Lundi 29 juin

Fonds d’urgence pour la continuité de la recherche : nouvelle date limite

Le 15 mai 2020, le gouvernement fédéral a annoncé la création du Fonds d’urgence pour la continuité dans la recherche au Canada dans le cadre d’une série de programmes d’aide financière temporaire pour aider les employeurs et les travailleurs à surmonter les difficultés financières liées à la pandémie de COVID-19. Ce programme temporaire accordera 450 millions de dollars aux universités et aux établissements de recherche en santé pour alléger les salaires du personnel de recherche et pour aider à réduire les coûts associés au maintien et à l’intensification des activités de recherche essentielles.

Le programme est administré par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH) au nom des trois organismes subventionnaires de la recherche. Les sites Web des organismes étaient inaccessibles vendredi dernier et une bonne partie de la fin de semaine en raison d’une panne généralisée sur l’ensemble du réseau des Services partagés du gouvernement. En raison de cette panne, le CRSH a repoussé la date limite de la première étape du programme au 7 juillet.

Cette première étape vise à verser 225 millions de dollars en soutien salarial pour le personnel de recherche. Le versement de cette étape est prévu le 20 juillet. Plus de détails sur les étapes du programme sont disponibles ici.

Webinaires sur les subventions et concours des IRSC

Plusieurs opportunités de financement, de subventions et de projets ont été chamboulés depuis le début de la pandémie. C’est pourquoi les IRSC ont créé des webinaires afin de répondre aux questions des chercheurs, partager de l’information et échanger des idées. Plusieurs webinaires ont déjà eu lieu, comme ceux sur le concours de subventions du Projet du printemps 2020, mais ils sont tout de même disponibles en ligne sur cette page des IRSC sous la section « webinaires archivés ».
ce canadienne des associations étudiantes (ACAE) a récemment publié les résultats de ce sondage qui offrent un aperçu des préoccupations des étudiants pendant la pandémie. L’enquête a été menée en mai auprès de 1 000 étudiants de niveau postsecondaire. Parmi les résultats de l’enquête :

  • 52 pour cent ont déclaré que le soutien qu’ils reçoivent du gouvernement fédéral était bon ou très bon; cependant, seulement 47 pour cent ont déclaré qu’ils étaient sûrs d’être admissibles à la PCUE et 28 pour cent ont dit qu’ils ne sont pas certains si ou n’étaient pas admissibles à un programme d’aide;
  • 45 pour cent ont déclaré qu’ils comptent sur l’aide gouvernementale pour financer la prochaine année universitaire;
  • 41 pour cent envisagent ou ont déjà reporté leur session d’automne;
  • 31 pour cent envisagent ou ont déjà opté pour des études à temps partiel;
  • 43 pour cent indiquent qu’il est plus difficile de terminer les devoirs et les examens en ligne qu’en personne, et 30 pour cent ont déclaré qu’il n’était pas aussi facile d’accéder à leurs cours en ligne.

Le résumé et les résultats complets du sondage sont disponibles sur le site Web de l’ACAE.

Des précisions du gouvernement du Québec pour l’automne

Dans un point de presse mardi, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Jean-François Roberge a présenté son plan pour la réouverture des écoles de tous les niveaux au Québec. Son plan propose aux établissements collégiaux et universitaires d’opter pour une formule hybride en partie à distance et en partie en présentiel. Peu de détails sur la situation des établissements universitaires sont disponibles dans le communiqué du gouvernement suivant l’annonce : « Pour la formation générale des adultes et la formation professionnelle, le retour des élèves en présence est prévu, particulièrement pour permettre les apprentissages pratiques et les examens. La distanciation sociale en vigueur entre les élèves et les enseignants devra être respectée en tout temps, sauf dans les programmes où il est impossible de le faire, auquel cas les élèves et les enseignants devront se doter d’équipement individuel de protection. »

Selon TVA Nouvelles, « le ministre Roberge recommande aux établissements de favoriser la présence physique sur le campus pour les étudiants qui en sont à leur première session au cégep ou à l’université ». Les horaires et les espaces devront être maximisés « afin de favoriser la présence des étudiants dans les salles de cours tout en respectant les directives de la santé publique », comme la distance de 1,5 mètre dans les salles de cours, selon TVA.

Étudiants internationaux admis en France dès juillet

Il semble que les étudiants canadiens qui espèrent étudier en France cette année pourront le faire malgré la pandémie. Le pays ouvrira ses frontières aux étudiants internationaux de partout dans le monde à partir du 1er juillet. Cette décision survient malgré le fait que la France adoptera une approche plus progressive pour assouplir les restrictions aux frontières pour tous les autres types de visiteurs venant de l’extérieur de l’espace Schengen. Les ministres français de l’Intérieur et des Affaires européennes et internationales ont publié un communiqué de presse conjoint annonçant les nouvelles règles le 12 juin. « Compte tenu des enjeux d’attractivité universitaire, les étudiants internationaux seront autorisés, quel que soit leur pays d’origine, à venir en France et les modalités de leur accueil seront facilitées. Leurs demandes de visas et de titres de séjour seront traitées en priorité », peut-on lire dans le communiqué.

Selon PIE News, la réouverture des frontières internationales de la France, comme d’autres pays de l’Union européenne, était une recommandation de la Commission européenne. Celle-ci avait recommandé que le traitement des visas pour les étudiants internationaux étant considéré comme une priorité.

Vendredi 26 juin

Lancement de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant (BCBE)

Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé le lancement officiel de la Bourse canadienne pour le bénévolat étudiant (BCBE) lors de son point de presse quotidien jeudi. La BCBE avait été mentionnée pour la première fois le 22 avril lors de l’annonce d’une série de mesures pour venir en aide aux étudiants ayant été touchés financièrement par la pandémie. À deux mois du début de la rentrée de l’automne, le gouvernement fédéral précise comment les étudiants faisant du bénévolat peuvent bénéficier de cette bourse. « Dans le cadre de la BCBE, ces bénévoles recevront un paiement unique de 1 000 dollars à 5 000 dollars en fonction du nombre d’heures qu’ils consacreront au bénévolat. Pour trouver des organisations à but non lucratif qui cherchent de l’aide durant la pandémie, les étudiants de niveau postsecondaire et les nouveaux diplômés peuvent consulter la plateforme Je veux aider. »

L’annonce d’avril concernant l’aide d’urgence aux étudiants comprenait également un engagement à créer des stages pour les étudiants. Pour respecter cet engagement, le gouvernement a également annoncé :

  • 186 millions de dollars de nouveau financement dans le Programme de stages pratiques pour étudiants dans « des secteurs à forte demande »;
  • plus de 60 millions de dollars dans le programme Emplois d’été Canada pour créer 10 000 nouveaux emplois pour les 15 à 30 ans, faisant passer l’objectif d’emplois de 70 000 à 80 000;
  • 40 millions de dollars à Mitacs pour développer 5 000 nouveaux stages pour les étudiants des collèges et universités dans les petites et moyennes entreprises;
  • 40 millions de dollars de nouveaux fonds pour Compétences numériques pour les jeunes (CNJ) un programme de subventions salariales qui aide les nouveaux diplômés à acquérir une expérience professionnelle;
  • 34 millions de dollars de fonds supplémentaires pour 3 500 nouveaux emplois et stages dans des secteurs tels que la santé, les services communautaires et les technologies de l’information grâce à la Stratégie emploi et compétences jeunesse;
  • 6,7 millions de dollars pour Ordinateurs pour les écoles et plus, un programme qui remet à neuf des ordinateurs et des appareils électroniques donnés aux écoles, aux bibliothèques, aux organismes sans but lucratif, aux communautés autochtones et aux Canadiens à faible revenu tout en offrant du travail rémunéré aux étudiants;
  • 5 000 à 10 000 nouvelles opportunités d’apprentissage intégré au travail grâce à la table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES).

109 millions des IRSC dans la recherche sur la COVID-19

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont dévoilé les résultats de leur dernier concours de financement pour la recherche rapide sur la COVID-19 lancé en avril dernier. Cette ronde de financement d’intervention rapide distribuera 109 millions de dollars sur un an à 139 projets à travers le pays. Dans un communiqué de presse, les IRSC indiquent que l’initiative comprend un important volet international. « Plus du quart des 139 équipes de recherche travailleront en collaboration avec des chercheurs étrangers, dont plusieurs de pays à revenu faible ou intermédiaire, dans lesquels un soutien relativement à la pandémie est grandement nécessaire. En aidant à freiner le virus à l’étranger, ces équipes de recherche canadiennes contribueront à la santé mondiale tout en protégeant la population du Canada. »

La liste complète des projets de recherche financés par cette initiative se trouve sur le site Web des IRSC.

Étude sur le secteur culturel québécois

Un projet de recherche interuniversitaire recense les initiatives artistiques élaborées pendant la pandémie. Le Centre de recherche interuniversitaire sur la littérature et la culture québécoise (CRILCQ) mène une étude sur l’évolution du secteur culturel du Québec dans le contexte de la pandémie de la COVID-19. L’étude menée depuis le début du confinement de la population à la mi-mars est codirigée par trois chercheurs québécois : Hervé Guay (UQTR), Louis Patrick Leroux (Université Concordia) et Sandria P. Bouliane (Université Laval) avec la collaboration de plusieurs autres chercheurs. Le CRILCQ a maintenu sa veille des activités culturelles et de recherche en études québécoises. Les employés du centre ont constaté « que plusieurs institutions, associations et artistes ont très tôt développé diverses stratégies d’adaptation et mis en œuvre d’ingénieuses initiatives permettant l’accès aux arts et à la culture sans avoir à se déplacer ».

Le projet de recensement collabore avec le Laboratoire de recherche en médias socio­nu­mé­riques et ludification qui permet au CRILCQ de procéder au trai­te­ment de données massives. « Notre objectif est de permettre aux chercheurs et chercheuses de trouver rassemblées en un seul endroit le plus grand nombre possible des stratégies d’adaptation dé­ve­loppées dans le domaine de la littérature, de la culture et des études québécoises depuis le 13 mars 2020. Ainsi, nous espérons que, lorsque sera venu le temps de réfléchir rétrospectivement à ce que les acteurs et actrices du milieu des arts et de la cul­ture ont dit, fait et écrit en cette période d’isolement, ce projet de recense­ment pourra servir de matière première », écrit le CRILCQ sur son site Web.

Mercredi 24 juin

Nouveau cours sur l’aide aux personnes âgées

L’Université d’Ottawa a créé un cours intitulé Engagement humanitaire en temps de pandémie de la COVID 19 et pensée critique afin de « pallier aux besoins criants dans les centres de soins longue durée ». Ce cours sera offert aux étudiants de la Faculté des sciences sociales cet été. Le cours comprend un engagement bénévole de 4 semaines consécutives au sein d’un service pour personnes âgées ainsi qu’un séminaire hebdomadaire pour permettre une analyse critique des choix de société.

« Notre principal but sera d’offrir des bras, des oreilles et des sourires à nos aînés. Nous souhaitons aussi accompagner nos étudiants dans une réflexion sur la place réservée à nos aînés au sein de notre société et les services que nous leur offrons à chaque étape de leur parcours », explique le responsable du micro-programme «Études sur le vieillissement» Jean-Martin Deslauriers. Une équipe de quatre professeurs de l’École de service social de l’Université d’Ottawa offriront le cours. Les étudiants qui désirent s’inscrire devront se soumettre à une vérification d’antécédents judiciaires. Ceux-ci effecturont des stages dans les centres de soins de longue durée du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSS).

Webinaire sur le racisme systémique

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) organise un webinaire le 25 juin prochain qui abordera la question du racisme systémique dans les universités et les collèges ainsi que la façon de lutter contre ce phénomène au temps de la COVID-19. Du personnel universitaire d’un océan à l’autre se joindra à la discussion sur la façon dont l’enseignement postsecondaire joue un rôle dans la perpétuation des systèmes d’exclusion et sur la façon dont le personnel universitaire peut trouver des moyens concrets de mettre fin au racisme et de décoloniser les campus.

Le webinaire en français se déroulera à 15h HNE le jeudi 25 juin. En anglais, le webinaire sera juste avant, à 14h HNE. Il est possible de s’inscrire à la discussion sur cette page.

Appel aux chercheurs en santé des enfants

L’Institut du développement et de la santé des enfants et des adolescents est à la recherche de projets de recherche canadiens pour alimenter son catalogue de recherche pancanadien. Celui-ci servira à éclairer le groupe de travail de la conseillère scientifique en chef sur la COVID-19 chez les enfants. La date limite pour fournir de l’information sur un projet scientifique est le 26 juin.

Report des possibilités de financement stratégique des IRSC

Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont annoncé une mise à jour sur les possibilités de financement stratégique. Celles-ci avaient été suspendues de trois mois au début d’avril, à l’exception des possibilités liées à la COVID-19. Les IRSC ont fait savoir que « toutes les possibilités de financement stratégique resteront accessibles dans RechercheNet, y compris les demandes en cours et les demandes présentées, mais afficheront la date du 31 décembre 2021, accompagnée d’une remarque dans la section Avis indiquant qu’il s’agit d’une date provisoire». L’agence explique avoir choisi cette date tardive « afin de ne pas avoir à la changer avant que les dates réelles (qui devraient être plus rapprochées) ne soient fixées ».

De nouvelles possibilités seront aussi lancées, comme le concours de subventions Projet de l’automne 2020. Plus de détails sur cette mise à jour sont disponibles sur le site Web des IRSC.

Lundi 22 juin

Danielle McCann ministre de l’Éducation supérieure au Québec

Après avoir géré la crise de la pandémie de COVID-19, Danielle McCann a perdu le ministère de la Santé dans un remaniement ministériel lundi à Québec. Elle a obtenu le nouveau ministère de l’Enseignement supérieur et sera notamment responsable des cégeps et des universités. Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, conserve le portefeuille des niveaux primaire et secondaire. La ministre McCann est quant à elle remplacée par le président du Conseil du Trésor Christian Dubé.

Autre changement qui pourrait toucher le secteur universitaire : Simon Jolin-Barrette perd le portefeuille de l’Immigration et est remplacé par Nadine Girault qui conserve le ministère des Relations internationales. Le ministre Jolin-Barrette avait été vivement critiqué pour sa réforme du PEQ (Programme de l’expérience québécoise) voulant restreindre l’accès des étudiants étrangers au PEQ seulement aux domaines de formation jugés prioritaires par le gouvernement.

Les applications de traçage des contacts disponible en juillet

Il sera bientôt possible de télécharger une application mobile pour connaître nos risques d’exposition à la COVID-19. Le Service numérique canadien, en collaboration avec le Service numérique de l’Ontario, Shopify et BlackBerry, a développé des applications de traçage des contacts pour les appareils mobiles. The Logic rapporte que la version de l’Ontario sera disponible en téléchargement à partir du 2 juillet. L’application du gouvernement fédéral, qui doit également être lancée en juillet, sera différente de celle de l’Ontario, bien que « les deux sont basés sur COVID Shield, un outil de source libre développé par un groupe de bénévoles de Shopify ». L’Alberta a déjà rendu disponible une application développée par Deloitte, qui a été téléchargée 186 000 fois au cours des trois premières semaines.

L’Institut québécois d’intelligence artificielle (Mila) a annoncé il y a quelques semaines qu’Ottawa n’avait pas retenu son application de traçage, baptisée COVI.

La tricherie en hausse depuis le début de la pandémie

Quelques universités canadiennes disent avoir remarqué une hausse des comportements malhonnêtes, comme la tricherie et le plagiat, des étudiants depuis le début de la crise de COVID-19. Selon ce que rapportent CBC et Radio-Canada, l’Université McEwan a étudié la tricherie du 15 mars jusqu’à la fin de la session. Selon les données préliminaires de l’établissement, « la malhonnêteté académique a augmenté de 38 % par rapport à l’an dernier. Le plagiat, par exemple, a été multiplié par 10 à MacEwan, comparé à l’année universitaire précédente. Les audiences pour inconduite académique ont doublé par rapport à 2019 », selon Radio-Canada.

Selon l’Association des étudiants de l’Université McEwan, un des facteurs qui aurait eu une incidence sur cette hausse serait la transition des cours en ligne. « Le changement soudain vers les cours en ligne a rendu les classes un peu plus difficiles à terminer, dit-il. Et on peut imaginer que ce changement a aussi rendu la tricherie plus facile. »

Prix d’excellence des professionnels et professionnelles en recherche

Le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, a annoncé les récipiendaires du Prix d’excellence des professionnels et professionnelles de recherche des Fonds de recherche du Québec pour l’année 2020. Depuis cinq ans, chaque Fonds de recherche du Québec octroie trois prix : 2 500 dollars, 1 500 dollars et 1 000 dollars.

« En plus de faire la promotion des carrières en recherche, ce prix vise à reconnaître l’excellence de la contribution des professionnels et des professionnelles de recherche à la recherche, à la mobilisation des connaissances, à la formation de la relève et au soutien des regroupements de chercheurs, et ce, dans toutes les disciplines couvertes par les trois Fonds de recherche du Québec », peut-on lire dans le communiqué du scientifique en chef. La liste des récipiendaires se trouve sur le site Web du scientifique en chef.

Vendredi 19 juin

Scénario proposé par Québec : « pas réaliste »

Le gouvernement du Québec a annoncé mardi vouloir un enseignement « en mode hybride pour tous » pour le retour en classe des étudiants universitaires en septembre. L’Université Laval prévoit qu’il sera impossible d’offrir au moins un cours en classe à chacun des 43 000 étudiants, selon le Journal de Montréal.

« Ce scénario n’est pas réaliste en raison de contraintes humaines et physiques. Un cours donné à 200 étudiants en amphithéâtre ne peut être séparé en quatre groupes différents en raison d’un manque de professeurs et de locaux », a expliqué l’Université Laval au Journal.

« C’est possible que certains étudiants aient tous leurs cours en ligne. Le type de cours offerts varie selon les facultés et les unités », a ajouté l’établissement par courriel. Dans un communiqué publié jeudi sur son site Web, l’université explique que la priorité pour un retour en classe sera accordée aux cours pratiques et aux laboratoires essentiels. L’Université souhaite aussi favoriser les étudiants qui commencent leur première session.

Concernant les autres mesures annoncées par le gouvernement mardi, l’Université Laval dit que celles-ci lui permettent « de garder le cap ». « La Direction de la santé publique indique qu’une distance de 1,5 mètre entre les personnes durant les cours est permise tout en respectant un nombre maximum par salle de cours. Cet ajustement des consignes de la part du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur vient confirmer la justesse de la planification de notre offre de formation et l’alignement des horaires de cours sur lesquels nous travaillons pour l’automne. Nous travaillions déjà sur un scénario nous permettant d’accueillir un maximum de 50 personnes par salle de classe. Notre plan pour la session d’automne prévoit une offre riche et repensée de cours à distance, en présence et hybrides. »

Ottawa augmente le financement des subventions à la découverte du CRSNG

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement fédéral a accordé aux trois organismes subventionnaires de nouveaux fonds pour des projets de recherche d’urgence liés à la COVID-19. Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que le gouvernement assurera un suivi de ces investissements ponctuels avec un engagement à plus long terme pour financer la recherche scientifique au pays. Ottawa accordera 500 millions de dollars au programme de subventions à la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG).

Lors de sa mise à jour quotidienne sur la pandémie mercredi, M. Trudeau a déclaré que le nouveau financement permettra de soutenir « des milliers de chercheurs canadiens et leurs travaux révolutionnaires ». « Les chercheurs à travers le pays font des découvertes incroyables chaque jour. Des progrès rapides pour comprendre la COVID-19 au cours des derniers mois aux études à long terme sur le changement climatique et les traitements contre le cancer. Il est dans l’intérêt de tous qu’ils poursuivent leur travail vital », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué de presse du CRSNG, le ministre des Sciences et de l’Innovation Navdeep Bains a félicité les chercheurs pour leur travail tout au long de la pandémie. « Au nom du gouvernement du Canada, j’aimerais remercier les chercheurs du pays qui travaillent sans relâche même en ces temps difficiles. En accordant un appui financier à ces chercheurs, nous soutenons et célébrons la créativité et l’innovation au cœur de toute la recherche. »

Portrait des étudiants internationaux prépandémie

Statistique Canada a publié cette semaine une analyse sur le nombre d’inscriptions d’étudiants étrangers dans les établissements postsecondaires canadiens avant la pandémie. Parmi leurs constatations : près d’un tiers des étudiants inscrits en mathématiques, informatique et sciences de l’information étaient des étudiants internationaux ; un médecin sur cinq dans des sous-spécialités était des étudiants internationaux; et que dans la plupart des programmes universitaires, la majorité des étudiants internationaux provenaient de Chine.

Plus de détails sur l’analyse sont disponibles ici.

Mercredi 17 juin

L’IA, la génomique et la chimie médicinale s’associent dans une nouvelle recherche

Génome Québec vient d’annoncer un nouveau projet de recherche d’un million de dollars qui allie la génomique, l’intelligence artificielle et la chimie médicinale visant à accélérer la découverte de médicaments antiviraux contre la COVID-19.

Le projet lancé le 1er juin est réalisé en partenariat avec l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal, l’Université de Montréal, le Mila – Institut québécois d’intelligence artificielle et l’Université McMaster.

« L’utilisation du criblage génomique conduira à une meilleure compréhension des interactions génétiques entre le virus et les cellules humaines hôtes, et donc à l’identification de nouvelles cibles pour la découverte de médicaments. L’intelligence artificielle permettra de concevoir de nouveaux inhibiteurs chimiques pour les protéines virales et les protéines humaines hôtes dont le virus dépend. Et, avec la chimie médicinale avancée, l’équipe sera en mesure de synthétiser et tester ces inhibiteurs », explique le communiqué de Génome Québec.

Le projet est dirigé par les professeurs Michael Tyers (IRIC/Université de Montréal), Yoshua Bengio (Mila/Université de Montréal) et Anne Marinier (IRIC/Université de Montréal). L’équipe espère qu’à plus long terme, le projet permettra « d’accélérer significativement – en comparaison aux approches conventionnelles – la découverte d’antiviraux pour de futures pandémies. Elle pourra également être appliquée au développement de nouveaux traitements contre le cancer et de nombreuses autres maladies ».

Les Canadiens trois fois plus anxieux qu’avant la pandémie

Les niveaux de dépression et d’anxiété actuels des Canadiens et des Américains sont respectivement trois et quatre fois plus élevés qu’avant la pandémie, et ce, malgré une légère amélioration de la santé psychologique depuis le franchissement du sommet de la première vague de COVID-19, en avril dernier. C’est ce que révèlent les données de la première phase d’une enquête internationale menée par des chercheurs de l’Université de Sherbrooke visant à mesurer l’influence du discours médiatique et gouvernemental sur la réponse psychologique et comportementale de la population.

L’étude, menée par la docteure Mélissa Généreux, en collaboration avec d’autres professeurs et chargés de cours, a interrogé 7791 personnes simultanément dans sept pays et régions, soit le Canada, les États-Unis, l’Angleterre, la Suisse, Hong Kong, les Philippines et la Nouvelle-Zélande. De ce nombre, 1501 personnes provenaient du Canada, et 435, du Québec du 29 mai au 12 juin.

« Parmi les sept pays et régions analysés, les États-Unis semblent être les plus affectés sur le plan de la santé psychologique (anxiété généralisée 31 pour cent, et dépression majeure 28,2 pour cent), alors qu’au Canada, on enregistre passablement moins d’anxiété généralisée (19,6 pour cent) et de dépressions (22,2 pour cent). Des variations importantes s’observent toutefois entre les provinces canadiennes, alors que le Québec affiche un taux d’anxiété de 13,1 pour cent, contre 23,4 pour cent en Ontario et 19,7 pour cent ailleurs au pays. La province québécoise semble également moins touchée que les autres provinces canadiennes par la dépression majeure. En effet, le taux de dépression majeure au Québec (17 pour cent) est nettement inférieur à celui qu’on constate en Ontario (26,2 pour cent) et qu’ailleurs au Canada (21,3 pour cent). »

 Impacts de la pandémie sur les enseignants

La professeure en gestion des ressources humaines à l’Université du Québec à Rimouski, Catherine Beaudry, mène présentement une recherche sur les impacts liés aux mesures de confinement et de déconfinement sur les enseignants des tous les niveaux travaillant dans les écoles francophones du Québec. La professeure est à la recherche d’enseignants afin de répondre à un questionnaire en ligne jusqu’au 30 juin. « La recherche a pour objectif de les questionner sur leur vécu au regard des changements occasionnés par le contexte de la pandémie. L’étude va se pencher sur leurs conditions de travail, sur l’organisation de leur travail, sur leur santé et leur sécurité au travail et, enfin, sur leur identité professionnelle », explique la professeure Beaudry.

Mardi 16 juin

Les étudiants confus face à la PCUE

Un sondage révèle que plusieurs étudiants sont toujours confus au sujet de la prestation canadienne d’urgence pour les étudiants (PCUE) et envisagent de reporter leur session. L’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE) a récemment publié les résultats de ce sondage qui offrent un aperçu des préoccupations des étudiants pendant la pandémie. L’enquête a été menée en mai auprès de 1 000 étudiants de niveau postsecondaire. Parmi les résultats de l’enquête :

  • 52 pour cent ont déclaré que le soutien qu’ils reçoivent du gouvernement fédéral était bon ou très bon; cependant, seulement 47 pour cent ont déclaré qu’ils étaient sûrs d’être admissibles à la PCUE et 28 pour cent ont dit qu’ils ne sont pas certains si ou n’étaient pas admissibles à un programme d’aide;
  • 45 pour cent ont déclaré qu’ils comptent sur l’aide gouvernementale pour financer la prochaine année universitaire;
  • 41 pour cent envisagent ou ont déjà reporté leur session d’automne;
  • 31 pour cent envisagent ou ont déjà opté pour des études à temps partiel;
  • 43 pour cent indiquent qu’il est plus difficile de terminer les devoirs et les examens en ligne qu’en personne, et 30 pour cent ont déclaré qu’il n’était pas aussi facile d’accéder à leurs cours en ligne.

Le résumé et les résultats complets du sondage sont disponibles sur le site Web de l’ACAE.

Des précisions du gouvernement du Québec pour l’automne

Dans un point de presse mardi, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Jean-François Roberge a présenté son plan pour la réouverture des écoles de tous les niveaux au Québec. Son plan propose aux établissements collégiaux et universitaires d’opter pour une formule hybride en partie à distance et en partie en présentiel. Peu de détails sur la situation des établissements universitaires sont disponibles dans le communiqué du gouvernement suivant l’annonce : « Pour la formation générale des adultes et la formation professionnelle, le retour des élèves en présence est prévu, particulièrement pour permettre les apprentissages pratiques et les examens. La distanciation sociale en vigueur entre les élèves et les enseignants devra être respectée en tout temps, sauf dans les programmes où il est impossible de le faire, auquel cas les élèves et les enseignants devront se doter d’équipement individuel de protection. »

Selon TVA Nouvelles, « le ministre Roberge recommande aux établissements de favoriser la présence physique sur le campus pour les étudiants qui en sont à leur première session au cégep ou à l’université ». Les horaires et les espaces devront être maximisés « afin de favoriser la présence des étudiants dans les salles de cours tout en respectant les directives de la santé publique », comme la distance de 1,5 mètre dans les salles de cours, selon TVA.

Étudiants internationaux admis en France dès juillet

Il semble que les étudiants canadiens qui espèrent étudier en France cette année pourront le faire malgré la pandémie. Le pays ouvrira ses frontières aux étudiants internationaux de partout dans le monde à partir du 1er juillet. Cette décision survient malgré le fait que la France adoptera une approche plus progressive pour assouplir les restrictions aux frontières pour tous les autres types de visiteurs venant de l’extérieur de l’espace Schengen. Les ministres français de l’Intérieur et des Affaires européennes et internationales ont publié un communiqué de presse conjoint annonçant les nouvelles règles le 12 juin. « Compte tenu des enjeux d’attractivité universitaire, les étudiants internationaux seront autorisés, quel que soit leur pays d’origine, à venir en France et les modalités de leur accueil seront facilitées. Leurs demandes de visas et de titres de séjour seront traitées en priorité », peut-on lire dans le communiqué.

Selon PIE News, la réouverture des frontières internationales de la France, comme d’autres pays de l’Union européenne, était une recommandation de la Commission européenne. Celle-ci avait recommandé que le traitement des visas pour les étudiants internationaux étant considéré comme une priorité.

Lundi 15 juin

Un vaccin disponible dans les prochains mois

Le directeur du Centre de recherche en infectiologie (CRI) de l’Université Laval Gary Kobinger dit avoir bon espoir qu’un vaccin contre la COVID-19 sera développé au cours des mois à venir. Dans un entretien (en anglais) avec la gouverneure générale Julie Payette (dans le cadre de sa série GGconversations) vendredi dernier, le Dr Kobinger, qui dirige une des équipes canadiennes de recherche pour un vaccin, affirme que plus d’une centaine d’autres recherches sont menées à travers le monde. Un vaccin pourrait être disponible beaucoup plus rapidement que la plupart des vaccins qui mettent généralement plus d’une décennie pour arriver sur le marché.

Le Dr Kobinger a travaillé sur de nombreux projets de vaccins et de thérapies virales et a notamment aidé à concevoir un vaccin et un traitement contre le virus Ebola. Il a déclaré que la première infection par le SRAS a permis aux scientifiques de développer des connaissances avancées sur la pandémie actuelle de coronavirus.

Le développement d’un premier vaccin candidat peut se produire relativement rapidement, a-t-il dit, « mais après cela, le vrai travail commence ». Cela comprend une série d’évaluations de différents vaccins sur la souris ou d’autres animaux, puis trois phases ou plus de tests sur les humains pour la sécurité et l’efficacité, qui peuvent exiger la participation de milliers de personnes volontaires.

Formule hybride pour la rentrée à l’UQO

L’Université du Québec en Outaouais (UQO) a annoncé vendredi qu’elle prévoit adopter une formule hybride pour la rentrée cet automne. Les cours magistraux de la plupart des programmes seront offerts à distance. « Ces activités pourront prendre la forme de lectures, de travaux et d’examens transmis par voie électronique, de forums de discussions, de courriels, d’échanges virtuels, de dépôts de documents, de capsules vidéo, et autres », explique l’UQO dans un communiqué. Les cours comprenant des laboratoires et des ateliers pourront être offerts en présentiel. Des détails concernant les formations qui seront offertes en présentiel seront fournis prochainement.

La direction dit avoir pris cette décision « au terme d’un important travail de collaboration et de concertation avec les principaux partenaires internes à l’Université du Québec en Outaouais, et en tenant compte des directives du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ainsi que l’évolution de la situation sociosanitaire au Québec ».

La formule hybride permettra d’accueillir jusqu’à 30 pour cent des étudiants sur les campus de l’UQO, en respectant les mesures sanitaires recommandées pour toutes les activités (ateliers, laboratoires, accès à la bibliothèque, aux laboratoires informatiques et aux divers services).

Série Covid-19 de l’Acfas et Radio-Canada

L’Acfas et Radio-Canada se sont associés pour produire une nouvelle série de vidéos intitulée Covid-19 : des idées pour demain. Dans une première vidéo, la professeure en études urbaines de l’École des sciences de la gestion (ESG) de l’UQAM, Florence Paulhiac, analyse l’impact de la pandémie sur l’aménagement urbain.

La professeure, qui est également titulaire de la Chaire de recherche sur les Innovations en stratégies intégrées transport-urbanisme, aborde les questions d’aménagement de l’espace urbain en temps de pandémie, de déplacements, de « corridors sanitaires » et d’accès aux transports en commun.

Stressés par la conciliation travail-famille?

Des participants de 18 ans et plus sont recherchés pour une étude sur le stress engendré par la pandémie, particulièrement sur la conciliation travail-famille. Le professeur au Département de sexologie de l’UQAM, Mathieu Philibert mène avec une équipe une étude sur l’évolution du bien-être en temps de déconfinement.

« Nous supposons que plus il y a de difficultés liées à la conciliation travail-famille, plus le stress est élevé et plus la santé mentale est fragile. On veut voir de quoi ont besoin les gens pour ensuite développer les interventions adéquates à leur bien-être », explique le professeur, qui s’inquiète de voir les populations défavorisées plus durement touchées.

L’équipe invite les adultes québécois à répondre à son sondage en ligne. Grâce aux données recueillies, l’équipe souhaite « décrire les inégalités sociales, territoriales et de genre dans les difficultés de la conciliation travail-famille ».

Vendredi 12 juin

Répit financier pour les universités de l’Alberta

Après avoir fait face à de nombreuses critiques de dirigeants d’établissements postsecondaires, le gouvernement de l’Alberta a renoncé mercredi à imposer une réduction des dépenses aux universités.

Le gouvernement a dévoilé son plan pour le retour en classe des étudiants de niveau postsecondaire et a annoncé que les universités et les collèges de la province n’auront finalement pas à réduire leurs dépenses cette année, leur accordant un répit d’au moins un an pour les aider à faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19.

Le doyen du campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, Pierre-Yves Mocquais, figurait parmi les administrateurs inquiets des impacts de cette mesure. Des groupes francophones de partout au pays se sont mobilisés dans une campagne pour tenter de préserver l’institution francophone et faire pression sur le gouvernement albertain afin de remédier à sa précarité financière.

La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé qu’il repoussait la refonte de financement des universités. Les établissements ne seront donc pas financés en fonction de leur performance, du moins pas pour la prochaine année.

L’ACPPU demande à Ottawa d’élargir l’accès à la SSUC

L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) demande au gouvernement fédéral de permettre aux universités et aux collèges de percevoir la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). À l’heure actuelle, les établissements financés par l’État ne sont pas éligibles à la subvention, qui est destinée aux organisations à but non lucratif et aux employeurs du secteur privé. Les établissements d’enseignement privés peuvent toutefois bénéficier de la subvention.

« Les universités et collèges, comme les autres organisations, ont besoin d’un soutien financier pour conserver et payer leurs employés durant la pandémie de COVID-19 », explique le directeur général de l’ACPPU, David Robinson dans un communiqué. « Les membres du personnel académique et les autres employés ont vite pris des mesures pour poursuivre leurs travaux de recherche et l’enseignement. Ce travail essentiel sera lourdement entravé si les établissements ne peuvent pas conserver leurs employés et maintenir leurs activités tout au long de la crise. »

Causeries Twitter sur l’apprentissage à distance

Le conseiller pédagogique au RÉCIT (Réseau pour le développement des compétences des élèves par l’intégration des technologies) et conférencier Benoît Petit a lancé une série de causeries diffusée sur Twitter. Cette série, qui a pour thème l’apprentissage à distance, met en vedette différents invités experts. Le conseiller s’est entretenu avec le professeur au Département d’éducation de l’Université TÉLUQ sur la gestion des comportements. La capsule est disponible en rediffusion ici.

Jeudi 11 juin

Plan de réouverture du postsecondaire en Ontario

Jeudi, le gouvernement de l’Ontario a dévoilé son plan de réouverture des établissements postsecondaires. Le plan vise une reprise progressive de l’enseignement en personne sur les campus dès le mois de juillet. « Les établissements postsecondaires pourront reprendre de manière limitée l’enseignement et la formation en personne pour les étudiants et étudiantes qui n’ont pas pu obtenir leur diplôme en raison de la fermeture liée à la COVID-19. Ils pourront rouvrir leurs portes aux étudiants inscrits à des programmes menant à des professions essentielles, de première ligne et à forte demande, notamment les soins infirmiers, les services de soutien à la personne et l’ingénierie », explique le communiqué du gouvernement.

Le ministère des Collèges et des Universités estime que des milliers d’étudiants ontariens pourraient participer à cette première phase de reprise des cours en personne, cet été. Le gouvernement précise que les établissements d’enseignement peuvent rouvrir leurs portes sur une base volontaire et que ceux-ci « seront responsables d’établir leurs propres plans de réouverture en se conformant aux conseils de santé publique et à toute directive ministérielle ».

Dans le même communiqué, le gouvernement ajoute qu’ « en septembre, tous les étudiants et étudiantes de l’Ontario auront la possibilité de commencer ou poursuivre leurs études postsecondaires en ligne, en personne ou selon un modèle d’enseignement hybride » sans fournir plus de détails. « Je vais continuer à travailler avec le secteur postsecondaire pour déterminer la meilleure façon de procéder à la réouverture de nos campus à l’automne et au-delà, selon une approche responsable axée sur la sécurité des étudiants et du personnel », explique le ministre des Collèges et Universités, Ross Romano.

1M$ dans une formation en IA

Le Centre des Compétences futures du gouvernement du Canada a investi près d’un million de dollars dans le projet de formation en intelligence artificielle (IA) conçu en partenariat par l’Institut de valorisation des données (IVADO), le Centre de pédagogie universitaire (CPU) et la Faculté de l’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal. Comme le démontre la pandémie de COVID-19, les outils d’intelligence artificielle et l’analyse de données permettent de mieux cerner les besoins et de mieux définir les politiques de santé publique, d’accélérer la découverte de médicaments et d’optimiser l’allocation des ressources médicales dans les services des urgences.

Et avec l’utilisation croissante de l’IA, la demande d’une main-d’œuvre qualifiée augmentera aussi. « À l’heure actuelle, il existe toutefois peu de solutions permettant d’acquérir ces compétences. Le projet de formation en intelligence artificielle d’IVADO vise justement à répondre à ce besoin des entreprises qui se fera de plus en plus pressant au fur et à mesure de la reprise des activités économiques », explique l’Université de Montréal dans son communiqué.

Conversation avec Julie Payette et Gary Kobinger

 Dans sa série d’entretiens GGconversations lancée en mai, la Gouverneur générale s’entretient avec des personnalités canadiennes sur divers sujets. Vendredi, son invité sera le DGary Kobinger, microbiologiste et directeur du Centre de recherche en infectiologie de l’Université Laval pour parler de la course au vaccin. La discussion virtuelle sera diffusée en direct dans les deux langues sur Facebook et YouTube. D’abord, en français à 13 h HAE, suivi de l’anglais à 14 h HAE.

Il est possible de poser une question à Julie Payette ou au DKobinger en écrivant un courriel à rs***@gg.ca. Le reste de la programmation des entretiens de la gouverneure générale se trouve ici.

Mercredi 10 juin

Justin Trudeau s’adresse aux diplômés

Le premier ministre Justin Trudeau n’a pas tenu son point de presse habituel mercredi matin. Il était sur le campus de l’Université Carleton pour prononcer un discours à l’intention des diplômés de la Promotion de 2020 qui a été diffusé en direct sur plusieurs chaînes de télévision et sur Facebook. Il était accompagné de quatre diplômés qui se sont illustrés dans leur université.

Dans son discours, le premier ministre a comparé le groupe de diplômés de cette année à celle de 1939. « Les membres de la plus grande génération sont sortis de la dépression pour combattre dans une guerre mondiale qu’ils n’avaient pas déclenchée. Et face aux ravages de ce conflit, ils ont choisi de se retrousser les manches et d’unir leurs forces pour bâtir un monde meilleur », a-t-il dit. « Le défi qui vous attend n’est pas si différent. Les choix que vous ferez, les gestes que vous poserez au cours des prochaines années décideront de l’avenir de notre pays et de notre monde. Je ne peux pas imaginer des gens mieux préparer que vous pour nous montrer la marche à suivre […] Vous comprenez non seulement la valeur, mais le pouvoir de l’esprit communautaire mieux que la plupart. Et c’est pour cette raison que je crois que vous allez devenir la plus grande génération du 21e siècle. Vous savez ce qui ne fonctionne pas dans le monde et vous êtes prêts à le changer. Maintenant, votre travail consiste non seulement à mettre les gens comme moi au défi, mais aussi à nous amener avec vous. »

L’étudiant international Caleb Adedze s’est aussi adressé aux diplômés avant d’introduire le premier ministre. Il a salué les efforts du gouvernement pour « sa gestion proactive de cette crise ». Il a aussi souligné la présence de Justin Trudeau à la marche de la paix No Peace Until Justice contre le racisme sur la colline du Parlement, un « message symbolique fort », selon lui. « Ce qui importe réellement à présent, ce sont les mesures qui seront prises désormais pour s’assurer que l’égalité des chances ne soit pas un rêve, ni une utopie, mais plutôt une réalité. Le Canada, terre de la diversité, doit savoir que célébrer la diversité sans encourager l’inclusion n’est qu’une distraction », a dit le diplômé.

#ShutDownSTEM et #ShutDownAcademia

Au même moment, de nombreux chercheurs et universitaires participent au mouvement #ShutDownAcademia, qui encourage les universitaires et les organisations à prendre du temps mercredi pour réfléchir au racisme dans l’espace universitaire et à entreprendre des gestes pour favoriser l’équité et la justice. Certains ont manifesté dans les rues et plusieurs autres ont publié sur les réseaux sociaux leur appui à ce mouvement, sous les bannières #ShutDownSTEM #ShutDownAcademia et #Strike4BlackLives.

Lundi 8 juin

500 000 étudiants ont eu accès à l’aide fédérale

Dans son point de presse quotidien lundi, le premier ministre Justin Trudeau a dévoilé que 500 000 étudiants ont eu accès à la Prestation canadienne d’urgence pour étudiants (PCUE) depuis le lancement du programme le 15 mai. Pendant cette mise à jour, le premier ministre a également souligné les mesures du gouvernement fédéral contre le racisme systémique, les avantages sociaux, et les regroupements familiaux transfrontaliers.

Championnats nationaux universitaires, dont la Coupe Vanier, annulés cet automne

U SPORTS, l’organisme de régie du sport universitaire au Canada a annoncé lundi l’annulation de ses six championnats nationaux de l’automne 2020 ainsi que des modifications à ses règlements liés à l’admissibilité et aux bourses d’études en réponse aux répercussions de la pandémie de COVID-19.

« Cette décision découle de l’incertitude constante face à la santé et la sécurité des étudiants-athlètes, des restrictions sur les déplacements et de la santé publique qui touchent des régions du pays et des modèles d’offre de divers programmes d’études sur les campus de ses 56 universités membres », explique USPORTS dans un communiqué.

Les sports touchés par cette annonce sont le hockey sur gazon féminin, le cross-country masculin et féminin, le soccer masculin et féminin, le rugby féminin et le football, notamment la présentation des demi-finales nationales (Coupe Mitchell et Coupe Uteck) ainsi que le match de la Coupe Vanier.

Trois des quatre associations sportives universitaires U SPORTS ont d’ailleurs annoncé l’annulation de la majorité de leurs sports prévus cet automne jusqu’à la fin de l’année 2020. Aucun sport universitaire ou presque, en Atlantique, dans l’Ouest, et en l’Ontario n’aura lieu lors de la prochaine session. Seule l’association du Québec, pilotée par le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), est encore en réflexion. Selon La Tribune, le RSEQ préfèrerait observer l’évolution du déconfinement au Québec avant de prendre une décision. U SPORTS et les associations travaillent sur un plan pour la tenue d’activités pour la saison hivernale 2021. Une annonce aura lieu cet automne à ce sujet.

U SPORTS a également annoncé les premiers détails concernant des modifications aux exemptions et aux qualifications liées aux bourses d’études sportives et à l’admissibilité. Plus de détails seront dévoilés dans les semaines à venir.

Boîte à outils pour l’enseignement à distance

La plateforme de formation gratuite de l’Université TÉLUQ jenseigneadistance.teluq.ca a mis en ligne une boîte à outils pour appuyer les enseignants (et même les parents) en situation d’enseignement à distance. Plusieurs outils seront mis en ligne sous différents thèmes : les environnements numériques d’apprentissage, les outils de collaboration, les outils de communication, les outils de correction et les outils de production et de diffusion.

« L’équipe pédagogique a choisi ces outils en fonction de leurs avantages et de leurs limites. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive, mais bien d’un choix “éditorial” fait selon les expériences et préférences de l’équipe pédagogique et de la disponibilité dans les établissements d’enseignement », précise la page Web de la formation.

Cette formation gratuite a été conçue par l’Université TÉLUQ à la suite d’une entente avec le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec (MEES) pour approfondir les connaissances des enseignants de tous les niveaux scolaires pour offrir l’enseignement à distance. Différents volets ont été mis en ligne au cours des dernières semaines. Ceux-ci sont maintenant tous disponibles sur la plateforme jenseigneadistance.teluq.ca.

Activités en ligne du Laboratoire de cyberjustice de l’UdeM

Le Laboratoire de cyberjustice de l’Université de Montréal offrira plusieurs activités gratuites en ligne cet été en lien avec la pandémie actuelle et les questions que celle-ci soulève. Pour se faire, le laboratoire a recueilli l’avis de 85 experts du milieu juridique pour créer ses activités sous trois formats (conférences virtuelles, entretiens virtuels et baladodiffusions). Les activités aborderont les questions éthiques du recours à l’intelligence artificielle en temps de pandémie, l’expérience sur les audiences virtuelles, et la protection de la vie privée dans le contexte de la COVID-19. Plus de détails sont disponibles sur le site Web de l’UdeM.

Vendredi 5 juin

Près de 50 % des travailleurs québécois en détresse psychologique

Selon une étude récente d’une équipe de chercheurs dirigée par Caroline Biron, professeure à la faculté des sciences administratives de l’Université Laval, près de la moitié des travailleurs québécois souffrent d’un niveau élevé de détresse psychologique. La Dre Biron et ses collègues ont analysé les réponses de 1 259 Québécois à un sondage en ligne mené du 30 avril au 7 mai. Tous les répondants occupaient un emploi au moment de répondre au sondage.

Plus précisément, 56 pour cent des femmes et 41 pour cent des hommes ont déclaré un niveau élevé de détresse psychologique, pour une moyenne de 48 pour cent de la population active du Québec. Il s’agit d’une augmentation importante par rapport aux données prépandémiques recueillies en 2015 par l’Institut de la statistique du Québec dans le cadre de l’Enquête sur la santé de la population, dans laquelle environ un tiers des femmes et un quart des hommes ont signalé un niveau élevé de détresse.

La pandémie actuelle révèle « les vulnérabilités de nos systèmes: ce qui était fragile avant l’est encore plus aujourd’hui », explique la Dre Biron. « La nouvelle réalité du travail à laquelle nous faisons face aujourd’hui nous oblige plus que jamais à revoir nos priorités et nos pratiques organisationnelles en soutenant et en formant nos gestionnaires à l’importance de la gestion des personnes et de la santé psychologique. »

La consommation responsable au Québec en période de confinement

L’Observation de la consommation responsable (OCR) de l’ESG UQAM et la firme MBA Recherche ont étudié les comportements et les perceptions des Québécois en matière de consommation pendant la pandémie. Les résultats de leur sondage mené en ligne entre le 15 et le 19 avril 2020 auprès de 1002 internautes québécois âgés de 18 ans et plus sont publiés dans un document intitulé La consommation responsable au Québec en période de confinement: décryptage des pratiques. Plusieurs données y sont comptabilités afin d’analyser les impacts à court, moyen et long terme de la crise sur la consommation et les dépenses des ménages :

  • 67,5 pour cent des Québécois ont eu davantage de temps libre durant le dernier mois;
  • 50 pour cent mentionnent avoir réduit leur consommation dans le dernier mois;
  • Plus de 6 Québécois sur 10 ont diminué les pratiques de seconde main en raison des consignes de sécurité du gouvernement;
  • Plus de la moitié des Québécois qui consommaient du vrac ont cessé de le faire: le risque sanitaire est la principale raison;
  • 48,5 pour cent ont l’impression que leur pouvoir d’achat a baissé;
  • 68 pour cent ont l’intention de faire davantage d’achats de produits fabriqués au Québec.

« En plus de son impact sur les individus et les communautés, la COVID-19 a présentement des conséquences notables sur les détaillants, les fabricants et les entreprises du Québec et du monde entier. Cette crise pourrait-elle être un point de basculement qui se traduirait par une « nouvelle normalité » pour les consommateurs? Après la panique, est-ce qu’il y aura des changements durables sur les comportements des consommateurs? L’engouement pour les pratiques écoresponsables sera-t-il freiné? », peut-on lire dans le document. L’ORC et MBA Recherche mènent des enquêtes chaque semaine afin de publier des données sur les changements dans la consommation des Québécois. Cette étude est la deuxième vigie mensuelle publiée par le groupe.

Jeudi 4 juin

Plan pour l’automne à HEC Montréal

Le directeur de HEC Montréal a annoncé mercredi le plan de l’établissement pour la session d’automne à venir. À la lumière de ce qui a été annoncé par le gouvernement du Québec la semaine dernière, l’université prévoit une formule hybride pour le retour en classe. D’abord, tous les cours pourront être suivis à distance. Certains cours seront offerts « en formule comodale, c’est-à-dire à la fois à distance et en présentiel. Les étudiants de ces cours comodaux auront, dans les limites de notre capacité d’accueil, la possibilité d’assister physiquement à certaines séances de cours », explique Federico Pasin.

L’établissement dit avoir pris cette décision en fonction de cinq principes :

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  • Assurer la santé et la sécurité du personnel et de la communauté étudiante;
  • Ne pas laisser tomber les étudiants qui, pour toutes sortes de raisons, pourraient ne pas être en mesure de se présenter sur le campus en raison du contexte de pandémie;
  • Favoriser la richesse de l’expérience pédagogique;
  • La robustesse du mode de fonctionnement face à un scénario possiblement défavorable durant l’automne, dans l’éventualité d’une nouvelle période de confinement, par exemple;
  • Offrir une certaine flexibilité aux étudiants et aux enseignants.

Le directeur précise que plusieurs mesures seront mises en place sur le campus afin de respecter la distanciation physique et minimiser les contacts. Parmi ces mesures, on compte « la reconfiguration de couloirs et d’escaliers en sens unique, la limite de deux personnes par ascenseur et l’ajustement de certains postes de travail dans les directions qui offrent un service direct avec le public ».

Centre d’exposition de l’UdeM en mode « à distance » cet été

Le Centre d’exposition de l’Université de Montréal a annoncé qu’il poursuivra sa programmation cet été, mais à distance plutôt qu’en personne. Le centre présentera l’œuvre de trois artistes sur ses plateformes numériques entre juin et septembre 2020. L’organisation explique que cette programmation spéciale permettra « d’apporter son soutien aux artistes professionnels établis au Québec et de permettre une réflexion sur le contexte actuel de la pandémie de la COVID-19 ». En effet, les œuvres qui seront présentées poseront un regard singulier sur la pratique artistique dans ce contexte particulier.

Dans le cadre du projet 3 fois 3, les œuvres des artistes Paul Landon, Guillaume Adjutor Provost et Sara A. Tremblay seront présentées.

Des étudiants viennent en aide à une banque alimentaire de Saint-Boniface

Des étudiants de l’Université du Manitoba et de l’Université de Saint-Boniface donnent de leur temps à la banque alimentaire Holy Cross Parish de Saint-Boniface. L’organisme a perdu une grande partie de ses bénévoles depuis le début de la pandémie de COVID-19, et selon un des responsables, il aurait eu du mal à poursuivre ses activités sans le groupe de jeunes. Les étudiants aident la banque alimentaire en transportant les nombreuses caisses de nourriture et en les distribuant aux bénéficiaires. Vous pouvez en lire davantage sur leur initiative, sur cette page.

Mercredi 3 juin

Participants recherchés pour une étude sur l’impact psychologique

Une équipe de chercheurs de l’UQAM cherche à recruter 2000 participants pour une étude sur l’impact psychologique de la COVID-19. L’étude vise à identifier des facteurs comme le niveau de stress biologique. Elle est dirigée par le professeur Frédérick Philippe et menée en collaboration avec les professeures Marie-Claude Geoffroy, de l’Université McGill, et Isabelle Ouellet-Morin, de l’Université de Montréal. « Les études montrent que plus la durée du confinement s’allonge, plus les impacts psychologiques de ce confinement sont grands», souligne le professeur, qui rappelle que les effets de la pandémie sont liés à la fois à la crainte de contracter personnellement la maladie – ou qu’un proche la contracte – et aux mesures de confinement qui restreignent la liberté des individus.

« Les chercheurs souhaitent recruter plus de 2000 personnes âgées de 18 ans et plus et de différents groupes d’âge, résidant au Québec. Les participants répondront en ligne à des questionnaires validés concernant la santé mentale (dépression, irritabilité, anxiété, stress post-traumatique, abus d’alcool et de substance). Ils vont également mesurer le cortisol dans les cheveux (un biomarqueur de stress chronique) auprès des participants intéressés. Les participants seront sollicités une première fois ce printemps puis quatre à six mois plus tard, après la fin de cette première vague de pandémie. »

Les Québécois s’habituent à la COVID-19 selon une étude

Une étude en cours menée par un chercheur de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) se penche sur les émotions vécues par les Québécois depuis le début de la pandémie. Les résultats préliminaires démontrent que les résidents du Québec ont maintenant moins peur de la COVID-19 et de ses conséquences et qu’ils s’habituent à la situation.

« L’étude, dont les données sont recueillies par voie de questionnaires, se déroule en trois phases : la première, déjà terminée, a permis de mettre en lumière les réactions émotionnelles des individus dans les deux semaines après que le gouvernement du Québec ait déclaré l’état d’urgence sanitaire. Un second questionnaire a été envoyé aux mêmes participants à la fin du mois d’avril pour voir comment les émotions changent avec la situation – c’est-à-dire une fois passé le choc initial. Enfin, un troisième questionnaire sera envoyé un peu plus tard, lorsque la situation sera davantage stabilisée. »

Selon le chercheur postdoctoral au Département de psychologie de l’UQTR Yanick Leblanc-Sirois qui mène l’étude, l’émotion la plus liée aux comportements d’adaptation au tout début de la crise fut la peur. C’est lors du pic de contamination au Québec et des premières discussions de déconfinement que la peur des Québécois aurait diminué et que ceux-ci se seraient adaptés à leur nouvelle réalité.

Webinaire sur la formation à distance

Le réseau de l’Université du Québec a publié un webinaire sur les conditions d’encadrement à considérer pour favoriser l’apprentissage des étudiants en contexte de formation à distance (FAD). Depuis 2016, le Groupe d’intervention et d’innovation pédagogique (GRIIP) du réseau de l’Université du Québec produit des webinaires sur différentes thématiques liées à la pédagogie de l’enseignement supérieur.

Le plus récent webinaire comporte une présentation d’Anastassis Kozanitis et de Nadine Cambefort, suivie d’une période d’échanges. Il s’inscrit dans les activités visant à soutenir les établissements dans la mise en place de modalités utilisées en FAD.

Lundi 1 juin

Manifestations antiracisme et contre la violence policière

Bien que ces mises à jour quotidiennes visent à tenir les lecteurs au courant de COVID-19 et de son impact sur le secteur de l’enseignement supérieur au Canada, nous commençons le texte d’aujourd’hui différemment. Nous souhaitons souligner et reconnaître les protestations et les rassemblements contre la violence policière, contre le racisme envers les Noirs et contre la suprématie blanche qui ont eu lieu au cours des derniers jours aux États-Unis et dans des villes canadiennes, dont Montréal, Halifax, Ottawa, Vancouver et Toronto.

Plusieurs recteurs et universités du pays ont publié des déclarations en réponse à ces événements. Malinda Smith, professeure de science politique à l’Université de l’Alberta, en a recueilli dans un fil Twitter.

Devenir recteur en pleine pandémie

Le nouveau recteur de l’Université de Montréal (UdeM), Daniel Jutras est entré en fonction ce matin. Il succède à Guy Breton qui était recteur depuis 2010. Dans une vidéo publiée sur YouTube, M. Jutras se dit heureux d’entrer en poste, et livre un message à la communauté universitaire « qui continue de se dépasser en cette période qui est loin d’être ordinaire ». « Depuis le début de la pandémie, vous avez fait preuve de beaucoup de courage, vous avez fait preuve de résilience. La même passion et la même intelligence que ceux et celles qui nous ont précédés pour découvrir de nouvelles façons d’apprendre, d’enseigner, de créer, de découvrir, de gérer l’université », dit-il.

Le nouveau recteur tiendra une rencontre virtuelle le 15 juin pour faire la connaissance de la communauté de l’UdeM.

Session d’automne prolongée et à distance à Saint-Boniface

L’Université de Saint-Boniface (USB) a annoncé que tous les cours de la session d’automne, y compris les séances de travaux dirigés, laboratoires et simulation de la session d’automne seront offerts à distance. « Il est cependant possible que des exceptions partielles pour certaines activités très précises qui nécessitent une prestation en personne (activités en laboratoire et de simulation, par exemple) soient émises en cours de session », expliquent le vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, Peter Dorrington et le directeur du recrutement et des services aux étudiants Christian Perron dans un communiqué publié vendredi.

La lettre annonce également la prolongation de la session d’automne jusqu’au 15 janvier 2021 « afin de pouvoir utiliser la période du 5 au 15 janvier pour compléter en présentiel, au besoin, les activités de laboratoire ou de simulation associées à certains cours, si les conditions le permettent ». L’USB poursuit sa planification des stages pour cet automne, mais souligne que la réalisation de ceux-ci des circonstances dans les milieux professionnels et des directives de la santé publique.

 

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