COVID-19 : mises à jour archivées – avril 2021
Jeudi 29 avril
Vers des campus à moitié remplis cet automne
Le ministère de l’Enseignement supérieur a confirmé via une lettre envoyée le 23 avril son intention d’offrir le plus d’activités en présentiel sur les campus collégiaux et universitaires, rapporte Le Journal de Montréal. Malgré une distance entre les étudiants qui devrait passer à un mètre, plusieurs avancent qu’il sera toutefois impossible d’occuper les locaux à pleine capacité.
Le président-directeur général de la Fédération des cégeps, Bernard Tremblay, a avancé que pour permettre à un maximum d’étudiants de suivre des cours en classe, certaines périodes pourraient être offertes le soir, à l’extérieur ou hors des campus.
Le port du masque devrait demeurer obligatoire, tandis que les progrès de la campagne de vaccination et de la situation sanitaire sera suivie de près par les institutions.
Toujours selon Le Journal de Montréal, un retour à la normale dans les universités et les cégeps ne pourrait possiblement être envisagé avant 2022. C’est la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, qui en a fait l’annonce lors d’un point de presse le 27 avril. La distanciation physique entre les étudiants devrait donc perdurer jusqu’à au moins l’an prochain, dépendamment de l’évolution de la situation sanitaire, a-t-elle annoncé.
L’Université Dalhousie envisage sévir contre des étudiants
Des étudiants de l’Université Dalhousie à Halifax s’exposent à des sanctions de leur université après leur participation à un rassemblement illégal, indique Radio-Canada. L’événement, qui a été partagé sur les réseaux sociaux, a rassemblé au moins 22 jeunes, qui ont chacun reçu une amende de 1000 dollars.
Les rassemblements en Nouvelle-Écosse sont pour le moment restreints à cinq personnes, alors que la province connaît une montée de cas de COVID-19. Face à cet événement, le premier ministre néo-écossais, Iain Rankin, a annoncé que son gouvernement a haussé à 2000 dollars le montant des amendes pour les rassemblements illégaux.
Aucune preuve de vaccination exigée à la prochaine rentrée de l’UQTR
Le Nouvelliste rapporte que les étudiants de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) n’auront pas à être obligatoirement vaccinés lors de la rentrée d’automne. Le recteur de l’établissement, Christian Blanchette, a toutefois demandé aux étudiants et aux membres du personnel de se faire vacciner, insistant sur l’importance « qu’ils arrivent immunisés en septembre ».
Le recteur a également annoncé qu’une partie des cours à distance demeurerait lors de la session d’automne, puisqu’ils permettent de rejoindre les étudiants de l’UQTR se trouvant sur d’autres campus.
Certaines mesures sanitaires, comme le port du masque et une distance d’un mètre entre les étudiants, devraient toujours être appliquées à l’automne.
Lundi 26 avril
Retour en classe à l’automne pour les étudiants de l’UQAT
Les étudiants de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue seront de retour sur leurs campus à l’automne. Il est prévu que la quasi-totalité des activités d’enseignement soit offerte en présentiel. Les membres du personnel seront également invités à revenir.
Malgré cette annonce, certaines restrictions pourraient cependant demeurer à l’automne. Ainsi, le port du masque de procédure demeurera obligatoire, tandis qu’une distance d’un mètre devra être observée entre les étudiants et membres du personnel.
La COVID-19 s’invite dans une résidence de l’Université du Nouveau-Brunswick
Un cas de COVID-19 à la résidence Magee de l’Université du Nouveau-Brunswick inquiète la santé publique étant donné que plusieurs étudiants et membres du personnel auraient été exposés, rapporte Radio-Canada. Le campus demeure fermé pour trois jours. L’ensemble des étudiants y résidant et du personnel ont subi un test de dépistage.
Les services offerts sur le campus sont temporairement limités, et ce, même s’il est demandé aux résidants de ne pas le quitter le temps que l’enquête soit achevée.
Toujours pas de bulle atlantique pour l’Est du pays
De juillet à novembre derniers, une bulle éliminant les périodes de quarantaine lors des voyages entre les provinces de l’Atlantique avait été instaurée, l’absence d’une telle mesure se fait présentement ressentir auprès des étudiants universitaires, souligne L’actualité. Les règlements changeant d’une province à l’autre et les quarantaines ne s’appliquant pas à chaque déplacement compliquent la vie de ceux-ci.
Les étudiants de l’Île-du-Prince-Édouard ou de Terre-Neuve-et-Labrador originaire de la Nouvelle-Écosse n’ont par exemple pas besoin de s’isoler lorsqu’ils rentrent dans leur province, contrairement à ceux étudiant au Nouveau-Brunswick.
Les étudiants vivant en résidence sur certains campus souhaitant déménager se verront également refuser l’aide de leurs parents, par souci de précaution.
En raison de la progression de la COVID-19 dans la région et de l’apparition de variants, la réouverture de la bulle atlantique a été repoussée au 3 mai prochain.
Jeudi 22 avril
Les mesures spéciales d’urgence prolongées jusqu’au 2 mai
Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé une prolongation des mesures spéciales d’urgence en Outaouais, dans la région de la Chaudière-Appalaches et sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Québec jusqu’au 2 mai afin d’éviter un débordement de la capacité des hôpitaux. Il a du même coup annoncé que le vaccin AstraZeneca était dorénavant disponible pour toutes les personnes âgées de 45 ans et plus.
« Les mesures en place, mais surtout les efforts de la population, ont contribué à freiner la troisième vague et la propagation des variants au Québec. Toutefois, la situation continue d’être précaire dans les hôpitaux, et nous devons continuer à tout faire pour ralentir le virus et éviter une remontée rapide des cas », a déclaré le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.
La COVID-19, dure pour la recherche
Un rapport publié par le Comité consultatif de la conduite responsable en recherche (CCCRR) de l’Université de Montréal met en lumière les contrecoups qu’a eu la pandémie de coronavirus sur les activités de recherche universitaire. Le premier constat du rapport est que la COVID-19 a « fragilisé et mis en cause la qualité des activités de recherche ».
« Ce qui me frappe, c’est à quel point nous sommes obligés de nous adapter rapidement à des changements de situation, a déclaré le président du CCCRR, François Duchesneau. Une grande partie de la recherche qui se fait, quelle que soit la discipline, suit les modèles traditionnels, bien établis. Et maintenant, nous devons modifier les méthodes et prendre en compte de nouveaux objets de recherche sous peine d’être complètement marginalisés. »
Il est aussi souligné dans le rapport que l’augmentation de la cadence des activités de recherche s’est révélée être un couteau à double tranchant. Le rapport Faisons mieux les choses: représentation publique de la science sur la COVID-19 de la Société royale du Canada souligne en effet que le temps de révision d’un article destiné à une revue de pairs est passé de 100 jours à six jours. « On a court-circuité la procédure et accéléré la diffusion de résultats qui n’étaient peut-être pas suffisamment solides. Il y a eu des histoires d’horreur dans la sphère scientifique même, alors imaginez quand on sort du secteur universitaire à quel point les risques sont élevés », insiste M. Duchesneau.
Le président du CCCRR affirme également que les domaines mis à l’écart au cours de la pandémie devront retrouver leurs lettres de noblesse une fois la pandémie terminée.
Mise à jour de la situation à l’Université de Moncton
Les dernières annonces effectuées par le gouvernement du Nouveau-Brunswick auront des répercussions sur l’Université de Moncton. Le campus d’Edmundston est ainsi dans une zone où le confinement est désormais imposé, tandis que ceux de Moncton et de Shippagan sont en zone jaune. Le port du masque est obligatoire sur les trois campus lorsqu’il n’est pas possible d’avoir une distanciation de deux mètres.
Il est aussi à noter que si les étudiants souhaitant déménager hors de la province ont besoin d’un raccompagnement, les accompagnateurs n’ont maintenant que 24 heures pour venir les chercher ou récupérer leurs effets personnels dans leur résidence.
Lundi 19 avril
Le confinement, un dur coup pour la santé mentale
La psychologue et coordonnatrice du Service de soutien à l’apprentissage à l’Université de Montréal Dania Ramirez soutient qu’elle a observé une hausse de la détresse psychologique au cours de la pandémie de coronavirus. Les personnes âgées de 18 à 34 ans seraient particulièrement affectées par le confinement, alors qu’elles sont souvent aux études, en début de carrière ou envisagent de fonder une famille.
« La situation a effrité les facteurs de protection qui normalement préservent notre santé mentale comme la vie sociale et les activités sportives », ajoute Mme Ramirez.
La psychologue et conseillère au vice-rectorat aux partenariats communautaires et internationaux de l’Université de Montréal, Rachida Azdouz, explique également que pour plusieurs, les frontières entre le travail, les études et la maison ont été « altérées » par le confinement. « C’est très anxiogène. Cela affecte notre sentiment de liberté et d’identité; le travailleur, le parent, le citoyen en nous… tout est confiné dans un seul lieu », déplore-t-elle.
Peu d’engouement pour Alerte COVID
L’application Alerte COVID connaît peu de succès, alors que seulement 26 800 personnes ayant contracté le virus l’ont utilisée sur un total de 980 000 cas confirmés au pays depuis son lancement, rapporte Le Devoir. Au Québec, la proportion est de 4 786 cas signalés via l’application sur un total de 258 000 cas confirmés.
Le faible taux d’utilisation de l’outil pourrait être en partie dû à un manque d’engagement des citoyens et à une collaboration insuffisante de la Santé publique, indique la publication.
Une spécialiste en santé publique de l’Institute of Health Informatics de la University College London, Isobel Brathwaite, avançait toutefois au moment du lancement d’Alerte COVID que l’application n’avait pas nécessairement besoin de connaître un fort taux d’adhésion pour être utile. Le simple fait d’alerter les citoyens lorsqu’ils ont côtoyé une personne déclarée positive pourrait ainsi faire en sorte qu’ils modifient leurs comportements, selon Mme Brathwaite.
Jeudi 15 avril
Cyberopérations russes et chinoises contre la recherche canadienne
D’après un rapport du Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement, la Russie et la Chine auraient lancé des opérations d’espionnage visant les secteurs de la santé, des sciences et de la technologie au Canada. Les deux pays se seraient particulièrement intéressés à la recherche sur les vaccins contre la COVID-19.
« En ce qui a trait à l’espionnage et aux cybermenaces, cela a été nettement affecté par la COVID », a déclaré à ce sujet David McGuinty, président du Comité et député libéral.
« Même si les effets de l’espionnage et de I’ingérence étrangère ne sont pas aussi rapidement manifestes que ceux du terrorisme, ils représentent les menaces à long terme les plus lourdes de conséquences pour la souveraineté et la prospérité du Canada », peut-on lire dans le rapport.
Le document identifie cinq menaces concernant la sécurité du Canada, soit le terrorisme, l’espionnage et l’ingérence étrangère, les cyberactivités malveillantes, le crime organisé et les armes de destruction massive. Il propose également quatre recommandations pour juguler l’ingérence étrangère au Canada.
Mention succès ou échec pour la session d’hiver à l’Université de Montréal
L’Université de Montréal a annoncé que ses étudiants auraient accès à la mention succès ou échec pour un seul cours de la session d’hiver 2021. Pour ce faire, ils n’auront qu’à remplir un formulaire disponible en ligne.
L’établissement a également réitéré qu’à moins d’une aggravation de la situation sanitaire, les étudiants seraient de retour sur les campus à l’automne.
Résidence permanente : processus accéléré pour 90 000 personnes qui pourront lutter contre la pandémie
Un total de 90 000 travailleurs étrangers temporaires et étudiants étrangers actuellement au Canada, mais installés à l’extérieur du Québec pourront obtenir. C’est ce qu’a annoncé Marco Mendicino, ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, le 14 avril.
Dans le texte de Radio-Canada sur le sujet, on apprend que les personnes ayant les compétences nécessaires pour « lutter contre la pandémie de COVID 19 et contribuer à la relance économique du pays » seront celles qui bénéficieront de cette nouvelle politique. Il est notamment question des gens travaillant dans une centaine de domaines, dont la santé. « Notre système d’immigration a longtemps été basé sur ceux qui contribueront. Maintenant, nous avons une occasion unique de reconnaître ceux qui contribuent déjà », a expliqué M. Mendicino.
À partir du 6 mai, le ministère acceptera 50 000 candidatures de travailleurs temporaires étrangers, dont 20 000 d’entre elles seront réservées pour le secteur des soins de santé. Pour être admissible, les travailleurs temporaires étrangers devront avoir accumulé au moins un an d’expérience de travail en sol canadien.
Quant aux 40 000 places restantes, elles seront pour les étudiants étrangers qui, pour être admissibles, devront avoir obtenu un diplôme d’un des programmes canadiens d’études postsecondaires identifiés par le gouvernement au cours des quatre dernières années.
Lundi 12 avril
Retour à l’enseignement à distance à l’Université de Montréal
À la suite des dernières mesures sanitaires annoncées par le premier ministre François Legault (voir la mise à jour du jeudi 8 avril), les étudiants de l’Université de Montréal n’auront plus accès à leurs salles de classe. L’enseignement en ligne redevient ainsi obligatoire, sauf exceptions. L’Université a toutefois fait savoir que son calendrier et les modalités des activités d’enseignement et de recherche resteront inchangés d’ici la fin de la session.
Le port du masque de procédure devient également obligatoire sauf pour les enseignants donnant un cours à une distance d’au moins deux mètres de toute autre personne présente, les personnes travaillant seules dans des bureaux fermés et les personnes mangeant à au moins deux mètres de toute autre personne.
Enseignement en personne pour l’ÉTS à l’automne
Les étudiants de l’École de technologie supérieure (ÉTS) pourront revenir en classe à l’automne, a annoncé l’établissement. « Expérimenter en laboratoire, tester des solutions pratiques avec des installations de pointe et renouer avec le travail d’équipe en personne sont appréciés de nos étudiantes et étudiants; des atouts distinctifs des ingénieurs(es) formés par l’ÉTS et reconnus par l’industrie. Le retour des activités en présence s’inscrit donc dans cette perspective et l’automne marquera un chapitre important à cet égard », a déclaré le directeur général de l’ÉTS, François Gagnon.
Environ 20 pour cent des activités d’enseignement continueront toutefois à être offertes à distance à l’automne.
Le Canada lance cinq réseaux pluridisciplinaires de modélisation des maladies infectieuses
Les ministres fédéraux de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et de la Santé, Patty Hajdu, ont annoncé un investissement de 10 millions de dollars afin de lancer cinq réseaux pluridisciplinaires de modélisation des maladies infectieuses. Cette somme devrait permettre aux 150 chercheurs membres de ces réseaux d’aider le Canada à mieux réagir en cas de futures menaces à la santé publique.
« Les réseaux d’experts multidisciplinaires dans toutes les régions du pays placeront le Canada en meilleure position pour intervenir devant les menaces posées par les maladies infectieuses émergentes, ce qui assurera une meilleure protection pour les citoyens contre la pandémie actuelle et les pandémies futures », a déclaré M. Champagne.
Les réseaux ont été mis sur pied grâce à un partenariat entre l’Agence de la santé publique du Canada et le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada.
Jeudi 8 avril
Retour à l’enseignement à distance en zone rouge au Québec
Les universités situées en zone rouge devront cesser d’accueillir les étudiants sur leurs campus à partir du 12 avril, a annoncé mercredi le premier ministre du Québec, François Legault. Seules les activités nécessitant une présence en classe seront permises. En date du 7 avril, les régions situées en zone rouge étaient : l’Outaouais, Montréal, la Montérégie, Laval, les Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches, la Capitale-Nationale et le Bas-Saint-Laurent.
De nouvelles orientations en matière de gestion de cas et de contacts ont également été adoptées. Si un étudiant, enseignant ou membre du personnel d’un établissement a des symptômes ressemblant à ceux de la COVID-19, il devra retourner à son domicile, passer un test et s’isoler en attente du résultat. Dans l’éventualité d’un résultat positif, une enquête sera réalisée afin de retracer les personnes ayant eu un contact significatif au cours des 48 heures précédant les symptômes de la personne.
Enseignement à distance en Ontario
À compter du jeudi 8 avril, les universités et collèges de l’Ontario devront avoir recours à l’enseignement à distance, sauf dans les cas où la présence en classe est nécessaire. Dans le cadre de ces exceptions, les salles de classe ne pourront accueillir plus de 10 personnes, lesquelles devront suivre les règles de distanciation physique.
Enseignement en présentiel au Nouveau-Brunswick à l’automne
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé que les étudiants des universités et des collèges de la province pourraient revenir en classe à l’automne. L’Université de Moncton avait déjà déclaré désirer effectuer un retour à l’enseignement en personne cet automne (voir la mise à jour du 29 mars dernier).
« Puisque les premières doses des vaccins contre la COVID-19 devraient être disponibles pour tous les adultes du Nouveau-Brunswick d’ici le début de l’été, nous avons bon espoir que ces établissements d’enseignement seront en mesure d’offrir un enseignement sur les campus en toute sécurité et de façon efficace au cours de l’année d’études 2021-2022 », a déclaré la médecin-hygiéniste en chef du Nouveau-Brunswick, Jennifer Russell.
Jeudi 1 avril
Des mesures spéciales d’urgence pour Québec, Lévis et Gatineau
Bien que les établissements postsecondaires soient considérés comme faisant partie des « services essentiels », l’annonce du gouvernement du Québec officialisant la mise sur pause de trois villes québécoises entre le 1er et le 12 avril risque d’affecter les opérations des établissements suivants : l’Université Laval, l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et le campus de Lévis de l’Université du Québec à Rimouski.
L’UQO a notamment publié une mise à jour pour préciser les modifications qui seront apportées à ses pavillons situés sur le territoire gatinois. Ainsi, l’établissement souligne que « toutes les activités d’enseignement vont se poursuivre en non-présentiel, à l’exception de certaines activités qui doivent absolument être tenues en présentiel, dont les laboratoires, les ateliers et les examens déjà prévus en présentiel. » Il est également prévu que les ressources enseignantes communiquent avec les étudiants pour les informer de tout changement dans le mode de prestation de leurs cours, le cas échéant.
Comme le rapporte Le Devoir, le premier ministre du Québec, François Legault, a expliqué lors d’une conférence de presse le 31 mars que c’est la « forte augmentation des hospitalisations » qui a forcé l’imposition de ces « mesures spéciales d’urgence ». Dans le plus récent bilan quotidien des nouvelles personnes déclarées positives à la COVID-19 ayant précédé cette décision, les régions de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches et de l’Outaouais avaient respectivement noté des augmentations se chiffrant à 194, 51 et 100.
En plus des trois villes qui ont désormais un couvre-feu à partir de 20 h, le gouvernement a fait passer les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches et de l’Outaouais de la zone orange à la zone rouge.
Se faire vacciner à l’Université de Montréal
Le Complexe des sciences du campus MIL de l’Université de Montréal (U de M) est depuis le 18 mars l’un des sites hébergeant une clinique de vaccination contre la COVID-19.
« Dès le début de la campagne de vaccination au Québec, nous avons signifié aux autorités de santé publique que nous étions ouverts à collaborer afin de soutenir leurs efforts, explique le recteur de l’U de M, Daniel Jutras, dans un texte publié sur le site Web de l’Université. Nous avons offert le vaste lieu qu’est l’atrium du Complexe des sciences pour y installer une clinique de vaccination qui desservirait la population des quartiers avoisinants, particulièrement touchés par la pandémie. »
Cette clinique qui permet de vacciner 12 personnes simultanément et d’injecter 1 000 doses de vaccin par jour est gérée par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Il est prévu qu’elle soit ouverte de 8 h à 20 h, tous les jours de la semaine, et ce, jusqu’à la mi-août.
Postes vedettes
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
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