Cette année marque le 30e anniversaire de la tuerie à Polytechnique Montréal. Le 6 décembre 1989, un homme armé est entré dans l’établissement (autrefois connu sous le nom d’École Polytechnique), en visant expressément les femmes. Il en a tué 14.
À la suite de la tragédie, le Canada a fait du 6 décembre la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. La plupart des universités canadiennes organisent chaque année pendant cette période des activités pour marquer la mort des jeunes femmes et sensibiliser la population à la violence fondée sur le sexe.
Depuis le 25e anniversaire de la tuerie, en 2014, une cérémonie spéciale se tient chaque année le 6 décembre, à Montréal : 14 faisceaux de lumière illuminent le ciel à partir du belvédère du Mont-Royal en mémoire des 14 victimes. Dès 17 h 10, l’heure exacte à laquelle a commencé la fusillade, les noms de chacune des femmes sont lus à haute voix et, tour à tour, un faisceau de lumière est allumé en leur honneur. En outre, cette année, à l’occasion du 30e anniversaire, 14 universités canadiennes ayant une école de génie, de Vancouver à Halifax, allumeront un faisceau de lumière sur leur propre campus pour rendre hommage aux quatorze femmes.
À Montréal, après une minute de silence, une chorale composée de 150 personnes chantera deux pièces musicales pour conclure la cérémonie qui sera diffusée en direct partout au pays.
Depuis 2014, Polytechnique Montréal organise également la Semaine de la rose blanche, qui vise à recueillir des fonds pour permettre aux filles issues de milieux défavorisés de participer au camp scientifique de l’établissement, Folie technique.
Affaires universitaires se souvient des 14 jeunes femmes qui ont été tuées le 6 décembre 1989 :
Cérémonie en 2014 soulignant le 25e anniversaire de la fusillade : quatorze faisceaux de lumière représentant les quatorze victimes illuminent le ciel à partir du mont Royal.
Geneviève Bergeron, étudiante en génie mécanique, 21 ans
Hélène Colgan, étudiante en génie mécanique, 23 ans
Nathalie Croteau, étudiante en génie mécanique, 23 ans
Barbara Daigneault, étudiante en génie mécanique, 22 ans
Anne-Marie Edward, étudiante en génie chimique, 21 ans
Maud Haviernick, étudiante en génie métallurgique, 29 ans
Barbara Klucznik-Widajewicz, étudiante en soins infirmiers (Université de Montréal), 31 ans
Maryse Laganière, employée à la Polytechnique, service des finances, 25 ans
Maryse Leclair, étudiante en génie métallurgique, 23 ans
Anne-Marie Lemay, étudiante en génie mécanique, 22 ans
Sonia Pelletier, étudiante en génie mécanique, 28 ans
Michèle Richard, étudiante en génie métallurgique, 21 ans
Annie St-Arneault, étudiante en génie mécanique, 23 ans
Annie Turcotte, étudiante en génie métallurgique, 20 ans
En 2000, Léo Charbonneau est entré au service d’Affaires universitaires comme rédacteur principal et a été nommé rédacteur en chef adjoint trois ans plus tard. Il a travaillé 10 années au Medical Post à titre de chef de la rédaction et réviseur de chroniques à Montréal. C’est lui qui a proposé de rédiger le blogue officiel d’Affaires universitaires, En marge, en partie pour se rapprocher du lectorat.
Affaires universitaires fait la modération de tous les commentaires en appliquant les principes suivants. Lorsqu’ils sont approuvés, les commentaires sont généralement publiés dans un délai d’un jour ouvrable. Les commentaires particulièrement instructifs pourraient être publiés également dans une édition papier ou ailleurs.
Please fill in all required fields and make sure your comment is less than 1500 characters.
Les lettres d’opinion d’universitaires pullulent dans les médias grand public. Mais pour être publié, il faut oser s’exprimer, et pour diversifier les points de vue, il faut délier les voix souvent sous-représentées.
Polytechnique Montréal multiplie la mise en soutien aux femmes en génie en décernant 14 bourses de 50 000 $ à la première cohorte d’étudiantes d’excellence, quelques jours avant la commémoration du féminicide de 1989.
Les campus canadiens se sont considérablement diversifiés au cours des dernières décennies. Mais comment les universités s’assurent-elles que cette diversité se traduise réellement par de l’inclusion?
Une entrevue avec David Robinson, directeur général de l’Association canadienne des professeures et professeurs d’université, qui représente des membres du corps professoral, des bibliothécaires, et des chercheurs et chercheuses dans 125 établissements postsecondaires au pays.
Le retour en classe est forcé, mais la grogne demeure chez les futurs médecins, pris entre un calendrier bousculé et une loi jugée punitive par le milieu.
Le Fonds pour bâtir des collectivités fortes, annoncé dans le budget présenté ce mois-ci, est le premier programme fédéral d’infrastructures à long terme accessible aux établissements d’enseignement supérieur.
Rejoignez des milliers de personnes qui reçoivent chaque semaine des conseils de carrière, des nouvelles, des chroniques d’opinion et des reportages d’Affaires universitaires.
Laisser un commentaire
Affaires universitaires fait la modération de tous les commentaires en appliquant les principes suivants. Lorsqu’ils sont approuvés, les commentaires sont généralement publiés dans un délai d’un jour ouvrable. Les commentaires particulièrement instructifs pourraient être publiés également dans une édition papier ou ailleurs.