Les ruchers de l’Université Wilfrid Laurier favorisent la sensibilisation au développement durable
Les plus petites résidentes des campus de l’Université propagent en grand l’importance de protéger les pollinisateurs.
La population étudiante et le personnel des deux campus de l’Université Wilfrid Laurier pourraient bien y entendre un bourdonnement familier à l’arrivée du beau temps, soit celui de quelques centaines de milliers d’abeilles à miel.
Le campus de l’Université situé à Waterloo a accueilli deux ruches en 2017, alors que celui de Brantford lui a emboîté le pas en aménageant deux ruches en 2022, puis deux autres au printemps dernier.
Christine McKinlay, directrice adjointe du développement à l’Université et apicultrice possédant ses propres ruches, s’occupe des abeilles qui nichent au campus de Brantford. Au printemps, lorsque les abeilles sont le plus actives, Mme McKinlay vérifie les ruches chaque dix jours pour veiller à la santé de la reine et à sa ponte d’œufs ainsi qu’à ce que la ruche soit exempte de maladies et qu’elle soit traitée contre les mites. En septembre dernier, elle a récolté pour la première fois suffisamment de miel pour en donner aux membres de l’établissement.
« Nous avons donné du miel à un bon nombre de membres du personnel et à quelques étudiantes et étudiants, ainsi qu’un pot à la rectrice de même qu’au maire de Brantford, car les ruches se trouvent au cœur du centre-ville », précise Mme McKinlay. Elle espère être en mesure d’offrir une partie du miel de la prochaine récolte aux banques alimentaires étudiantes des campus.
« C’est très intéressant parce que comme il s’agit de ruchers urbains, le miel a le goût unique des plantes et des fleurs qui poussent dans le quartier. J’aime particulièrement que chaque pot soit le reflet du moment auquel les abeilles ont fabriqué le miel », poursuit-elle.
Le campus de Waterloo, comme de nombreux autres au pays qui accueillent des colonies d’abeilles, est officiellement un Campus Abeille, un titre décerné par l’organisme Bee City Canada. L’emplacement des ruches du campus de Brantford dans le noyau urbain de la ville est ce qui fait leur unicité, car elles se trouvent sur le toit d’un ancien centre commercial que l’établissement a acquis en 2014.
Si les abeilles des ruches ne proviennent pas de la région, le campus de Waterloo a aménagé un jardin et une spirale de pollinisateurs propice aux abeilles, papillons et autre pollinisateurs indigènes.
Imbrication dans les systèmes alimentaires locaux
Selon Dan McGregor, agent de liaison et de programmes au Bureau de développement durable de l’Université Wilfrid Laurier, les ruches attirent l’attention sur les pollinisateurs et leur rôle dans les systèmes alimentaires et la biodiversité de la région. « Pour nombre de membres de notre population étudiante, il s’agit d’un premier contact, et c’est ce qui permettra de transformer leur intérêt en un véritable engagement futur », affirme-t-il.
Les ruches de l’établissement ont pu être aménagées grâce au Sustainable Hawk Fund de l’Université Wilfrid Laurier, qui fiance des projets favorisant le développement durable mis sur pied par des membres de la population étudiante, du personnel ou du corps professoral de ses deux campus. La somme de 30 000 $ est attribuée chaque année (pour un maximum de 5 000 $ par projet) à des initiatives qui s’inscrivent dans le plan d’action de l’établissement en matière de développement durable.
Pour l’avenir, Mme McKinlay aspire à élargir le programme pour permettre à la population étudiante de participer davantage à l’entretien des ruchers. Elle espère également mettre en place d’autres programmes et activités axés sur les pollinisateurs et la production apicole sur les campus. « Nous ne prévoyons pas augmenter le nombre de ruches pour l’instant, mais j’aimerais faire participer davantage les étudiantes et étudiants, et profiter d’occasions de mener des activités de sensibilisation sur les campus », conclut-elle.
Postes vedettes
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
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