L’Université de Sherbrooke prend l’air
L’établissement mettra à profit des espaces religieux et extérieurs pour accueillir un maximum d’étudiants en présentiel cet automne.
Alors que les universités cherchent des solutions pour accueillir les étudiants de façon sécuritaire sur leur campus à la session d’automne, l’Université de Sherbrooke (U de S) rivalise de créativité pour pouvoir offrir « un maximum d’activités en présentiel à un maximum d’étudiants », confie Christine Hudon, vice-rectrice aux études.
« C’est le positionnement qu’on a pris pour la rentrée », explique-t-elle. Comme la distanciation physique fait perdre beaucoup de capacité, il fallait plus de locaux. En plus d’utiliser ses propres espaces (comme les six salles de son Centre culturel, qui serviront pour les activités d’enseignement), l’U de S a réquisitionné des lieux plutôt inusités, comme les différents espaces du couvent des Petites Sœurs de la Sainte-Famille, y compris sa chapelle. « La communauté a déménagé récemment, et le bâtiment, situé tout près du campus, est largement inoccupé », rappelle la vice-rectrice. Des sous-sols d’églises de même que l’ancien local du journal La Tribune seront mis à contribution pour les cours ou les examens. Du mobilier a été réaménagé, la connexion Internet et l’acoustique évaluées, et des stations de lavage des mains installées. Les lieux choisis favorisent la circulation fluide des étudiants pour assurer le respect de la distanciation physique.
L’U de S a aussi ciblé une douzaine de sites en plein air sur son campus principal que les professeurs pourront réserver. « Ces espaces seront fort probablement utilisés dans le cadre des cours hybrides jusqu’aux beaux jours d’octobre », croit Mme Hudon. Un chapiteau a été installé en plein air pour servir d’espace de vie, comme la cafétéria, qui ne peut être fréquentée comme à l’habitude.
Campus vivant
L’U de S a décidé d’adopter cette approche en pensant particulièrement aux étudiants au baccalauréat en début de parcours : « Le présentiel favorise la réussite étudiante : les liens entre les étudiants et avec les enseignants restent plus faciles à établir ainsi », souligne Mme Hudon.
Certains apprentissages se transmettent également mieux en personne, comme les laboratoires et les activités pratiques. « La réflexion s’est effectuée à l’échelle des programmes. Dans certains programmes, l’enseignement se fera jusqu’à 100 pour cent en présentiel », précise Mme Hudon. Ainsi, les cours en musique, en géomatique et en ergothérapie se donneront presque entièrement en présence physique. Mais tous les programmes auront droit à des activités sur ou près des campus. « Même en gestion, on a tenu à avoir 65 à 70 pour cent de l’enseignement en présentiel », poursuit-elle. Des solutions adaptées à la réalité des programmes ont donc été privilégiées.
« Les étudiants viennent à l’U de S pour la riche vie de campus et la proximité avec les enseignants. On veut continuer, dans le contexte actuel, à tendre vers ça », conclut la vice-rectrice.
Postes vedettes
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
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