Pourquoi est-il bon de prendre une pause estivale?

Ma pause estivale m’a permis de réfléchir à mes priorités et d’agir en fonction de celles-ci.

19 juin 2019

Par le passé, j’ai décidé de prendre un mois de congé en été. À l’exception de quelques semaines de pause en décembre, j’avais travaillé sans arrêt d’août à juin. La période de janvier à mai avait été particulièrement occupée. C’est bien d’être occupé, c’est le signe d’une entreprise en croissance, mais une coach de vie stressée ne sert pas à grand-chose.

J’ai donc décidé de me reposer tout le mois de juillet. Mon intention initiale était de prendre une pause du travail et des clients et de simplement réaliser quelques tâches. Je voulais me pencher à nouveau sur mon projet de livre et m’occuper de mes systèmes commerciaux avec l’aide d’un conseiller. Je pensais aussi que je me permettrais de ne presque pas travailler.

Eh bien! Au milieu du mois, je me sentais déjà stressée! J’ai compris que je ne m’y prenais pas de la bonne façon. J’ai donc abandonné l’écriture de mon livre, mis les tâches professionnelles en attente et véritablement décroché. C’était fantastique! J’ai lu beaucoup de romans. Je me suis occupée de mes plantes. J’ai cuisiné. J’ai nettoyé mon appartement. J’ai reçu quelques amis à souper. En août, j’étais complètement détendue et fin prête à retourner à mes projets avec mes clients.

Je me considère tellement chanceuse d’avoir pu prendre congé. Je veux m’assurer d’utiliser ce que j’ai appris du mieux que je peux. Je souhaite établir de bonnes habitudes de vie qui me rendent heureuse et me maintiennent en santé. Je ne manquerai pas de les intégrer à mon horaire de travail régulier.

Mon équilibre travail-vie personnelle était menacé. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles je voulais prendre une pause cet été-là. Je travaille de la maison et ça me plaît beaucoup, mais je dois m’imposer une structure pour ne pas me rendre jusqu’à l’épuisement. C’est à moi de trouver des solutions et voici ce que je fais pour y arriver :

  • Déjeuner : Je me rappelle que je n’ai pas besoin d’aimer ce que je mange. L’important est de manger. Pour l’instant, je prends un fruit et une barre de gruau instantané. Projet en cours.
  • Dîner : Je suis dans la mi-trentaine et je me rends compte que je n’ai pas besoin de manger autant qu’avant. J’essaye d’y penser pour ne pas trop manger et éviter de me sentir léthargique dans l’après-midi. Idéalement, mes dîners sont composés de restes de la veille ou d’un repas rapide que je peux concocter avec ce que j’ai sous la main.
  • Exercice : J’ai récemment acheté un podomètre et, le soir, je fais de longues promenades. C’est la première étape. La deuxième étape est de retourner au centre d’entraînement pour y faire de la course et de l’haltérophilie. Une étape à la fois, c’est la seule façon d’y arriver.
  • Souper : Je ne réussis pas aussi bien que je le voudrais à préparer des repas santé. En établissant un plan la veille il m’est facile d’acheter les ingrédients manquants lors de ma promenade du soir.
  • Soirée : Généralement, je ne travaille pas le soir.
  • Fin de semaine : Généralement, je ne travaille pas la fin de semaine. Je cuisine quelques repas pour la semaine.

C’est un peu gênant de vous exposer ma réalité. Ne s’agit-il pas de compétences de base nécessaires dans la vie courante? Oui et non. J’ai passé tellement de temps au cours des dernières années à me concentrer sur mon entreprise. Je m’en suis sortie parce que je n’étais pas aussi occupée que maintenant. Cette année universitaire-là, j’étais surchargée. J’ai donc abandonné de nouvelles habitudes que j’avais prises, comme aller au centre d’entraînement.

Ma pause estivale m’a permis de réfléchir à mes priorités et d’agir en fonction de celles-ci. Ce mois-ci, je remplis mon horaire de travail à nouveau, mais avec un cadre plus sain et plus gérable. Voilà le plan.

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