Jeudi 29 juillet

Confirmation du retour en présentiel au Québec

Même si l’objectif de vaccination de 75 % des 16-29 ans n’est pas en voie d’être atteint pour le mois de septembre, la rentrée universitaire en présentiel pourra toujours avoir lieu, confirme La Presse. Avec une situation épidémiologique favorable, il s’agissait de l’une des conditions imposées par le gouvernement pour autoriser le retour des étudiants sur les campus.

« La Santé publique nous confirme que les chiffres sont très bons pour les étudiants dans les cégeps et les universités. On dépasse largement les chiffres du groupe d’âge visé si on regarde seulement la classe étudiante », a déclaré le directeur de cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Nicolas Descroix.

Pour l’instant, ce sont 70,6 % de ce groupe d’âge qui ont reçu une première dose de vaccin. Le pourcentage s’élève toutefois à 80 % si on ne tient compte que des étudiants collégiaux et universitaires, tandis que la majorité de ceux-ci ont déjà reçu une deuxième dose ou ont pris rendez-vous pour l’obtenir.

Si la distanciation sociale risque d’être abandonnée dans le cadre d’une rentrée en présentiel, il est encore trop tôt pour statuer si ce sera aussi le cas du port du masque.

Du côté du Journal de Montréal, on avance également que « la Santé publique devrait autoriser le retour en classe à 100 % cet automne ». D’après le média, ce seraient 83 % des étudiants universitaires qui devraient être pleinement vaccinés d’ici à la rentrée.

La directrice régionale de santé publique de Montréal, Mylène Drouin, a confié au Devoir se réjouir de l’engagement des étudiants des établissements métropolitains. « Du côté des cégeps et des universités, on a de très bonnes couvertures de vaccination, Il reste quelques efforts [à faire] », a-t-elle soutenu.

Lundi 26 juillet

L’heure de vérité approche pour une rentrée sans distanciation au Québec

Selon Le Soleil, le gouvernement québécois envisagerait toujours que la prochaine rentrée ait lieu en présentiel. Pour ce faire, deux conditions avaient été déterminées au préalable : une situation épidémiologique favorable et un minimum de 75 pour cent des personnes de 16 à 29 ans ayant été vaccinés à deux reprises.

Le porte-parole du ministère de l’Enseignement supérieur du Québec, Bryan St-Louis, explique que les universités ont toujours comme directive de se préparer à une rentrée sans distanciation physique à l’automne.

Pour l’instant, ce sont 33 pour cent des membres de ce groupe qui ont été complètement vaccinés. Si l’atteinte de cet objectif devient alors peu probable, le gouvernement québécois n’a pas pour autant changé son fusil d’épaule et maintient qu’une mise à jour devrait avoir lieu bientôt.

Les universités ont dû concevoir des plans de repli à mettre en œuvre si les conditions imposées par le gouvernement n’étaient pas atteintes pour la rentrée, mais il n’est pas encore question de passer au plan B.

« Il a toujours été mentionné que le scénario qui sera retenu pour la rentrée scolaire tiendra compte du statut vaccinal complet en fonction des recommandations des experts ainsi que de la situation épidémiologique qui prévaudra », explique Noémie Vanheuverzwijn, une porte-parole du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.

M. St-Louis soutient également qu’une telle décision relèverait en partie de la Santé publique. « Nous suivons attentivement l’évolution de la situation épidémiologique ainsi que l’avancement de la campagne de vaccination », maintient-il.

Des étudiants inquiets pour la prochaine rentrée en Ontario

La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ) est inquiète au sujet de la prochaine rentrée et réclame davantage de détails de la part du gouvernement ontarien, indique Radio-Canada.

L’imposition d’une limite d’accueil dans les classes et une meilleure ventilation dans les établissements se retrouvent parmi les revendications du groupe. « Il faut un plan concret pour un système de ventilation, de nombreux établissements datent de centaines d’années et doivent avoir un système de ventilation adéquat », soulève la porte-parole de la FCÉÉ, Kayla Weiler.

De son côté, la médecin hygiéniste de la région de Waterloo, Hsiu-Li Wang, soutient que la vaccination obligatoire dans les résidences universitaire serait un bon pas en avant. « La double dose du vaccin chez la population étudiante sera l’outil le plus puissant dans la prévention de la propagation dans la prochaine année scolaire », souligne-t-elle d’ailleurs.

Vaccination obligatoire aux résidences de McMaster

Le Journal de Montréal rapporte qu’il sera obligatoire d’être vacciné pour habiter dans les résidences de l’Université McMaster lors de la prochaine rentrée.

« Exiger la vaccination adéquate nous permettra de créer une expérience de résidence plus normale qui est si importante pour les étudiants », a déclaré le directeur du logement de l’Université, Kevin Beatty. Celui-ci avance que selon un sondage mené par l’établissement, 97 pour cent des étudiants comptaient déjà se faire vacciner.

Les étudiants souhaitant habiter en résidence devront avoir reçu deux doses de vaccin 14 jours avant d’emménager. Des exceptions pour des raisons médicales seront toutefois applicables, tandis que les étudiants internationaux pourront se faire vacciner sur place.

Nouvelle FAQ pour l’Université de Montréal

Il est désormais possible pour les étudiants de l’Université de Montréal de retrouver toutes les informations concernant la rentrée et les exigences liées à la vaccination au même endroit. L’établissement a en effet mis en ligne une Foire aux questions (FAQ) regroupant tous les détails disponibles au sujet du retour sur les campus en septembre.

Jeudi 22 juillet

Pas de passeport vaccinal pour les universités québécoises

Selon Le Devoir, le premier ministre du Québec, François Legault, écarte pour l’instant l’idée d’imposer un passeport vaccinal dans les universités québécoises pour la prochaine rentrée. La situation pourrait toutefois changer si l’immunité collective n’était pas atteinte en septembre.

La décision revient donc aux établissements ce qui explique que l’Université de Montréal, l’Université McGill, l’Université Laval et l’Université de Sherbrooke ont fait savoir qu’elles ne comptent pas imposer de passeport vaccinal à la rentrée non plus, sauf indication contraire du gouvernement.

Vaccination sans rendez-vous pour les étudiants à Québec

Les étudiants collégiaux et universitaires de la Capitale-Nationale peuvent désormais bénéficier de la vaccination sans rendez-vous au pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval, rapporte Le Droit.

Pour l’instant, 73 pour cent des 18 à 30 ans de la Ville de Québec ont reçu une première dose de vaccin alors que la cible est de 75 pour cent. Environ 2 100 vaccins resteraient à être distribués pour atteindre cet objectif.

« Notre clientèle étudiante n’est pas contre la vaccination, soutient la directrice de la vaccination au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale, Patricia McKinnon. Ils ont tellement un emploi du temps chargé, animé et dynamique, ça fait en sorte qu’ils ne viennent pas prendre rendez-vous. »

Rentrée en présentiel pour l’Ontario

Les établissements postsecondaires ontariens pourront préparer une rentrée automnale en présentiel et sans limite d’accueil, rapporte Radio-Canada. Le ministère des Collèges et Universités leur a toutefois intimé de préparer des plans de repli d’urgence en cas d’éclosion de COVID-19 d’ici au mois de septembre.

Les universités devront toutefois continuer à observer les règles de santé publique et de travail à l’intérieur et imposer le port du masque à l’intérieur si nécessaire. La distanciation physique sur les campus pourrait toutefois ne pas être exigée.

Les établissements qui le souhaitent pourront continuer à proposer un enseignement à distance ou comodal.

Peu d’enthousiasme pour l’enseignement comodal à l’Université d’Ottawa

Des professeurs, membres du personnel de soutien et étudiants de l’Université d’Ottawa critiquent « une augmentation importante de l’offre de cours donnés virtuellement et en présentiel, simultanément », rapporte Radio-Canada.

Ceux-ci sont inquiets à l’effet que les étudiants suivant des cours à distance bénéficient d’un enseignement de moins bonne qualité que leurs collègues. Le syndicat étudiant de l’université soutient également que l’enseignement virtuel a eu un impact négatif sur la santé mentale des étudiants. Le syndicat affirme qu’en payant les mêmes droits de scolarité, tous les étudiants devraient avoir accès à la même qualité d’enseignement.

Il est également relevé que les universités ayant recours à l’enseignement « bimodal » le font généralement avec des groupes de 15 à 30 étudiants, tandis que l’Université d’Ottawa pourrait le faire avec des groupes réunissant jusqu’à 500 étudiants. Pour l’instant, au moins 444 cours à l’automne et 535 cours à l’hiver pourraient être offert selon cette formule.

« Il semble qu’en suivant des motivations financières, l’administration centrale profite de la pandémie pour mettre en œuvre un nouveau modèle d’apprentissage sans s’assurer que les ressources nécessaires sont en place pour garantir une expérience d’apprentissage de haute qualité pour tous », déplore le vice-président de la mobilisation des membres à l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa, Luc Angers par communiqué. Celui-ci indique également que les professeurs n’ont pas reçu de formation pour enseigner de façon comodale.

Vaccination obligatoire demandée à l’Université Western

Par le biais de leur association, les professeurs de l’Université Western ont demandé à l’administration de leur établissement de rendre obligatoire la vaccination sur le campus, indique Radio-Canada. Cette requête vise les professeurs, les étudiants, les bibliothécaires, le personnel et les archivistes, mais comprend des exceptions pour des raisons médicales ou religieuses.

« Tout le monde a droit à un environnement de travail et d’apprentissage sûr, et cela ne peut être réalisé que si la grande majorité des personnes sur le campus sont entièrement vaccinées et que des mesures strictes de santé et de sécurité sont en place, comme une ventilation intérieure adéquate », peut-on lire dans le communiqué envoyé par l’Association des professeurs de l’Université.

Pour l’instant, l’administration, qui indique ne pas pouvoir en demander davantage à ses étudiants, exige que ceux désirant habiter en résidence aient reçu au moins une dose de vaccin lors de leur emménagement, ou qu’il la reçoive dans un délai de 14 jours après leur arrivée. Aucun échéancier n’est encore établi pour la deuxième dose.

Cette inquiétude de la part des professeurs s’explique en partie par la progression du variant Delta dans la province.

Lundi 19 juillet

Une professeure de l’Université de Montréal à la barre d’un balado

La professeure de l’Université de Montréal Vardit Ravitsky a récemment animé sept capsules du balado de la Fondation Pierre Elliott Trudeau Espaces de courage, qui porte sur les répercussions de la COVID-19.

Dans cette série, la professeure de bioéthique reçoit des membres de la Fondation, dont elle est présidente du Comité sur les impacts de la COVID-19, afin de discuter notamment d’inégalités sociales, d’accès à la justice et de désinformation.

Le balado peut être écouté sur le site web de la Fondation.

Des plans de vaccination différents dans les Maritimes

Radio-Canada indique que les étudiants de l’Université du Cap-Breton souhaitant habiter en résidence cet automne devront recevoir deux doses de vaccin. Les étudiants pourront emménager même s’ils n’ont reçu qu’une dose, mais devront planifier la deuxième aussitôt que possible.

Des exceptions pourraient être faites pour les étudiants ne pouvant recevoir le vaccin pour des raisons médicales ou religieuses.

L’Association étudiante de l’Université, qui aide déjà les étudiants étrangers à obtenir leurs rendez-vous de vaccination (voir la mise à jour du 28 juin), a salué cette annonce.

Si elles encouragent leurs étudiants à aller se faire vacciner, les universités Sainte-Anne, Dalhousie, Saint-François-Xavier et Acadia ne rendront pas le vaccin obligatoire pour habiter en résidence. Même son de cloche pour l’Université de Moncton.

Une loterie pour relancer la vaccination

Deux millions de dollars seront tirés parmi les Québécois vaccinés afin de donner un second souffle à la campagne de vaccination, rapporte Le Devoir. Au total, quatre lots de 150 000 dollars seront tirés au cours d’un mois d’août pour ceux ayant reçu une première dose et un lot d’un million de dollars sera tiré le 3 septembre pour ceux ayant reçu deux doses.

Les moins de 18 ans ayant reçu une dose courront la chance de gagner deux bourses d’études de 10 000 dollars lors de tirages hebdomadaires en août et 16 bourses d’études de 20 000 dollars seront également remises le 3 septembre à des personnes ayant reçu les deux doses.

Appel à la vaccination à l’Université de Montréal

Dans une publication émise le 15 juillet, à près de six semaines de la rentrée, l’Université de Montréal incite sa communauté étudiante à aller se faire vacciner.

L’établissement rappelle du même coup aux étudiants étrangers ayant reçu une première dose à l’extérieur du pays qu’il est possible de recevoir leur deuxième dose au Québec.

Jeudi 15 juillet

Pas de vaccination obligatoire pour accéder aux classes des universités ottaviennes

CTV News rapporte qu’il ne sera pas obligatoire d’être vacciné pour assister aux cours des universités d’Ottawa et Carleton. Par contre, les étudiants souhaitant demeurer aux résidences de l’Université d’Ottawa devront avoir reçu au moins une dose de vaccin avant d’emménager.

Pour ce qui est de l’Université Carleton, l’établissement propose des cliniques de vaccination et recommande à tous ses membres de « se faire vacciner aussitôt que possible ».

Maintien de la distanciation à l’Université de Montréal

L’Université de Montréal a annoncé qu’elle maintiendrait la distanciation de deux mètres jusqu’au plus tard au mois d’août, malgré la récente permission du gouvernement provincial de passer à une distance d’un mètre.

Le port du masque dans les endroits publics demeure également obligatoire, à l’exception de certains lieux comme les bureaux et les espaces de travail si une distance de deux mètres est observée.

Lundi 12 juillet

Vaccination : un défi pour les 18-29 ans

À la fin de la semaine dernière, seulement 66 pour cent des jeunes âgés de 18 à 29 ans avaient reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, ce qui risque de mettre en danger la prochaine rentrée, rapporte Le Devoir.

Le président de la Fédération étudiante collégiale du Québec, Samuel Vaillancourt, déplore qu’il soit impossible pour le moment de modifier la région administrative de sa deuxième dose, ce qui nuit à certains étudiants étant retournés dans leur région d’origine pour l’été.

Pour sa part, le président de l’Union étudiante du Québec, Samuel Poitras, souligne que les cours en ligne ont été « excessivement difficiles » pour la santé psychologique des étudiants et juge « préoccupante » l’éventualité d’une rentrée à distance advenant un pourcentage de vaccination trop bas chez les 18-29 ans.

Avec l’annonce d’un passeport vaccinal prévu pour septembre, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, entend toutefois convaincre davantage de jeunes d’aller se faire vacciner. Une telle mesure ferait en sorte que seules les personnes vaccinées auraient accès à certaines activités en cas d’éclosion de COVID-19.

Étude sur la COVID-19 à Montréal-Nord

Le groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) du Canada mènera une étude afin de savoir pourquoi l’arrondissement de Montréal-Nord a été l’un des plus touchés par la pandémie au pays. Simona Bignami, professeure agrégée au Département de démographie de l’Université de Montréal, agira à titre de chercheuse principale pour l’étude.

« En comparant les données que nous recueillerons auprès des habitants de Montréal-Nord avec celles obtenues dans d’autres quartiers montréalais, nous tenterons de comprendre comment certaines spécificités de la communauté, combinées avec des caractéristiques et comportements individuels, pourraient avoir fait augmenter le risque de contracter la COVID-19 dans cet arrondissement […] », explique Mme Bignami.

Pour mener cette étude, l’équipe de chercheurs tentera de recruter 4 000 habitants de Montréal-Nord et 4 000 habitants provenant de divers autres quartiers de Montréal afin de comparer leurs anticorps contre la COVID-19.

« Le [projet de recherche] permettra de mieux comprendre les facteurs de risque associés à l’infection au SRAS-CoV-2, dit Grégoire Autin, chercheur à l’organisme Paroles d’exclues. C’est une étude importante pour Montréal-Nord, qui a subi très durement la pandémie. Ses résultats contribueront à mieux orienter les interventions des services publics et communautaires pour soutenir la communauté dans sa lutte contre la pandémie. »

À noter que Montréal-Nord est l’un des arrondissements les plus densément peuplés et diversifiés de la métropole québécoise et que de nombreux habitants travaillent dans le secteur de la santé.

Jeudi 8 juillet

Québec souhaite une rentrée sans distanciation, malgré une vaccination lente

Le Journal de Montréal rapporte que la rentrée universitaire devrait avoir lieu sans distanciation physique, et ce, même si le Québec n’est pas en voie de réaliser l’objectif d’avoir pleinement vacciné 75 pour cent des 16 à 29 ans.

Si, au départ, cette cible était conditionnelle à une rentrée sans distanciation, la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann, a déclaré que le gouvernement allait « tout faire pour qu’il y ait une rentrée sans distanciation ». Son homologue de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, a d’ailleurs annoncé que l’intervalle entre les deux doses de vaccination allait passer de huit semaines à quatre semaines, notamment pour permettre aux étudiants d’être pleinement vaccinés pour la rentrée.

Pour l’instant, 67 pour cent des jeunes de 18 à 29 ans sont vaccinés. Québec écarte pour l’instant l’idée d’exiger une preuve vaccinale sur les campus.

Pas de carte d’immunisation pour les étudiants étrangers au Manitoba

Les étudiants étrangers n’ayant pas accès à la carte de santé au Manitoba, leur accès à la carte d’immunisation s’avèrera impossible, indique Radio-Canada. La carte d’immunisation est sensée permettre aux personnes vaccinées de compter sur certains privilèges.

« Si [les étudiants étrangers] ne peuvent même pas avoir cette carte-là qui leur permet de prouver qu’ils ont eu le vaccin et qui leur permet de se déplacer, ça risque de ralentir le rythme auquel ces étudiants vont prendre le vaccin », déplore le directeur général de l’Association étudiante de l’Université de Saint-Boniface, Beydi Traoré.

Le gouvernement manitobain a annulé en 2018 l’accès des étudiants étrangers à l’assurance-maladie.

« Personne ne devrait être pénalisé pendant cette période pandémique », insiste Bintou Sacko, directrice générale de l’Accueil Francophone.

Modes d’enseignement pour les cours disponibles à l’Université de Montréal

Dans un récent communiqué, l’Université de Montréal a annoncé que le mode d’enseignement de tous les cours était désormais disponible.

L’établissement rappelle du même coup l’importance d’atteindre la cible de vaccination de 75 pour cent et d’une situation épidémiologique favorable pour une rentrée en présentiel.

Lundi 5 juillet

Changement pour les permis d’étude des étudiants étrangers

Un étudiant étranger de l’École de technologie supérieure s’est vu obligé de quitter son emploi en santé à la suite d’une modification apportée à son permis d’étude, indique Le Devoir. Celui qui travaillait dans un Centre d’hébergement de soins longue durée (CHSLD) a dû quitter son poste puisqu’il n’était plus éligible à travailler dans le milieu de la santé « à moins de repasser un deuxième examen médical en moins de deux ans ».

Les examens médicaux sont nécessaires dans plusieurs programmes d’immigration et sont valides 12 mois. Les personnes devant s’y soumettre doivent payer les honoraires du médecin ou du radiologiste, pour tous les examens, analyses ou traitements particuliers requis et pour les honoraires des spécialistes qu’ils doivent consulter. Les travailleurs et étudiants étrangers sont les seuls travailleurs à devoir passer ces examens.

Rappelons que les étudiants étrangers peuvent travailler à temps partiel durant leurs sessions et à temps plein entre celles-ci.

Pas de vaccination obligatoire au Manitoba

Radio-Canada rapporte qu’au Manitoba, l’Université de Brandon, l’Université de Winnipeg, l’Université de Saint-Boniface et le Collège universitaire du Nord n’imposeront pas les vaccins pour accéder à leurs campus. La vaccination demeure toutefois fortement encouragée chez les étudiants et les membres du personnel par les administrations.

« Nous ne pouvons pas imposer à qui que ce soit d’obtenir le vaccin. Ça ne fait pas partie de nos pouvoirs ni des pouvoirs de la province, a déclaré le recteur de l’Université de Brandon, David Docherty. Il y a des limites concernant la vie privée et des questions de droits qui préoccupaient la province […] Je suis certainement d’accord avec celles-ci. »

Les établissements concernés prévoient tous une rentrée hybride, avec à la fois des cours à distance et des cours en présentiel.

Ailleurs au Canada, l’Université de Toronto et l’Université Western, en Ontario, ont choisi de rendre la vaccination obligatoire, tandis que l’Université McGill, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université de Calgary, l’Université de l’Alberta et l’Université de Régina ne recourront pas à cette pratique.

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