Mercredi 30 juin

Exemptions pour les étudiants étrangers vaccinés à leur arrivée au Canada

À compter du 5 juillet prochain, les voyageurs et étudiants internationaux complètement vaccinés n’auront plus à se soumettre à la quarantaine, au séjour obligatoire dans un hôtel approuvé par le gouvernement et au test du huitième jour à leur arrivée au pays.

Pour ce faire, les étudiants devront avoir reçu une deuxième dose de vaccin au moins 14 jours avant leur arrivée, en plus de respecter les autres exigences relatives à leur entrée au pays, comme la possession d’un permis d’étude et ne présenter aucun symptôme de COVID-19.

Rentrée compliquée pour les étudiants internationaux de Sherbrooke

À l’instar des autres étudiants étrangers souhaitant étudier au Canada (voir mise à jour du 28 juin), les étudiants internationaux de l’Université de Sherbrooke (U de S) n’auront pas droit à un retour en classe de tout repos. Selon Radio-Canada, seulement de 700 à 1100 étudiants sur les 1300 prévus pourraient réellement étudier sur les campus à l’automne.

Des retards bureaucratiques seraient à l’origine de la situation. D’après le vice-recteur aux ressources humaines et aux relations internationales de l’U de S, Jean Goulet, le gouvernement fédéral aurait « à peu près 100 000 dossiers de retard présentement, mais il met les bouchées doubles ».

Si les règles sanitaires impliquent que les voyageurs n’ayant pas reçu deux doses de vaccin se soumettent à une quarantaine obligatoire au Canada, les étudiants souhaitant vivre en résidence n’auront obligatoirement à se faire vacciner.

« Toutes les études montrent que quand on oblige la vaccination, le monde se met à se méfier, et on se fait moins vacciner. Il faut donc l’encourager, la permettre, l’organiser […] Ceux qui vont arriver, qui n’ont pas leur deuxième dose, vont pouvoir l’avoir ici », a déclaré M. Goulet.

Rappelons que tous les cours de l’U de S devraient avoir lieu en présentiel à la prochaine rentrée.

Mesures d’adaptation pour les étudiants internationaux de l’Université de Montréal

L’Université de Montréal (U de M) a annoncé qu’elle présenterait des webinaires d’information à ses étudiants internationaux via son Bureau des étudiants internationaux des Services aux étudiants tous les lundis et jeudis cet été. Les étudiants le souhaitant pourront ainsi communiquer avec les conseillers de l’établissement.

L’U de M a également mis sur pied une foire aux questions afin de venir en aide aux étudiants internationaux.

Pour la rentrée d’automne, l’U de M prévoit un « retour à la normale pour le trimestre d’automne 2021 avec la quasi-totalité de nos activités d’enseignement données en personne sur nos campus ».

Lundi 28 juin

Une rentrée difficile pour les étudiants étrangers

Les étudiants étrangers souhaitant étudier au Canada auront à faire face à plusieurs défis, rapporte Le Droit. Entre la vaccination, les frais de voyage et la quarantaine à leur arrivée en sol canadien, leur séjour demandera beaucoup de préparation.

Le ministère fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté prévoit d’ailleurs que l’acceptation des demandes de permis d’étude pourrait aller jusqu’au 6 août. L’acceptation des dossiers incomplets pourraient même prendre un peu plus de temps.

La vaccination des étudiants étrangers est aussi un enjeu important, puisque de nombreuses universités exigeront que ceux-ci soient vaccinés à la rentrée s’ils désirent habiter en résidence. Une période tampon de 14 jours sera toutefois instaurée pour ceux qui n’auraient pas eu le temps de se faire vacciner avant leur arrivée au Canada. L’Université de Montréal précise d’ailleurs que les étudiants ayant reçu une première dose à l’extérieur du Québec pourront recevoir leur deuxième en sol québécois.

Les étudiants n’ayant pas eu le temps de se conformer aux exigences gouvernementales pourraient toutefois réussir à étudier au Québec, alors que des universités devraient continuer à proposer des cours en ligne.

Une association étudiante à la rescousse des étudiants étrangers au Cap-Breton

L’association étudiante de l’Université du Cap-Breton aide à faciliter la vaccination des étudiants étrangers, indique Radio-Canada. Pour plusieurs d’entre eux, les rendez-vous sont difficiles à organiser, notamment en raison du fait qu’ils ne sont pas éligibles à recevoir une carte d’assurance-maladie, ne résidant pas en Nouvelle-Écosse depuis au moins 13 mois.

L’association étudiante de l’Université a donc élaboré un service de prise de rendez-vous afin de les aider. Les étudiants étrangers n’ont qu’à donner leurs informations à des membres de l’association, qui se chargeront par la suite de leur réserver des plages horaires de vaccination.

L’Université du Cap-Breton accueille beaucoup d’étudiants étrangers, au point que ceux-ci ont contribué à faire augmenter la population de la ville en 2019.

Jeudi 24 juin

La communauté universitaire inquiète pour la prochaine rentrée

Dans une lettre adressée à la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann, au ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et au directeur national de santé publique, Horacio Arruda, la Table des partenaires universitaires (TPU) transmet ses inquiétudes quant aux modalités de la rentrée d’automne.

La TPU craint notamment qu’advenant que le Québec n’atteigne pas la cible de vaccination du gouvernement à la date butoir du 15 août, que les universités n’aient pas le temps de changer leur fusil d’épaule, malgré l’élaboration de plans de repli. Le groupe note par exemple que les délais pour réorganiser leurs plans de cours seraient trop serrés pour les professeurs et les chargés de cours, qui élaborent leur contenu plusieurs semaines à l’avance.

Si les plans de repli devaient être mis en œuvre, les auteurs jugent qu’il serait « déraisonnable, voire indécent, de faire fi encore une fois des impacts d’un “repli” précipité sur la communauté universitaire en cas de bascule vers un enseignement en mode non présentiel – ou pire, en mode comodal ».

La TPU demande donc qu’un état des lieux soit fait à la mi-juillet et que des prévisions gouvernementales soient faites concernant la rentrée, afin de donner l’heure juste aux universités. Le groupe souhaite également être mis au courant de la stratégie du gouvernement afin d’inciter les jeunes de 16 à 29 ans à aller se faire vacciner.

La communauté universitaire émet aussi des réserves quant à l’absence d’obligation de vaccination pour les professeurs et les employés des universités. « Comment prévoit-on protéger l’ensemble de la communauté universitaire, particulièrement celles et ceux qui ont des problèmes de santé, si le pourcentage cible dans la population en général n’est pas atteint? », se questionnent les auteurs de la lettre.

La TPU regroupe la presque totalité des fédérations représentant les personnes salariées et contractuelles syndiquées du milieu universitaire et les principales associations étudiantes.

L’expérience des jeunes avec la COVID-19 consignée dans un rapport

Un rapport commandé par l’Alliance canadienne des associations étudiantes met en lumière les défis et les obstacles auxquels ont dû faire face les étudiants de niveau postsecondaire partout au Canada.

On y apprend notamment que les étudiants sont plus susceptibles que la population générale d’avoir vu leur santé physique se dégrader et que la pandémie a aggravé les problèmes de santé mentale de 78 pour cent des étudiants et qu’elle en a créé de nouveaux pour 64 pour cent d’entre eux. Au total, 77 pour cent des étudiants sondés se sont dit stressés contre 41 pour cent qui se sont dit toujours optimistes.

Parmi les enjeux préoccupant les étudiants, on retrouve leur santé et celle de leurs proches, leur capacité à trouver un emploi après leurs études et leurs finances.

Une campagne pour la vaccination des jeunes au Saguenay-Lac-Saint-Jean

L’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et les cégeps de Chicoutimi, Jonquière, Alma et Saint-Félicien ont lancé une campagne pour encourager les jeunes âgés de 16 à 29 ans à aller se faire vacciner, rapporte Radio-Canada.  Les établissements de la région rappellent du même coup que la rentrée en présentiel sur les campus ne pourra avoir lieu que si 75 pour cent des gens de ce groupe ont reçu ses deux doses de vaccin.

Des messages seront diffusés sur les réseaux sociaux, sur les sites Web des établissements et dans les médias afin de promouvoir la campagne de vaccination.

« Ce qu’on veut mettre de l’avant, c’est tous les aspects positifs que les étudiants n’ont pas pu vivre lors de la pandémie, c’est-à-dire les regroupements. Ça va des classes jusqu’aux fameux partys, souligne la directrice des communications de l’UQAC, Marie-Karlynn Laflamme. La campagne vise à aller chercher les étudiants là où ils sont avec des moyens qui misent beaucoup sur les réseaux sociaux et avec des messages positifs pour se retrouver à l’automne. »

La rentrée de l’UQAC est prévue le 30 août prochain.

L’Université Laval perd un éminent chercheur

Radio-Canada indique que le chercheur Gary Kobinger quitte l’Université Laval pour les États-Unis. Celui qui a contribué à la création de vaccins contre l’Ébola et le Zika rejoint les rangs du laboratoire Galveston National du Texas. M. Kobinger souhaiterait maintenant développer un vaccin universel contre la COVID-19. Le maire de Québec, Régis Labeaume, a déploré le départ du chercheur, soulignant que la situation était « d’une tristesse incroyable ».

Lundi 21 juin

Des approches différentes pour la rentrée universitaire

Un article de La Presse révèle que les restrictions sanitaires varieront dans les universités québécoises lors de la prochaine rentrée. Des règles seront en vigueur dans certains d’établissements d’enseignement, et ce, même si les paramètres définis par le ministère de l’Enseignement supérieur pour un retour sur les campus sans distanciation physique, soit que 75 pour cent des jeunes âgés de 16 à 29 ans soient vaccinés et que la situation sanitaire soit stable, sont respectés.

À l’Université McGill, la rentrée est pour l’instant prévue avec une distanciation physique d’un mètre, « avec l’option de passer à zéro mètre ». D’après le scénario envisagé, de 60 à 65 pour cent des cours seulement devraient être proposés en présentiel. Les cours réunissant 150 étudiants et plus auront quant à eux lieu pour la plupart à distance.

Pour ce qui est de l’Université Laval, elle continuera à proposer une « vaste offre de formation à distance au cours de l’année universitaire 2021-2022 ». Elle tentera néanmoins d’offrir le plus d’activités possible en présentiel.

L’Université de Montréal, l’Université du Québec à Montréal et l’Université de Sherbrooke prévoient quant à elles une rentrée sans distanciation physique. Certains cours en ligne devraient toutefois être maintenus. Conformément aux directives gouvernementales, les établissements devront néanmoins mettre en place un plan de repli si la distanciation physique devait être réinstaurée.

Le Syndicat général des professeures et professeurs de l’Université de Montréal se dit satisfait du positionnement de l’établissement, mais craint que ses professeurs, déjà « épuisés » par une année d’enseignement en ligne soient d’autant plus éprouvés par la planification d’une année placée sous le signe de l’incertitude.

Une mise à jour de la Santé publique prévue en août permettra aux universités de savoir si l’objectif de vaccination a été atteint.

Pas de retour complètement en présentiel dans certaines universités manitobaines

Même si la majorité de leurs étudiants risquent d’être doublement vaccinés à la rentrée, cinq universités du Manitoba ne planifient pas un retour entièrement en présentiel à l’automne, rapporte Radio-Canada.

Au Collège universitaire du Nord et à l’Université de Winnipeg, 42 pour cent des cours seront proposés en présentiel, tandis que les programmes exigeant « un enseignement pratique ou pour lesquels la présence d’étudiants assure un enseignement plus efficace » seront priorisés.

L’Université de Saint-Boniface (USB) accueillera quant à elle 35 pour cent de ses étudiants à la rentrée. L’Université du Manitoba permettra aux classes de 20 étudiants et moins et aux laboratoires de 25 étudiants et moins de se réunir. À l’Université de Brandon, seules les classes de 25 étudiants et moins pourront se tenir en présentiel.

Les étudiants sondés par Radio-Canada sont partagés entre l’enthousiasme de retrouver des cours en personne et la crainte que le « retour à la normale » se produise trop vite.

Pour l’instant, 70 pour cent des personnes de 12 ans et plus ont été vaccinées dans la province.

Université de Saint-Boniface : plus d’étudiants en soins infirmiers

La demande du gouvernement manitobain d’ouvrir 200 places de plus dans les programmes universitaires et collégiaux en soins infirmiers risque d’être difficile à réaliser pour l’USB, rapporte Radio-Canada.

« On reconnaît qu’il y a une pénurie d’infirmiers qui s’est accentuée avec la pandémie donc on comprend le besoin d’augmenter le nombre d’étudiants en formation, mais le moment choisi pour faire cette demande n’est pas propice. Les offres d’admission ont déjà été envoyées! », a déclaré le doyen de l’École des sciences infirmières et des études de la santé à l‘USB, Daniel Gagné.

Selon ce dernier, la demande du gouvernement aurait été plus facile à réaliser si elle avait été déposée plus tôt, les rentrées universitaires demandant généralement entre six mois et un an de préparation.

De plus, l’établissement n’aurait pas suffisamment de personnel pour encadrer autant d’étudiants en classe et dans les laboratoires. M. Gagné doute également que les hôpitaux aient les ressources nécessaires pour accueillir un si grand nombre de stagiaires. « Nous n’offrons pas le seul programme en soins infirmiers. Ça va créer une pression pour trouver des milieux qui acceptent tous ces nouveaux infirmiers en formation, à Winnipeg et au rural », souligne-t-il.

Pour l’instant, le programme de baccalauréat en soins infirmiers de l’USB comporte environ 35 places et le diplôme en sciences infirmières auxiliaires, entre six et huit places. Après des discussions avec le gouvernement, l’établissement devrait être en mesure d’ajouter 10 places au baccalauréat et cinq pour le diplôme.

L’annulation de la collation des grades déçoit à Sherbrooke

La décision de l’Université de Sherbrooke (U de S) d’annuler la collation des grades 2020 mais de tenir celle de 2021 déçoit plusieurs étudiants, indique Radio-Canada.

« Il s’agit d’une décision crève-cœur, mais une activité différente sous forme de retrouvailles sera organisée par le Service des relations avec les diplômées et les diplômés, dont ils font dorénavant partie. Le tout aura lieu lorsque les règles sanitaires le permettront », a déclaré la vice-rectrice à la vie étudiante de l’U de S, Jocelyne Faucher.

Mme Faucher indique que les règles sanitaires ne permettent pas de célébrer la diplomation de la cohorte 2020. Cette explication ne satisfait pas les étudiants de ce groupe. « C’est vraiment la lecture des deux courriels contradictoires, qui disent d’un côté qu’à cause des directives sanitaires, on ne peut faire notre collation des grades, et de l’autre côté, celui qui dit que ces directives permettent la tenue d’une cérémonie », déplore Audrey Marier, qui a obtenu son diplôme en droit l’année dernière.

L’indignation de la jeune femme est partagée, puisqu’une pétition lancée par celle-ci a récolté environ 1 500 signatures.

Jeudi 17 juin

Des tests de ventilation dans les universités québécoises?

La Santé publique du Québec voudrait tester la ventilation dans les classes des cégeps et des universités, rapporte Radio-Canada. À l’instar des classes de primaire et secondaire, on voudrait évaluer les risques de transmission de COVID-19. Lors du printemps, des tests de dioxyde de carbone (CO2) avaient été réalisés dans 15 000 classes.

La question devient d’actualité, alors que les étudiants seront de retour sur les campus collégiaux et universitaires à l’automne. Le ministère de l’Enseignement supérieur n’a toutefois pas encore donné son feu vert à cette recommandation. Le porte-parole du ministère, Bryan St-Louis, a indiqué que, pour l’instant, « l’approche privilégiée était que le ministère n’intervenait pas dans les responsabilités, mais encourageait les établissements à s’assurer que les normes et exigences en matière de santé et sécurité au travail, lesquelles comprennent des normes en matière de ventilation, sont respectées et suivies de près dans les circonstances ».

Les campus de l’Université de Sherbrooke sont prêts

L’Université de Sherbrooke (U de S) a annoncé qu’elle était prête pour la rentrée d’automne, qui sera selon elle « animée et festive [et qui comprendra] des activités culturelles et sociales, du sport et, bien sûr, des interactions humaines plus faciles ».

Le recteur de l’établissement, Pierre Cossette, a déclaré que l’expérience de la prochaine rentrée serait encore plus riche que celle de l’automne dernier. « Les solutions créatives mises en place au cours de la dernière année nous rendent très confiants d’offrir une vie universitaire avec tout ce que cela signifie de retrouvailles, d’apprentissages pratiques, de découvertes et de nouvelles amitiés », a-t-il ajouté.

La Fédération des étudiants de l’U de S a salué les efforts de l’établissement pour organiser une rentrée plus normale, tout en encourageant les jeunes âgés de 16 à 29 ans à aller se faire vacciner.

Lundi 14 juin

Pas de remboursement pour la session d’hiver 2020

Une demande d’action collective initiée par une étudiante de l’Université Laval visant à ce que les étudiants universitaires soient indemnisés pour la session d’hiver 2020 a été déboutée par la Cour supérieure du Québec, rapporte Radio-Canada.

La procédure visait une liste de 15 universités québécoises « pour leur incapacité à offrir les services auxquels les étudiants étaient en droit de s’attendre et pour lesquels ils avaient payé ». Le juge Claude Bouchard a toutefois souligné que si de nombreux étudiants avaient été durement affectés par la pandémie et avaient même dû suspendre leurs études, les universités n’étaient pas directement responsables de la situation et avaient été obligées de fermer leurs portes.

M. Bouchard a mentionné que pour être entérinée, une action collective devait « à tout le moins alléguer une faute commise par les défenderesses, et à plus forte raison lorsque celle-ci doit s’apparenter à de la mauvaise foi, de l’abus de droit ou à un déni de justice. Il n’en est rien ».

De son côté, Le Droit indique que la plaignante, qui souhaitait que « les étudiants aient droit à une réduction sur les montants versés en droits de scolarité équivalente en proportion des obligations dont les universités n’ont pas été en mesure de s’acquitter », sera exemptée des frais d’avocats en raison de son statut d’étudiante.

Collation des grades particulière pour l’Université de Montréal

L’Université de Montréal (U de M) a annoncé que ses finissants de la cohorte 2021 devraient attendre au mois de décembre avant de participer à une collation des grades en personne. D’ici-là, des vidéos soulignant leurs accomplissements seront toutefois disponibles en ligne.

« Les finissants et finissantes de la promotion 2021 ont toutes les raisons de ressentir de la fierté. Ils ont fait preuve d’une grande résilience alors que la pandémie est venue bousculer leur parcours d’études, a déclaré le recteur de l’U de M, Daniel Jutras. J’ai très hâte de les rencontrer en personne, dans quelques mois, pour leur remettre leur diplôme et célébrer leur succès. »

Environ 10 000 finissants de 2021 seront conviés pour leur collation des grades devant se tenir du 13 au 15 décembre au Palais des congrès de Montréal. Les diplômés de 2020 n’ayant pas pu participer à leur cérémonie seront également invitées à participer aux célébrations.

Deuxième budget COVID-19 pour l’U de M

L’établissement montréalais a récemment adopté son budget de fonctionnement 2021-2022, qui sera déficitaire. Les revenus de l’Université s’élèveront dorénavant à 874,9 millions de dollars, tandis que les dépenses se chiffreront à 886,1 millions de dollars.

Le déficit, en partie expliqué par « une hausse des dépenses liées à l’immense effort accompli pour offrir à la communauté étudiante une formation à distance de qualité et […] une baisse des revenus des Services auxiliaires et du CEPSUM », serait « entièrement » dû à la pandémie de coronavirus.

« De toutes les décisions budgétaires prises pour 2021-2022, j’en retiens une : le soutien que nous continuerons d’apporter aux facultés pour améliorer l’expérience d’enseignement à distance – nous attribuerons près de 4 M$ supplémentaires à ce poste de dépenses », a déclaré le recteur de l’Université, Daniel Jutras.

« J’ai souvent eu l’occasion de le répéter depuis le début de la pandémie : pas question pour l’U de M de devenir une université en ligne. Ce qui ne nous dispense pas, lorsque l’enseignement se fait à distance, de chercher à offrir l’expérience la plus riche et la plus complète possible à nos étudiants et étudiantes. »

Vaccination obligatoire dans les résidences de l’Université de Toronto

Les étudiants de l’Université de Toronto souhaitant habiter dans les résidences de l’établissement devront se faire vacciner, selon Le Journal de Montréal. Si l’Université recommande qu’une première dose ait été administrée au moins 14 jours avant le début de la session d’automne, les étudiants auront droit à un délai de deux semaines s’ils ne se sont pas conformés à la consigne.

L’obligation concerne les campus de Mississauga et de Scarborough. La vice-rectrice de l’Université, Sandy Welsh, a annoncé que l’établissement pourrait accueillir des centres de vaccination éventuellement.

Jeudi 10 juin

Vaccination sur le campus de l’Université de Sherbrooke

Un centre de vaccination ouvrira ses portes sur le campus de l’Université de Sherbrooke, indique Radio-Canada. L’initiative chapeautée par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie-Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke peut aller de l’avant en raison de l’allègement des mesures sanitaires dans la région.

L’ouverture d’un centre de vaccination était réclamée par la Table associative estrienne (TASSE), qui regroupe les associations étudiantes de l’Université de Sherbrooke, du Cégep de Sherbrooke et de l’Université Bishop’s.

« Ce n’est pas tout le monde qui a reçu sa première dose. Il y a un besoin qui est facilement identifiable, tant pour la première que la deuxième dose. Il faut aussi penser que l’Université est le troisième plus gros employeur de la région. C’est juste normal que ça soit accessible aux employés pour avoir une stratégie qui inclut tout le monde », a déclaré le porte-parole de la TASSE, Guillaume Desmarais.

Pour l’instant, 51,4 pour cent des jeunes âgés de 18 à 29 ans ont reçu une première dose de vaccin en Estrie et 4,7 pour cent ont reçu deux doses.

Retour du sport dans les universités de l’Atlantique

D’après un article de Radio-Canada, le sport universitaire pourra reprendre dans les quatre provinces atlantiques dès cet automne.

« C’est excitant de penser qu’après une année d’absence, nos athlètes pourront finalement faire un retour à la compétition », a déclaré la responsable des activités sportives et récréatives de l’Université de Moncton, Martine LeBlanc.

Après avoir été annulées en 2020-2021, les saisons de soccer, football, rugby et cross-country reprendront dès la rentrée automnale, tandis que les sports d’hiver devraient également reprendre un peu plus tard.

Des tirages pour les vaccinés au Manitoba

Le gouvernement du Manitoba fera tirer 14 prix de 100 000 dollars ainsi que 20 bourses d’études de 20 000 dollars destinées aux étudiants âgés d’entre 12 et 17 ans au cours de l’été, rapporte TVA Nouvelles. Ces prix, répartis en deux tirages, seront respectivement réservés aux personnes ayant reçu une dose de vaccin avant le 2 août et celles pleinement vaccinées avant le 6 septembre.

« Plus vite on se fait vacciner, plus vite on pourra retrouver une vie normale. Cette loterie donne aux Manitobains encore plus de raisons de se retrousser les manches, pas une, mais deux fois », a déclaré le premier ministre de la province, Brian Pallister.

Le Manitoba est la région nord-américaine enregistrant le plus grand nombre de cas par rapport à sa population, d’après des données de l’Université Johns Hopkins.

Lundi 7 juin

Plus de détails sur le montant forfaitaire destiné aux étudiants

La ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann, a dévoilé la procédure pour réclamer le montant forfaitaire de 200 dollars promis aux étudiants universitaires et collégiaux. Cette mesure, qui équivaut à un investissement de 83 millions de dollars de la part du ministère et qui vise environ 400 000 étudiants, a été annoncée pour pallier les effets de la pandémie sur la communauté étudiante.

Pour recevoir le montant, chiffré à 100 dollars pour la session d’automne 2020 et à 100 dollars pour la session d’hiver 2021, les étudiants auront à remplir en ligne un formulaire à partir du 2 juillet prochain afin de déterminer s’ils sont éligibles au versement de la somme. Par la suite, la demande sera acheminée au Ministère. Une fois la demande acceptée, les étudiants seront appelés à fournir leurs coordonnées bancaires.

« La dernière année a été remplie de défis pour les étudiantes et étudiants avec, notamment, la poursuite de leur cursus à distance et tous les inconvénients humains que cela comportait, a déclaré Mme McCann. Je me dois de souligner encore une fois la résilience et la générosité dont ils ont fait preuve pour protéger les plus vulnérables de notre société. »

« Par leur respect des mesures sanitaires mises en place, ils ont contribué à garder à flot notre réseau de la santé. C’est une façon de les remercier de leurs efforts et de saluer leur persévérance », a-t-elle ajouté.

96 % de cours en présentiel à Moncton cet automne

L’Université de Moncton offrira 96 pour cent de ses cours en personne à partir du mois de septembre, rapporte Radio-Canada. La présidente de la Fédération des étudiantes et étudiants du Centre universitaire de Moncton (FEECUM), Mathilde Thériault, se dit à la fois « surprise et soulagée » de ce retour à la normale et se questionne sur certaines modalités, comme la tenue des cours d’introduction, qui peuvent rassembler jusqu’à 150 étudiants.

Même son de cloche chez la présidente par intérim de l’Association des bibliothécaires, professeures et professeurs de l’Université de Moncton, Malaïka Bacon-Dussault, qui estime que beaucoup de questions demeurent pour l’instant sans réponse. L’Université de Moncton n’a par exemple pas encore donné de détails quant au port du masque et à la présence d’étudiants étrangers sur les campus.

Sur le site Web de l’Université, on apprend que l’établissement prévoit notamment que les cours aient lieu dans des locaux plus grands qu’à l’ordinaire afin de permettre la distanciation physique.

Salles d’étude rouvertes à l’Université de Montréal

L’Université de Montréal a annoncé qu’en raison du passage de Montréal et de Laval en zone orange le 7 juin, 22 salles d’études seraient rendues disponibles aux étudiants. Les locaux seront accessibles par blocs de quatre heures, soit de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h.

La capacité maximale des salles de travaux d’équipe est de six personnes et les étudiants de tous les cycles y auront accès. Les étudiants intéressés devront réserver leurs places en ligne.

Quant aux étudiants qui désirent travailler seul, ils pourront avoir accès à trois salles d’étude à Montréal et à Laval, sans qu’il soit nécessaire de réserver.

Pour ce qui est du campus de Saint-Hyacinthe, deux salles de travail d’équipe seront disponibles pour les étudiants.

Jeudi 3 juin

Le grand retour sur les campus universitaires

La ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann, a annoncé le 31 mai dernier que les étudiants des universités et cégeps pourraient revenir en classe sans distanciation à l’automne. Les seules conditions pour que ça se concrétisent sont que 75 pour cent des jeunes âgés entre 16 et 29 ans aient reçu deux doses de vaccins contre la COVID-19 et que le contexte sanitaire soit propice.

« Je veux m’adresser directement aux étudiants : je sais que la perspective de retrouver les campus, de socialiser entre vous et d’écouter vos enseignants dans une véritable salle de cours est très attendue chez vous, a déclaré Mme McCann. Avec raison. Aujourd’hui, on annonce que le réseau de l’enseignement supérieur se mobilisera en vue d’organiser, pour vous, cette rentrée en présence que vous attendiez tellement. »

La ministre a toutefois insisté sur la nécessité de se faire vacciner : « Mais on ne peut pas crier victoire immédiatement. Pour que ça fonctionne, il faut vous faire vacciner. Le réseau se prépare, mais la suite des choses est vraiment entre vos mains. »

Pour l’instant, ce ne sont que 42 pour cent des 16 à 29 ans qui ont reçu une première dose de vaccin, souligne l’Actualité.

Dans l’optique où ces conditions ne seraient pas remplies, les établissements doivent se doter d’un plan de repli, « au cas où la distanciation physique devrait être ramenée à un mètre parce que la couverture vaccinale n’est pas suffisante ou que les cas de COVID-19 augmentent », rapporte La Presse.

Quant au port du masque, la ministre soutient qu’il est encore trop tôt pour trancher.

De son côté, le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, s’est réjoui de cette nouvelle : « C’est une excellente nouvelle pour toute la communauté universitaire. Depuis le temps que nous espérions un retour à la normale, voici enfin les premiers signes vraiment prometteurs d’une reprise de l’activité universitaire sur les lieux où elle doit principalement se tenir : les campus. […] C’est la vie qui reprend son cours, avec tout ce que cela signifie de socialisation et de chaleur humaine. Enfin! »

M. Jutras a d’ailleurs annoncé que les étudiants seraient informés des modalités de leur retour en classe au cours des prochaines semaines. Conformément aux directives du ministère de l’Enseignement supérieur, un plan de repli dans lequel certains cours seraient donnés à distance et où les salles de classe seraient occupées à 50 pour cent seulement a été élaboré. S’il encourage la communauté universitaire à se faire vacciner, le recteur a souligné qu’aucune preuve vaccinale ne serait exigée pour accéder au campus.

À l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), la nouvelle a également été bien accueillie. La directrice du service des communications et des relations publiques de l’UQAC, Marie-Karlynn Laflamme a toutefois déclaré au Quotidien que « [c’était] les étudiants qui [menaient] et qui [pouvaient] se redonner une vie universitaire comme on a connue avant la pandémie avec la vaccination ». Si l’établissement prépare un plan de repli, il invite néanmoins ses étudiants à être sur le territoire de la région au moment de la rentrée.

On évalue une dizaine de scénarios à l’Université du Québec à Trois-Rivières, rapporte Radio-Canada. « On aimerait tous avoir une boule de cristal pour savoir exactement quelle sera la situation pandémique au Québec pour travailler sur un seul scénario pour le mois de septembre. Ça nous faciliterait la vie à tous », souligne le responsable des communications de l’établissement, Jean-François Hinse.

Dangereux d’obliger la vaccination à l’université?

Dans un article de CBC, Vardit Ravitsky, bioéthicienne et professeure de l’Université de Montréal, met en garde face à l’intention de l’Université Western d’obliger ses étudiants souhaitant vivre en résidence à avoir reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19 avant d’emménager (mise à jour du 31 mai).

« L’un des principes clés de l’éthique de la santé publique est la proportionnalité; vous voulez vous assurer que les mesures de santé publique aient des bénéfices supérieurs aux contraintes que vous créez, que les risques soient justifiés », insiste la professeure.

Mme Ravitsky souligne que s’il n’est pas problématique d’interdire l’accès au restaurant ou à un concert à un individu en l’absence de preuve vaccinale, il en va autrement en ce qui concerne l’éducation. Elle craint également que cette mesure puisse être un précédent dangereux pour le futur.

Les étudiants de l’Université Western n’ayant pas eu le temps d’être vacciné avant de se rendre sur le campus auront un délai de 14 jours pour se conformer aux directives de l’établissement. Le président et vice-chancelier de l’Université, Alan Shepard, justifie cette mesure en raison du nombre disproportionné de cas de COVID-19 ayant été détectés dans les résidences l’an dernier.

La vaccination obligatoire ne concernera que les étudiants vivant en résidence.

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