COVID-19 : nouvelles des universités canadiennes

Vous trouverez ici des nouvelles que nous publions régulièrement en ce qui concerne les mesures prises par les universités canadiennes pour faire face à la pandémie de COVID-19.

30 mars 2022

NDLR : Nous tenons à vous aviser d’un changement en ce qui concerne la mise à jour de cette page destinée aux informations sur la COVID-19 dans le milieu universitaire canadien. Étant donné que nous observons une certaine accalmie du côté de la publication d’articles mariant à la fois les effets de la pandémie et le milieu universitaire, nous avons pris la décision de réduire la fréquence à laquelle cette page sera mise à jour, et ce, à compter du 23 février 2022. Si les nouvelles informations ne seront désormais plus ajoutées selon un calendrier précis (soit jusqu’à tout récemment le mercredi), sachez que nous continuerons à relayer les informations pertinentes. D’ailleurs, si l’effervescence des derniers mois devait faire un retour, soyez assuré.e.s que nous serons à l’affût de l’évolution et que nous serons prêts à accélérer la cadence à nouveau.

 

Mercredi 30 mars 2022

Collation de grades en personne : oui, mais…

De nombreuses universités canadiennes ont récemment annoncé leur intention de tenir des cérémonies de collation des grades en personne ce printemps ou plus tard cet été, rapporte Le Devoir. Dans certains cas, ces cérémonies seront également l’occasion pour des diplômés de 2020 et 2021 de recevoir leur diplôme en mains propres.

Les universités Wilfrid Laurier, Laval, McGill, Ryerson, Carleton, Dalhousie, de Montréal, de la Colombie-Britannique, du Yukon et de l’Alberta sont de celles qui prévoient d’ores et déjà célébrer en personne la réussite de leurs étudiants, tout en sachant que leurs plans pourraient être appelés à changer si les directives de santé publique le réclament.

La fin de l’obligation du port du masque approche à l’Université d’Ottawa

À compter du 1er mai prochain, le port du masque et l’exigence d’attester de son statut vaccinal ne seront plus requis pour accéder au campus de l’Université d’Ottawa, rapporte Le Droit. Cette décision fait suite à celle annoncée précédemment par l’établissement qui avait choisi de maintenir les mesures en place, et ce, jusqu’à la fin du trimestre d’hiver prévu le 30 avril prochain. L’Université s’appuie sur les assouplissements des mesures sanitaires en Ontario pour justifier cette nouvelle approche. La réaction de certains des professeurs de l’établissement ne s’est pas fait attendre. Quelques membres du corps professoral sont passés par la plateforme Twitter pour faire connaître leur mécontentement envers cette décision.

Retour à distance pour les étudiants au doctorat en médecine de l’Université Laval

Une éclosion de COVID-19 touchant les étudiants au doctorat en médecine de l’Université Laval les a contraints de basculer en apprentissage à distance jusqu’au 1er avril prochain, rapporte Radio-Canada. Cette éclosion serait liée à une activité de vin et fromage à laquelle plus de 200 personnes ont participé le 19 mars dernier. « Avec environ 230 personnes dans le programme de doctorat en médecine, il valait mieux protéger la santé des étudiants et du personnel », affirme Andrée-Anne Stewart, cheffe des affaires publiques de l’Université.

Mercredi 16 mars 2022

L’approche québécoise étudiée

Une étude de quatre chercheuses de l’Observatoire des profilages, rattaché à l’École de travail social de l’Université de Montréal, conclut que l’approche du Québec pour la gestion de la crise sanitaire était inutilement punitive, rapporte La Presse. Pour leur étude, les chercheuses ont analysé 46 563 constats d’infraction liés au non-respect des mesures sanitaires émis entre le 20 septembre 2020 et le 3 octobre 2021. Dans leur rapport, elles arrivent à la conclusion que leur étude « démontre sans équivoque que durant la période étudiée, le Québec a choisi de faire de la crise de santé publique une crise de sécurité publique, gérée 46 563 fois par les corps policiers ».

Le masque reste de rigueur dans les universités ottaviennes

Alors que le port du masque dans les lieux publics ne sera plus obligatoire en Ontario à compter du 21 mars prochain, Radio-Canada rapporte que certains établissements d’enseignement supérieur, notamment les universités d’Ottawa et Carleton, maintiendront les mesures exigeant la vaccination et le port du masque pour accéder au campus au moins jusqu’à la fin du trimestre. Les deux universités ottaviennes ont prévu informer leur communauté universitaire respective des mesures sanitaires qui seront en vigueur lors des trimestres à venir à une date ultérieure.

L’Université de l’Alberta lève l’obligation de porter le masque

Contrairement à ce que l’établissement avait précédemment annoncé, Radio-Canada rapporte que depuis le 16 mars 2022, il n’est plus obligatoire de porter le masque pour fréquenter l’Université de l’Alberta. Alors que le port du masque devait être obligatoire jusqu’à la mi-avril, l’Université a annoncé cette nouvelle approche via son site Web vendredi dernier.

Les professeurs et les étudiants ont dit être surpris de ce changement de cap, surtout qu’aucun des deux groupes ne réclamait la levée de cette mesure. Cette réaction était d’ailleurs attendue de la part de l’administration. « Il n’y aura jamais de bon moment et nous aurons des commentaires négatifs de la communauté [universitaire] », reconnaît Andrew Sharman, vice-président aux installations et aux opérations et gestionnaire à la santé publique de l’établissement.

Mercredi 16 février 2022

Prendre un peu de recul

Bien qu’il reconnaisse la pertinence de l’enseignement virtuel en temps de pandémie, Samuel Cossette, doctorant en communication et chargé de cours à l’Université du Québec à Montréal, soutient dans une lettre d’opinion publiée dans Le Devoir  qu’« étendre l’enseignement à distance trop largement serait toutefois une erreur fatale pour certaines universités québécoises, et certaines directions ne semblent pas comprendre l’ampleur de ce potentiel faux pas ». À son avis, les administrateurs qui ne tiennent pas compte du contexte, hormis en matière de financement, et qui appuient un virage à plus long terme vers l’enseignement à distance « creusent la tombe de leur établissement le sourire aux lèvres ». Dans son texte, il invite les dirigeants à se souvenir de leur propre expérience universitaire et rappelle que « l’apprentissage que peuvent nous offrir ces établissements passe au moins autant, sinon plus, par tout ce qui entoure les classes que par le parcours scolaire en lui-même ».

Santé psychologique des jeunes : peu d’amélioration

La nouvelle mouture du portrait de la santé psychologique des jeunes de 12 à 25 ans, réalisée sous la supervision de Mélissa Généreux, professeure à la Faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke, démontre un effritement.

Les résultats de cette enquête à laquelle près de 33 000 jeunes provenant de 106 établissements d’enseignement de quatre régions du Québec (Estrie, Mauricie-Centre-du-Québec, Montérégie et Laurentides) indiquent que la santé psychologique s’est peu améliorée depuis 2021.

Les chercheurs ont profité de cette enquête pour sonder les participants sur six thèmes, soit la santé psychologique, l’optimisme, la consommation de substances, l’attrait pour l’école, la conciliation études-travail et les impacts perçus de la pandémie sur différentes sphères de la vie. L’analyse des résultats suggère qu’en plus de nuire à leur santé physique et mentale, la pandémie a également un impact négatif sur leur motivation et leurs apprentissages scolaires. D’ailleurs, depuis le début de la pandémie, le vapotage chez les jeunes semble en baisse, mais la consommation excessive d’alcool est en hausse.

Selon les pistes de solution qu’ont dégagé les participants, les jeunes veulent retrouver leur quotidien : leurs activités, leur sport et leurs contacts sociaux.

Plus de flexibilité réclamée à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval

Des 287 répondants à un sondage visant à évaluer la préférence des étudiants en pharmacie de l’Université Laval en ce qui concerne le mode de livraison des cours pour le reste du trimestre, 55 % ont exprimé le désir de suivre leurs cours pour le trimestre d’hiver en mode comodal, rapporte Le Soleil.

« L’école en présentiel me stresse, précise une étudiante qui a communiqué avec le journal. Nous sommes entre 150 et 200 dans un auditorium, assis cordés, coude à coude, avec le masque. Je ne suis pas anti-masque, mais devoir le porter à longueur de journée à l’université, ensuite à mon travail, ça me dérange. J’ai mal à la tête, car je ne bois assez d’eau. Je dois jouer avec le masque pour en prendre une gorgée, tout en prenant des notes. »

La direction des communications de l’Université Laval a confirmé avoir eu des « échanges » avec la direction de la Faculté de pharmacie et l’Association étudiante du programme de premier cycle de cette faculté, l’automne dernier, au sujet du mode d’enseignement des cours. « Depuis la rentrée, le 10 janvier, ni la direction (…) de la Faculté n’ont reçu de plainte de l’Association générale des étudiant(e)s en pharmacie de l’Université Laval au sujet des cours en présentiel », précise-t-on.

Un retour en personne dans la mire

Dans un message envoyé à tous les employés, l’Université de Montréal (U de M) a annoncé qu’à compter du 7 mars 2022, l’ensemble du personnel des facultés et des services qui était en télétravail amorcera un retour en mode hybride. Cette mesure fait écho à la décision du gouvernement provincial de prochainement lever les consignes concernant le télétravail. Dans ce message, l’administration précise que les employés auront le choix de se prévaloir du mode hybride ou de revenir travailler en personne. « Avec ce retour, nous poursuivrons collectivement la période d’expérimentation menant à l’intégration du mode hybride dans l’organisation du travail à l’U de M », peut-on lire dans le message.

Mercredi 9 février 2022

Retour des compétitions sportives au Québec le 28 février

Moins de 24 heures après que Radio-Canada a rapporté que la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Danielle McCann, réfléchissait à la reprise des compétitions sportives aux niveaux collégial et universitaire, dans son texte sur l’assouplissement des mesures sanitaires au Québec, Le Devoir mentionnait qu’il est prévu que les compétitions sportives reprendront le 28 février prochain.

Soulignons que les joueurs de l’équipe de hockey de l’Université du Québec à Trois-Rivières, déçus de ne pouvoir retourner au jeu en même temps que les équipes de la ligue ontarienne, ont fait connaître leur mécontentement en lançant un mouvement sur les médias sociaux via le mot-clic #OnVeutJouer.

Retour en présentiel à l’Université de Moncton

Si certains étudiants de l’Université de Moncton avaient déposé une pétition demandant que les cours se poursuivent en mode virtuel (voir mise à jour du 2 février 2022), le retour sur le campus a bel et bien eu lieu lundi dernier, rapporte Radio-Canada. Mettant de côté leurs propres préoccupations quant au risque de contamination, des étudiants se sont montrés enthousiastes à l’idée de revoir leurs collègues et ont affirmé être plus motivés à suivre des cours en présentiel.

Le recteur et vice-chancelier de l’Université de Moncton, Denis Prud’homme, assure que les inquiétudes des étudiants ont été entendu, mais soutient que la volonté de freiner l’augmentation des problèmes de santé mentale chez les jeunes explique en grande partie la décision d’offrir les cours en personne. « On a eu un rapport de notre directrice de la santé qui a démontré une augmentation significative de demandes de consultations en psychologie de nos étudiants et une grande partie de ces demandes-là sont en lien avec l’isolement social », précise Dr Prud’homme.

Perte d’un proche en temps de pandémie : les répercussions sur la santé étudiées

Une équipe réunissant des chercheurs du Québec et de l’Ontario mènera une vaste étude scientifique à travers le Canada au cours des quatre prochaines années visant à suivre l’évolution de la santé physique, sociale, mentale et spirituelle des personnes qui ont perdu un proche en raison de la COVID-19. Cette étude permettra de « déterminer si les personnes endeuillées pendant la pandémie doivent faire l’objet d’une attention particulière, mais aussi de mieux reconnaître leurs besoins », explique Jacques Cherblanc, professeur agrégé au Département des sciences humaines et sociales et directeur de l’Unité d’enseignement en études religieuses, en éthique et en philosophie de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Le groupe est actuellement à la recherche de participants à son enquête en ligne qui a débuté il y a quelques semaines et qui s’échelonnera jusqu’en 2025. Pour participer, visitez le www.uqac.ca/covideuil.

Mercredi 2 février 2022

L’heure du grand retour a sonné

L’enthousiasme était au rendez-vous pour un grand nombre d’étudiants lundi dernier alors qu’ils retournaient sur les campus universitaires pour suivre leurs cours en personne, mais certains d’entre eux y allaient plutôt à reculons craignant d’être exposés au virus, relate La Presse. Depuis le 17 janvier, quelques universités ont recommencé à accueillir leurs étudiants sur le campus, mais une grande partie des universités québécoises avaient prévu de repasser du mode virtuel au mode présentiel le 31 janvier, date marquant la fin de la période de transition autorisée par le ministère de l’Enseignement supérieur pour effectuer un retour en personne.

Pour démontrer plus formellement leurs réserves, des étudiants ont lancé des initiatives telles qu’une pétition, qui a recueilli plus de 2 300 signatures, demandant à l’Université de Montréal de maintenir un mode d’enseignement comodal jusqu’à la fin du trimestre ou la tenue d’un vote des étudiants en droit de l’Université McGill visant à obtenir un mandat de grève qui toucherait les cours qui ne sont pas offerts en formule hybride ou via un autre mode convenu avec les étudiants.

D’ailleurs, tel que prévu, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue offrira une majorité de cours en personne ou selon une formule hybride à compter du 14 février, rapporte Radio-Canada. Le recteur de l’établissement, Vincent Rousson, affirme que le ministère de l’Enseignement supérieur est au courant de cet échéancier. Celui-ci précise que même si les cours sont offerts en personne, ils devront également pouvoir être suivis à distance. « Nous mettons en œuvre toutes les mesures possibles et imaginables pour que les étudiants qui demeurent à distance un peu plus longtemps puissent aussi vivre une réalité en présence. Les étudiants peuvent en quelque sorte aller suivre leurs cours en présence sur les campus même s’ils sont à distance afin de profiter des installations », souligne-t-il.

Un retour qui divise à l’Université de Moncton

Annoncé pour le 7 février prochain, le retour des cours en présentiel à l’Université de Moncton inquiète les étudiants, rapporte Radio-Canada. Un peu plus de 1 650 personnes ont signé une pétition demandant le maintien des cours en ligne.

S’ajoute à cette pétition les résultats d’un sondage en ligne organisé par la Fédération des étudiantes et des étudiants du campus universitaire de Moncton auquel ont pris part 1 100 personnes, soit un tiers des étudiants inscrits au campus de Moncton, qui démontrent que 62 % des répondants préfèrent que l’apprentissage des cours se poursuive sur les plateformes en ligne. Les résultats du sondage révèlent également que près de la moitié des étudiants sont à l’aise à l’idée de reprendre les cours en présentiel si les mesures sanitaires en vigueur lors du trimestre d’automne 2021 sont maintenues. L’administration a soutenu que ce serait bel et bien le cas.

Recteur et vice-chancelier de l’établissement, Denis Prud’homme, affirme comprendre les préoccupations et voit le retour en personne comme un exercice de résilience. « Évidemment, on espère que la session va se poursuivre en présentiel, tout au long, mais comme tout le monde le dit, on n’a pas une boule de cristal pour prédire l’avenir de façon absolue. »

Des statistiques encourageantes

Contrairement à ce que le milieu universitaire craignait, les inscriptions à l’université sont légèrement en hausse depuis le début de la pandémie, rapporte La Presse. D’après les données préliminaires récoltées par le quotidien auprès de six universités, certains établissements s’attendent à voir leurs inscriptions augmenter pour le trimestre d’hiver comparativement aux précédents.

À titre d’exemple, en date de la mi-janvier, l’Université Laval prévoyait une augmentation de 3,9 % des inscriptions comparativement à la même date l’an dernier. Du côté de Polytechnique Montréal, on parle d’un nombre record d’inscriptions. « On est à 2,6 % au-dessus de notre meilleur hiver, qui était celui de l’an dernier. On est aussi en augmentation par rapport à l’automne dernier », souligne Pierre Baptiste, directeur par intérim des affaires académiques et de l’expérience étudiante.

S’il est davantage question de stabilité pour l’Université McGill et l’Université du Québec à Montréal, l’Université Concordia s’attend à voir une diminution par rapport à l’hiver dernier alors que ses inscriptions étaient « exceptionnellement en hausse » comparativement aux années précédentes. Les données préliminaires de l’Université de Sherbrooke indiquent également une baisse des inscriptions pour l’hiver 2022.

Rappelons qu’on avait noté une augmentation de 0,6 % des inscriptions au trimestre d’automne 2021 comparativement à l’année précédente. Du côté du Bureau de coopération interuniversitaire, on attribue surtout cette hausse aux étudiants à temps partiel et aux cycles supérieurs et on observe une diminution de l’ordre de 1 % de l’effectif au premier cycle.

L’Université de Montréal revient sur sa décision

Quelques jours à peine après avoir annoncé dans une note envoyée à la communauté universitaire que le personnel enseignant allait devoir porter le masque en période d’enseignement (voir mise à jour du 26 janvier), l’Université de Montréal se ravise et retire cette obligation, rapporte Radio-Canada. L’Université qui a communiqué cette décision d’assouplir les règles pour les enseignants affirme avoir fait ce choix à partir de sa propre évaluation du contexte pandémique. Si par le passé l’Université a imposé des mesures plus strictes que ce que recommandait la santé publique, la direction de l’établissement estime que la situation a changé. « Donner un cours magistral de trois heures avec un masque constituait un irritant pour beaucoup d’entre vous », mentionne Daniel Jutras, recteur de l’Université de Montréal, dans sa lettre envoyée aux professeurs et chargés de cours.

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