Comment réagir aux déclarations d’agression sexuelle
Quelques conseils pour se préparer à une déclaration.
Selon des données publiées par Statistique Canada en 2017, environ la moitié (47 pour cent) de toutes les agressions sexuelles autodéclarées au Canada ont été commises contre des femmes âgées entre 15 et 24 ans, et près de 41 pour cent des déclarations sont faites par des étudiants. Avec la montée des mouvements #MoiAussi et #TimesUp, un nombre accru de personnes déclarent – et pas nécessairement de façon officielle – avoir été victimes de violence sexuelle. Voici quelques conseils pour se préparer à une déclaration.
- Sachez quelle est la politique de votre université en matière de violence sexuelle. Si vous ne savez pas comment la trouver, communiquez avec l’un des bureaux suivants sur le campus : droits de la personne, ressources humaines, services aux étudiants ou ombudsman.
- Sachez quelle est la responsabilité liée à votre rôle. Votre devoir de prendre des mesures en fonction de l’information déclarée par un membre de la collectivité du campus dépend de votre rôle au sein de l’établissement. Sachez ce qu’on attend de vous dans une telle situation, et à quel moment vos responsabilités pourraient entraver votre capacité à respecter la confidentialité.
- Demandez à votre superviseur de diffuser et de revoir les politiques et procédures de votre université en matière de violence sexuelle, y compris les politiques et procédures se rapportant aux congés spéciaux ou aux accom-modements, auprès de votre département.
- Informez-vous pour connaître les ressources qui sont disponibles sur le campus pour les victimes d’agressions sexuelles, et si possible allez-y en personne.
- Si vous êtes un membre de l’administration, allouez du temps et du financement pour former les employés au sujet des politiques et des protocoles en matière d’agression sexuelle, et faites en sorte que l’information soit disponible en tout temps.
- Si vous êtes un professeur, respectez les politiques de votre établissement en matière d’accommodement – ne demandez pas de documentation ou d’explications inutiles. Au début du trimestre, discutez en classe de façon claire et authentique des politiques de votre établissement en matière de violence sexuelle. Songez à mettre un lien vers ces politiques sur les pages Web de vos cours ou de vos plans de cours.
Données compilées à partir de ressources fournies par Jackie Gruber, du bureau de la gestion des droits de la personne et des conflits de l’Université du Manitoba.
Postes vedettes
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
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