Présentation de Campus à la une

Pour écouter le balado, cliquez ici.

Affaires universitaires lance un nouveau balado, Campus à la une. L’objectif est d’explorer les sujets qui touchent la communauté universitaire canadienne et francophone à travers des discussions avec des personnes experts des questions universitaires à travers le pays.

Le premier épisode se concentre sur la liberté d’expression sur les campus, avec notre animateur Mohamed Berrada en conversation avec Francis Dupuis-Déri, professeur à l’UQAM et spécialiste de la question.

Nous nous sommes entretenus avec Mohamed Berrada pour en savoir plus.

Affaires universitaires : Pourquoi Affaires universitaires lance-t-il le balado Campus à la une ?

Mohamed Berrada : Il est temps pour nous d’adresser directement notre lectorat francophone via un nouveau format, en abordant les questions qui les concernent le plus. Notre travail quotidien consiste à échanger avec des personnes expertes sur les enjeux universitaires et à rapporter leurs propos par écrit. Avec le balado, nous leur donnons l’opportunité de développer leurs idées plus en profondeur, d’aller au-delà des simples citations et d’exprimer leurs points de vue de manière plus nuancée.

Affaires universitaires : À qui s’adresse ce balado ?

Mohamed Berrada : Aux étudiantes et étudiants, au corps professoral et administratif, à la classe dirigeante des universités, mais aussi à toutes les personnes curieuses de mieux comprendre ce qui se passe sur les campus. Dès le premier épisode, vous verrez que notre objectif est d’aborder des sujets transversaux qui peuvent intéresser à la fois la communauté universitaire et le grand public.

Affaires universitaires : Parlez-nous un peu de vous et pourquoi les questions liées à l’enseignement supérieur vous intéressent-elles ?

Mohamed Berrada : Ayant étudié sur trois continents, je suis fasciné par l’importance des universités dans le développement économique, politique et social d’un pays. Ici, au Canada, le corps professoral et la recherche jouent un rôle crucial dans ce processus. Je suis très fier de pouvoir dialoguer avec ces personnes expertes et de leur offrir une plateforme pour partager leurs savoirs avec un public plus large.

Affaires universitaires : En quoi ces discussions avec des personnes expertes seront-elles différentes des contenus que notre audience peut trouver en ligne ou dans le magazine ?

Mohamed Berrada : Il existe très peu de balados destinés spécifiquement aux universitaires canadiens, surtout en français. Nous voulons offrir à notre public une nouvelle manière d’aborder l’information. En plus de cela, nous invitons notre audience à nous contacter si elle souhaite exprimer son propre point de vue, et nous serions ravis de les accueillir. Le contenu de Campus à la une sera dans la continuité thématique de ce que nos lectrices et lecteurs connaissent déjà, mais l’expérience d’écoute rendra ces discussions plus vivantes et directes.

Affaires universitaires : L’enseignement supérieur traverse actuellement de nombreux bouleversements. Dans ce contexte, pourquoi est-il important d’aller au-delà des grands titres pour aborder ces questions en profondeur avec les universitaires qui sont au cœur de ces changements ?

Mohamed Berrada : La période actuelle est marquée par des bouleversements majeurs. Je pense, par exemple, aux enjeux liés aux étudiantes et étudiants internationaux, à la liberté d’expression sur les campus, aux questions de l’antisémitisme, de l’islamophobie… Depuis que j’ai rejoint Affaires universitaires, ces débats complexes m’ont toujours intéressé, et je compte continuer à les explorer dans le balado. Nos universitaires ressortiront de cette période enrichis par les leçons tirées de ces expériences, et Campus à la une vise à leur fournir des clés de réflexion pour les accompagner.

Affaires universitaires : Que souhaitez-vous que vos auditrices et auditeurs retirent de l’écoute de Campus à la une ?

Mohamed Berrada : J’espère que nos auditrices et auditeurs saisiront la richesse et la diversité des opinions dans le milieu universitaire, car c’est une de ses plus grandes forces. Nous voulons que tout le monde se sente représenté, que ce soit à travers les débats ou les perspectives partagées.

Affaires universitaires : Quels sont, selon vous, les défis spécifiques à l’auditoire francophone au Canada et comment Campus à la une compte-t-il y répondre ?

Mohamed Berrada : L’auditoire francophone au Canada fait face à des défis particuliers, notamment en matière de reconnaissance et de soutien institutionnel. Les universités francophones évoluent souvent dans un contexte où elles doivent affirmer leur importance et leur place. À travers Campus à la une, nous voulons mettre en avant ces enjeux et créer un espace où les questions spécifiques aux universités francophones seront traitées en profondeur, comme elles le méritent.