Bourses de développement international : un tremplin pour l’avenir des pays partenaires
Ce programme cible l'éducation et l'entrepreneuriat dans des pays francophones et du Commonwealth, avec un fort accent sur l'égalité des genres et le développement durable.
Le programme de bourses canadiennes de développement international (BCDI) 2030, financé par Affaires mondiales Canada, est mis en œuvre par un consortium réunissant Collèges et instituts Canada et Universités Canada (éditrice d’Affaires universitaires). Inspiré par trois Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, il vise à favoriser le progrès social et économique, en accordant une attention particulière à l’émancipation des femmes dans les sociétés partenaires. Il s’agit d’un programme décentralisé en partenariat avec des pays en voie de développement, dont 75% du financement est destiné à des pays de la Francophonie et 25% à des États membres du Commonwealth et à d’autres petits États insulaires en développement, 90% à des pays d’Afrique subsaharienne.
Environ 600 personnes étudiantes dans des pays partenaires recevront des bourses d’études et de formation au Canada. Ces bénéficiaires acquerront des compétences, des connaissances et des expériences qui les aideront à entrer sur le marché du travail et à devenir des acteurs du changement au sein de leur communauté.
« L’employabilité est un des objectifs, explique Kim Bracken, agente principale du programme à Collèges et instituts Canada. Le programme cible plusieurs domaines clés, notamment les STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), ce qu’on appelle les secteurs à grands impacts ».
Les ODD ont été adoptés par les Nations Unies en 2015. Il s’agit d’un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici 2030. Les trois objectifs sur lesquelles la BCDI repose sont l’accès inclusif et équitable aux études supérieures (ODD 4), la participation équitable au marché de l’emploi (ODD 8) et la concertation pour innover et créer de la richesse (ODD 17).
Promouvoir l’esprit d’entreprise des femmes : Une source de richesse collective
Safae Hadri qui effectue un master en accompagnement entrepreneurial, bénéficie de la BCDI à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). « Je suis vraiment très reconnaissante de ce programme, les études au Canada sont chères comparativement au Maroc », explique l’étudiante qui est arrivée au Canada à la fin du mois d’août 2024. « Je vais repartir avec un solide bagage académique et une vision nord-américaine de l’entrepreneuriat. Je vais pouvoir me servir de cela pour accompagner les entrepreneurs dans mon pays ».
Le programme couvre ses frais administratifs et les deux années d’études pour un total d’environ 35 000$.
« La seule exigence en ce moment c’est que le projet de recherche soit en lien avec l’entrepreneuriat féminin et cela tombait bien, car c’est un sujet qui m’intéressait ».
Mme Hadri figure parmi les six personnes étudiantes issues d’institutions partenaires au Maroc et au Madagascar qui suivent une formation académique et professionnelle à l’UQTR dans le domaine de l’entrepreneuriat féminin.
En 2023, l’appel de propositions initial a permis de financer 14 projets, pour un investissement total de 6 millions de dollars canadiens. Les projets ont été sélectionnés à l’issue d’un processus concurrentiel rigoureux, qui comprenait l’évaluation des propositions de projets par un comité de sélection international indépendant. Chaque projet financé est une collaboration impliquant au moins un établissement canadien et au moins un établissement d’enseignement supérieur d’un pays partenaire. Les propositions soumises doivent démontrer comment les projets de bourses contribuent favorablement à l’égalité de genre, aux droits de la personne, à la protection de l’environnement et au développement durable.
Les établissements postsecondaires canadiens ne peuvent soumettre qu’une seule proposition en tant qu’établissement maître d’œuvre pour un projet de bourses en partenariat avec au moins un établissement d’enseignement supérieur dans l’un des 26 pays admissibles. Ils peuvent cependant participer en tant que partenaires à plusieurs propositions avec différents établissements maîtres d’œuvre. Les projets d’études au Canada sont d’une durée maximale de quatre ans et doivent être mis en œuvre entre 2025 et 2029.
Postes vedettes
- Doyen(ne), Faculté de médecine et des sciences de la santéUniversité de Sherbrooke
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
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