Développement durable : la Gratuiterie de l’Université d’Ottawa établit de nouvelles normes
Le magasin est devenu une ressource précieuse, particulièrement pour la population étudiante provenant de l’étranger.
Avec des milliers d’étudiant.e.s qui emménagent sur les campus et qui les quittent chaque année, les universités de partout au pays font face à un problème récurrent de gestion des déchets. Malgré les budgets limités et les besoins de la population étudiante, des objets abandonnés se retrouvent chaque année dans des sites d’enfouissement. Afin de lutter contre ce fléau, le Bureau du développement durable de l’Université d’Ottawa a mis sur pied la Gratuiterie en 2006. Ce qui a commencé par l’installation de tables d’objets à donner et des activités éphémères de distribution d’articles gratuits s’est transformé en un véritable centre consacré à la réutilisation et au recyclage. Jouissant d’une grande popularité, la Gratuiterie s’inscrit dans les efforts de l’Université à l’égard du développement durable.
« Notre mission comportait deux volets, explique Angela Plant, coordinatrice des ressources résiduelles à l’Université d’Ottawa et responsable du magasin. Nous voulions remédier au problème des déchets excessifs engendré par les déménagements des étudiant.e.s tout en proposant des solutions aux difficultés financières éprouvées par plusieurs. »
Comme l’indique son nom, tout ce qui se trouve dans le magasin est gratuit : vêtements, chaussures, serviettes, couvertures, fournitures scolaires et de bureau, articles de cuisine, appareils électroniques, lampes ainsi que manuels et livres usagés. L’initiative de la Gratuiterie a perfectionné l’art de la réutilisation et du recyclage, transformant des objets destinés au dépotoir en ressources d’une grande valeur pour les étudiant.e.s.
« L’objectif était de créer un espace où les étudiant.e.s se sentent à l’aise de se présenter, de magasiner et de repartir avec des objets qui répondent à leurs besoins. L’idée est de transformer le développement durable en quelque chose de tangible et d’accessible », précise Jonathan Rausseo, gestionnaire du développement durable à l’Université d’Ottawa.
Le magasin est devenu une ressource précieuse, particulièrement pour la population étudiante provenant de l’étranger. « Tout ce qu’on peut trouver gratuitement est une petite victoire. En tant qu’étudiant international, la Gratuiterie m’a permis d’éviter de dépenser pour des objets importants pour mon domicile, comme des lampes et un aspirateur », souligne Karn Kavathia, étudiant à la maîtrise en génie mécanique à l’Université d’Ottawa. « C’était quelque chose de nouveau pour moi puisqu’il n’y a généralement rien de gratuit. C’était une surprise! Quand je le peux, j’aime bien contribuer à mon tour à la Gratuiterie. »
M. Rausseo ajoute que l’équipe de l’Université a été agréablement surprise d’apprendre que plusieurs étudiant.e.s de l’étranger ont importé le concept de la Gratuiterie dans leur pays d’origine. En répondant à ses besoins particuliers, le magasin valorise non seulement la population étudiante provenant de l’étranger, mais reconnaît sa contribution essentielle à l’écosystème universitaire.
Postes vedettes
- Medécine- Professeur.e et coordonnateur.rice du programme en santé mentaleUniversité de l’Ontario Français
- Médecine - Professeur(e) adjoint(e) (communication en sciences de la santé)Université d'Ottawa
- Droit - Professeur(e) remplaçant(e) (droit privé)Université d'Ottawa
- Littératures - Professeur(e) (Littérature(s) d'expression française)Université de Moncton
- Chaire de recherche du Canada, niveau 2 en génie électrique (Professeur(e))Polytechnique Québec
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