsi, nous retrouvons la pleine maîtrise de notre temps et profitons en plus de la compagnie d’une personne qui nous aide à développer notre compassion.
5. Survivre aux commentaires
Inutile de comparer ce qu’on est intérieurement avec ce que les autres projettent. Ne laissez pas les commentaires sur votre travail vous faire douter de vos capacités au point de vous sentir incompétent. Vous ne devriez pas vous flageller simplement parce que quelqu’un voit vos travaux d’un œil défavorable. Prenez note des commentaires, essayez d’en tirer quelque chose de constructif et faites de votre mieux pour ne pas laisser cette évaluation déterminer votre valeur. Pour maintenir ma résilience, j’ai dû restructurer mon dialogue interne et ma tendance à trop généraliser en leur donnant une tournure plus positive. En changeant sa façon de s’adresser à soi-même, on peut réduire le temps passé à se critiquer.
6. Gérer son perfectionnisme
Un de mes collègues disait que le perfectionnisme était un prérequis pour accéder aux études supérieures, probablement parce que les critères d’admission y sont élevés. La gestion des répercussions du perfectionnisme est l’une des principales leçons que j’ai apprises pendant mes études. On peut gagner beaucoup de temps et s’éviter bien du stress en prenant conscience de son dialogue intérieur. N’oubliez pas : vous faites des études supérieures pour apprendre, non pour être parfait. Même si le perfectionnisme peut être une source de motivation et s’avérer utile dans certains contextes, il devient un handicap quand on se met en tête que tout doit être impeccable. La perfection est virtuellement inatteignable, et le perfectionnisme ne fait qu’interférer avec notre capacité à accepter les choses telles qu’elles sont. Le désir de perfection ne doit pas limiter les occasions de croissance.
Postes vedettes
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
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